Vous ne parlez plus de concertation mais désormais de dialogue continu. Quelle est la différence ?
Yohann Nédélec, vice-président de Brest Métropole en charge de la mobilité : Nous avons eu une première phase de concertation en 2019 sur ce projet « Mon réseau s’agrandit » : faut-il faire ce projet, oui ou non, ou un autre ? Puis une seconde, en 2021, avec encore plus de participation, cette fois sur le parcours. Aujourd’hui, nous entrons dans une troisième étape que nous souhaitons être un dialogue continu, jusqu’à la livraison, fin 2025. L’idée est d’entrer dans le détail, sur des thèmes et questions qui sont ressortis lors de la concertation : le nom des stations , le choix du mobilier urbain… Aujourd’hui, la concertation est terminée, on ne touche plus au parcours, mais on passe à une nouvelle étape, où il s’agit de se lancer dans l’usine du projet.
La parole des habitants est-elle réellement prise en compte lors de ces exercices de démocratie participative ?
Oui : lors de la consultation, nous avons présenté les grandes lignes du plan et les coûts. Mais les participations ont fait évoluer le projet, à la halte provençale de Bellevue, ou encore à la Cavale blanche. La concertation a duré plusieurs mois et elle a modifié les aménagements d’origine. Cette fois encore, rien ne nous oblige à établir ce dialogue : mais nous pensons que c’est un bon moyen pour le plus grand nombre de se sentir concernés, de s’approprier le projet.
Vous avez retenu quatre sujets. Pouvez-vous les développer ?
D’abord l’itinéraire, ce n’est plus l’itinéraire, mais comment on peut relier les points du réseau entre eux, pour les piétons et les vélos, car on ne fait pas que poser des rails, mais on tisse une toile d’araignée, notamment grâce au multimodal plateformes d’échange. Ensuite, le végétal : 80% de la plateforme sera végétalisée, nous proposons aux habitants de se lancer dans la conception de la palette paysagère, qui sera installée. Il y a aussi un aspect chantier : en gros quels moyens mettre en œuvre pour informer au mieux les usagers concernés pendant les travaux. Et enfin l’identité : en quoi ce réseau sera unique, propre à la métropole de Brest.
Ce dialogue doit fonctionner sur le modèle d’ateliers. Les participants partiront-ils d’une feuille blanche ?
Non, car il y a l’existant. Par exemple, sur la rubrique « parcours », où nous aborderons les dix pôles d’échanges multimodaux : nous en avons déjà créé pour la première ligne de tramway. Il y a donc de l’expertise, mais on peut développer le modèle. Voir l’article : Nouveaux métros, Téor plus long… La métropole de Rouen envisage l’avenir de ses transports. Concrètement, un utilisateur pourra dire « j’ai vu ça à l’étranger, des boites pour ranger les casques », ou « une station pour gonfler les pneus de vélo, ce serait bien de le faire ici ». Nous écouterons toutes les propositions faites par l’expertise des utilisateurs. Le but n’est pas de faire semblant, mais de les faire fonctionner !
Le 1 % culturel, employé sur la première ligne de tramway, n’est pas repris ici. Un choix budgétaire ?
« Nous n’allons pas renouveler l’expérience, en effet. Disons que dans les priorités, il y avait d’autres priorités. Ceci pourrez vous intéresser : Frais de transport : Exceptions modernisées et étendues aux nouveaux destinataires. Et nous avons choisi de favoriser les échanges que nous aurons dans la réalisation du projet : les personnes qui y participeront pourront concrètement y laisser leur empreinte ».
Quand et où débutera le chantier ?
« Nous tablons sur l’été, août ou septembre 2023. Avant cela, il y a déjà une première phase de renouvellement du réseau, qui a déjà été lancée. Sur le même sujet : Frontignan : une nouvelle ligne de bus entre Barnier et le centre commercial Balaruc. Nous affinons actuellement le phasage, mais nous commencerons probablement par les ouvrages d’art, les ponts Schumann et Villeneuve. Pour l’instant, nous sommes dans les temps. »
À Brest, « un dialogue continu » pour la deuxième ligne de tram Réservé aux abonnés
À Brest, l’examen du pont de la Villeneuve réduit la circulation à une seule voie Réservé aux abonnés
Essais pour le tramway : à Brest, des restrictions de circulation du 23 au 26 août
À Brest, cinq choses à retenir des vidéos du nouveau tram et du bus à haut niveau de service Réservé aux abonnés
Découvrez le tracé de la deuxième ligne de tram à Brest [Vidéo]
Comment participer aux ateliers ?
Quatre thématiques ont ainsi été retenues pour le « dialogue continu », que Brest Métropole souhaite instaurer dans la confection de son projet « Mon réseau s’agrandit ». Les deux premiers seront abordés à partir d’octobre 2022 : le thème « voyage », qui sera également travaillé par le GeoArchi Master de l’UBO et les usagers des pôles d’échanges multimodaux actuels du réseau Bibus, et celui dédié au « végétal ». Pour participer, vous devez vous inscrire avant le 30 septembre.
Les deux derniers sujets suivront dès début 2023 pour le « chantier », et en 2025 pour « l’identité » du futur réseau.
Les différents ateliers réuniront des groupes de 35 personnes maximum par thème. Les candidatures seront donc sélectionnées pour viser une mixité de profils. « Chaque thème doit mobiliser les participants dans trois ateliers de 2h30 », précise Caroline Vilotitch, adjointe au directeur de projet de Brest Métropole Aménagement.
Pratique
Postulez en ligne sur monreseaugrandit.fr ou par téléphone au 02 98 80 99 30.
Le wattman est le nom donné au conducteur d’un tramway ou d’un trolleybus.
Quel est le plus vieux tramway de France ?
En service ininterrompu depuis 1881, le réseau de tramway de Saint-Étienne est le plus ancien de France.
Quel est le plus beau tramway de France ? Le tramway de Montpellier élu « le plus beau de France » parmi les douze plus grands réseaux de transport français. Ce mercredi 27 mars, le tramway de Montpellier Méditerranée Métropole a été élu « le plus beau tramway de France » parmi les douze plus grands réseaux de transport français.
Quand le premier tramway a été inauguré ?
9 août 1893 : Inauguration de la toute première ligne de tramway électrique.
Quelles villes en France ont un tramway ?
Sommaire
- 1.1Angers.
- 1.2 Aubagne.
- 1.3 Avignon.
- 1.4 Besançon.
- 1,5 marron.
- 1.6 Brest.
- 1,7 Caen.
- 1.8 Clermont Ferrand.
Est-ce que le tram pollué ?
Pour une distance de 2 kilomètres, la voiture émet 221 kg de dioxyde de carbone par an. Il est suivi par le bus et la moto. Le tramway émet 2,66 de dioxyde de carbone, le métro 3,6 et le RER 3,35. Ils sont donc moins polluants.
Quels transports polluent le plus ? L’avion est aujourd’hui le moyen de transport le plus polluant, bien plus que la voiture individuelle et le train. Cependant, aucune solution technologique n’existe pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
Quel est l’inconvénient du tramway ?
Les tramways ont du mal à freiner dans des conditions verglacées, des routes mouillées ou des chutes de neige. Ils doivent donc se déplacer très lentement dans les rues. Or, c’est précisément à ces moments-là que le transport en commun est le plus nécessaire.
Quels sont les avantages et les inconvénients du tramway ?
â Le tram est plus rapide que le bus. C’est vrai, mais quelle est la raison de cette rapidité, sinon l’exclusivité de sa voie de circulation. Donnez la même chose au bus, il ne sera pas plus lent. â Le tramway est moins cher que le métro.
Est-ce que le tramway est écologique ?
De très bonnes performances écologiques En revanche, le tram, qui n’émet que 3 kg de CO2 par an et par usager, est le moyen de transport le moins polluant derrière la marche et le vélo.
Qui fabrique les tram ?
Constructeurs Alstom Transport (https://www.alstom.com) Bombardier Transport (acquis par Alstom le 29 janvier 2021) CAF.
Comment construire un tramway ? La construction d’une ligne de tramway suit plusieurs étapes, du détournement des réseaux à la pose de la LAC (ligne aérienne de contact) en passant par le soudage des rails. Des sociétés spécialisées comme Alstom, Colas Rail ou TSO interviennent sur ces chantiers.
Qui gère le tram de Bordeaux ?
Un tramway bordelais géré par l’opérateur Kéolis Aujourd’hui, c’est Keolis qui gère les transports de Bordeaux. Cet opérateur a été confirmé dans son poste en 2014.
Qui gère les tramway ?
Les lignes T1, T2, T3a, T3b, T5, T6, T7 et T8 sont exploitées par la RATP, la ligne T4 est exploitée par la SNCF et les lignes T11 et T13 Express sont exploitées par Transkeo.
Où sont fabriquées les tramways ?
Bordeaux, Grenoble, Nancy, Nice, Rouen, Strasbourg, Toulon et Toulouse sont invitées à réfléchir sur la question. Mais c’est Nantes qui crée la surprise avec le lancement en 1985 du tramway français type (TFS). Imaginé et conçu par Alstom, le tramway moderne est né.
Qui fabrique les tramways ? La liste suivante présente les constructeurs de tramways sur rails : Alstom Transport (https://www.alstom.com) Bombardier Transport (acquis par Alstom le 29 janvier 2021) CAF.
Quelle est la vitesse maximale d’un tramway ?
La vitesse maximale d’un tramway moderne est de 70 km/h.
Quel est l’inconvénient du tramway ?
Les tramways ont du mal à freiner dans des conditions verglacées, des routes mouillées ou des chutes de neige. Ils doivent donc se déplacer très lentement dans les rues. Or, c’est précisément à ces moments-là que le transport en commun est le plus nécessaire.
