A Orléans, la famille réfugiée érythréenne à la rue n’est pas « préférée »

Les quais d’Orléans (LOIRET) sont animés les dimanches soirs cet été. Les pubs sont pleins, la douce chaleur de fin août aide à se détendre. Mais entre deux « spots », un groupe de réfugiés érythréens se demande en bord de Loire où ils dorment ce soir, comme ils l’ont été presque toutes les nuits depuis leur arrivée à Orléans, deux semaines auparavant.

« On va s’installer de l’autre côté du pont Royal et on va appeler le 115 pour qu’ils nous donnent des couvertures et de quoi manger », explique le jeune Robel Tesfemariam, dans un français chaotique, étant le seul à parler. . Il est venu avec ses deux sœurs, son frère et ses parents, de l’Yonne. « Mais nous ne sommes pas seuls », dit-il. Il y a une autre famille. Une mère de 46 ans et ses 5 enfants, dont la plupart sont adultes. Ils sont aussi dans la rue. Le jeune de 15 ans est moins inquiet pour lui que sa petite sœur : « C’est un bébé, elle a 5 mois ! »

Un phénomène tout à fait exceptionnel à Orléans, selon le président de l’association Les Mains Tendues, Jérôme Schenck. Il s’étonne donc « qu’il n’y ait aucun moyen de sortir une famille et un enfant de 5 mois de la rue ». Il est également préoccupé par le devoir d’éduquer les enfants de moins de 16 ans. Robel, le jeune Erythréen, s’inquiète : « Je ne sais pas dans quelle école je vais aller et si je peux y aller… »

Ces familles venaient de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne), où elles résidaient mais étaient au chômage. Robel explique que son père de 41 ans a encore besoin de suivre 100 heures de formation pour apprendre le français, ce qui lui permettrait de décrocher un emploi car depuis son arrivée en France, il y a un peu plus d’un an, il est toujours sans utilité.

Ils bénéficient d’une aide de 1500 € par mois

La préfecture confirme que la famille est régulière et qu’elle bénéficie d’une aide sociale pouvant aller jusqu’à 1500 euros par mois. « Nous étions dans une ville sans transport en commun. Nous n’avons pas de voiture, mon père n’a pas trouvé de travail et l’aide ne suffit pas. Voir l’article : Fête de la musique 2022 en Île-de-France : métros, bus et RER jusqu’au bout de la nuit du mardi au mercredi. On nous a proposé de venir à Orléans », explique Robel. Mais ici, l’herbe n’est pas plus verte qu’ailleurs.

Régine Bréant, la deuxième adjointe au maire chargée de la solidarité et de la famille, précise que la famille s’est retrouvée dans les bureaux du Centre municipal d’action sociale (CCAS) vendredi dernier pour bénéficier d’une résidence : « Ils vont pouvoir disposer l’accès à leurs droits, mais en ce qui concerne l’hébergement d’urgence, c’est la préfecture qui en est responsable. »

De son côté, la préfecture confirme être consciente de la situation mais fait état d’une forte tension sur l’hébergement d’urgence à Orléans, indiquant que la situation est étudiée chaque jour. La famille n’est pas nécessairement une priorité, et ils ont des droits. Et d’ajouter : « Souvent, la campagne est synonyme d’incertitude. Ils ont volontairement quitté une situation prometteuse en termes d’intégration. Maintenant, ils devront trouver un logement social, pas nécessairement à Orléans, peut-être dans une petite ville. »

Les bénévoles de l’association se sont mobilisés pour offrir à la famille quelques nuits d’hôtel, parfois sur fonds propres. « C’était trop cher, on ne pouvait pas attendre », explique tristement Robel. Alors, chaque matin, sans s’arrêter, il contacte le 115 pour savoir si un hébergement d’urgence est disponible. Il n’a pas été couronné de succès, jusqu’à présent.

Abrham Weldmariam, mère de la deuxième famille, souffrant de douleurs aux oreilles et à l’estomac. Elle s’est vu proposer un hébergement d’urgence, mais l’a refusé : « Je ne peux pas être en sécurité sachant que mes enfants sont dans la rue. C’est tout le monde ou personne ! »

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Comment accueillir des Ukrainiens ?

La plateforme Pour l’Ukraine, accessible via https://parrainage. Ceci pourrez vous intéresser : Usagers des transports en Île-de-France ? Participer à une étude.refugies.info/, est dédiée à l’accueil des familles ukrainiennes en France et permet à tous les citoyens français de proposer des services (logement, cours de langue, alimentation, traduction, interprétation, assistance administrative , etc.).

Comment accueillir un réfugié chez soi ? 5 FAÇONS D’ACCUEILLIR UNE ÉLIMINATION

  • Passer à l’action. Rejoignez les activités en ligne d’Amnesty en faveur des réfugiés. …
  • Faites des dons de qualité…
  • Offrez un lieu sûr. …
  • Devenez bénévole. …
  • Rejoignez ou créez un groupe.

Puis-je accueillir des Ukrainiens en France ?

Aller en France et dans l’espace Schengen Au sein de l’espace Schengen, les ressortissants ukrainiens ont un séjour légal de 90 jours. A voir aussi : Canicule : De Lijn va choquer certains trams anversois. Ils peuvent alors, s’ils le souhaitent, bénéficier d’une protection dans le pays où ils se trouvent.

Quelles conditions pour accueillir Ukrainiens ?

Les Ukrainiens qui ne possèdent pas de passeport biométrique ou de document de voyage sont priés de se rendre dans l’un des postes consulaires des États limitrophes de l’Ukraine (Pologne, Roumanie, Hongrie, etc.) afin que leur dossier puisse être constitué. étude.

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Où donner pour l’Ukraine à Chartres ?

Guerre en Ukraine : une nouvelle collecte organisée à Cartres, où et comment déposer des dons ? Une collecte de dons pour le peuple ukrainien est organisée ce mercredi 27 avril 2022 au magasin E. Leclerc de Chartres (Eure-et-Loir).

Où faire un don à l’Ukraine en Eure-et-Loir ? Pour la soutenir, vous pouvez faire un don : par carte bancaire sur le site HelloAsso ; par chèque à l’ordre de « AMC FRANCE-UKRAINE » à envoyer à l’adresse AMC France-Ukraine, 17 rue Saint-Exupéry, 78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Où déposer des dons pour l’Ukraine ?

soit en envoyant un chèque à l’ordre de : « Croix-Rouge française â Conflit Ukraine 2022 » à l’adresse suivante : Croix-Rouge française, CS 20011 – 59895 Lille cedex. Pour toute information liée aux dons : appelez le 09 70 82 05 05.

Comment aider les ukrainiens à Chartres ?

A l’initiative de l’Unicef ​​et en collaboration avec l’Association du quartier Saint-Pierre et des bords de l’Eure, qui propose ses locaux à Chartres, de jeunes enfants déplacés d’Ukraine et leurs familles jouent et apprennent le français.

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Comment aider les ukrainiens en Eure-et-loir ?

Aide médicale et caritative franco-ukrainienne Pour la soutenir, vous pouvez faire un don : par carte bancaire sur le site HelloAsso ; par chèque à l’ordre de « AMC FRANCE-UKRAINE » à envoyer à l’adresse AMC France-Ukraine, 17 rue Saint-Exupéry, 78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Où donner pour aider l’Ukraine ? Si vous souhaitez accueillir des réfugiés d’Ukraine chez vous, vous pouvez contacter l’association Aide médicale et caritative France Ukraine à cette adresse. Vous pouvez vous adresser à votre commune ou à des associations d’aide aux personnes en détresse (Secours Populaire, Croix Rouge, Secours Catholique, etc.).

Comment accueillir des réfugiés ukrainiens ?

Le ministère de la Transition écologique propose une FAQ sur l’accès au logement des déplacés d’Ukraine pour les Français souhaitant proposer un logement et les collectivités locales. Les réfugiés ukrainiens en France peuvent bénéficier d’une aide personnalisée au logement (APL).

Comment accueillir des ukrainiens en Loir-et-cher ?

Les ressortissants ukrainiens venant dans le Loir-et-Cher doivent contacter la préfecture pour obtenir toutes les informations liées à leur situation et à leur séjour sur le territoire.

Où sont accueillis les Ukrainiens ?

Sur les 5,4 millions d’Ukrainiens, près de six sur dix, selon le HCR, ont fui vers la Pologne, où se trouve de loin le plus grand nombre, bien que certains se rendent dans d’autres pays européens.

Où sont les réfugiés ukrainiens ? La plupart ont trouvé refuge dans les pays voisins à l’ouest de l’Ukraine : Pologne, Hongrie, Moldavie, Roumanie et Slovaquie. Beaucoup de personnes touchées cherchent refuge auprès de parents vivant à l’étranger.

Où sont accueillis les Ukrainiens en France ?

Ces difficultés sont d’autant plus grandes que les Ukrainiens sont concentrés dans les grandes villes ; 40 % d’entre eux se trouvent en PACA et en Ile-de-France. Avec 9 500 déplacés accueillis, Nice est la première ville « ukrainienne » de France.

Quelles sont les aides pour accueillir des réfugiés ukrainien ?

Vous pouvez bénéficier d’une aide entre 150 et 200 euros. Les personnes accueillant des hommes et des femmes d’Ukraine pourront bientôt bénéficier d’une allocation.