A Rosny-sous-Bois, le prolongement du métro a séduit le marché immobilier

Avec l’arrivée prévue de nouvelles infrastructures de transport en commun, Rosny-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, est en passe de devenir l’un des carrefours du Grand Paris. Les prix sont assortis.

A Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à quelques kilomètres à l’est de Paris, un changement majeur est prévu fin 2023 ou début 2024. La ville doit profiter du prolongement de la ligne 11 de l’Ile-de- France Métro, avec pas moins de trois stations sur son territoire – La Dhuys, Coteaux-Beauclair et Rosny-Bois-Perrier. De cette dernière nous arriverons ensuite directement au centre de la capitale, Châtelet-les-Halles, en 25 minutes environ.

L’impact se fait déjà sentir sur les prix de l’immobilier, qui ont augmenté de près de 25 % en cinq ans, selon Meilleurs Agents. Outre le phénomène « métro », Rosny profite du fait que pour les investisseurs plusieurs villes limitrophes du département, comme Montreuil, Noisy-le-Sec ou Romainville, ont perdu de leur attrait depuis l’instauration de la fin de l’encadrement des loyers. en 2021. Avec un rendement locatif brut moyen qui reste attractif malgré la hausse des prix : 5,2% pour le T2 selon Meilleurs Agents (loyer moyen au mètre carré pour ce type de bien, 18 euros).

Pour les acquéreurs à la recherche d’un logement, les maisons de ville – rares sur le marché – restent une priorité. « Un complexe résidentiel situé au centre attire les familles. Une maison de 80 mètres carrés avec un jardin de 350 mètres carrés y est vendue environ 459.000 euros », note Christophe Ribeiro, directeur de l’agence ERA de la ville.

En moyenne, un mètre carré se vend 4 133 euros pour un appartement et 4 377 euros pour une maison, selon Meilleurs Agents. Mais les prix varient beaucoup selon les quartiers. Boissière et Bois-Perrier, où arrivera le métro, sont en dessous de la moyenne (soit 3 842 euros et 3 496 euros, toutes bonnes choses confondues), alors qu’au centre on peut atteindre 4 563 euros.