Par Nathalie Daury-PainPublié le 15/09/2022 à 19:44 Mis à jour le 15/09/2022 à 19:45
Réunis en assemblée jeudi, les grévistes et la direction de Transdev ne sont pas encore parvenus à un accord. La grève continue
Ce jeudi 15 septembre, ce sont tous les grévistes et pas les seuls syndicats que la direction de l’opérateur de transport public du Pays Royannais a voulu rassembler.
Pour rappel, 25 chauffeurs de bus (sur un total de 35) ont entamé une grève le lundi 12 septembre. Au centre des revendications, la question salariale. Les discussions entre syndicats et direction ont déjà porté leurs fruits, puisque les chauffeurs ont déjà obtenu 100% de rémunération des heures absentes lors des sorties scolaires (contre 50% auparavant), un accord d’entreprise sur l’intéressement et une majoration de 1% sur les 5% déjà obtenus dans le cadre des mises à jour du réseau.
Une prime de 200 euros
Ce jeudi, la direction a offert une prime exceptionnelle de 200 euros pour le mois de décembre. Pour Jérôme Jardin, représentant de la CGT et François Hochart, représentant de la CFDT, la principale préoccupation est le taux horaire et la différence entre chauffeurs interurbains et urbains qui, de fait, ne bénéficient pas de la même convention collective. Sur le même sujet : nantais Crise des loueurs, prix du tramway au kilomètre : le transport se discute. « Nous voulons être payés au même niveau que nos collègues urbains, soit 11,87 euros bruts en début de carrière », précise Jérôme Jardin. « Nous sommes actuellement à 11,14 euros brut. »
Pour Xavier Lebossé, directeur de Transdev, « cette disparité salariale ne peut pas être rapidement homogénéisée sur fond de grève due aux différents accords collectifs. Je regrette que cette grève soit reconduite car elle est avant tout préjudiciable aux utilisateurs. »
Le directeur dit aussi qu’il envisage un forfait repas remis aux chauffeurs lors des déplacements scolaires au lieu d’un remboursement en termes réels comme c’est actuellement le cas. « C’est une proposition d’un des salariés et ça peut apporter un peu de pouvoir d’achat », conclut Xavier Lebossé.
Pour en savoir plus sur les interruptions, rendez-vous sur le site de Cara’bus.
