Au sommet de l’Etat, on préfère les jets de la République à la sobriété énergétique

La France brûle partout. En Bretagne, dans le Jura, et surtout en Gironde cet été 2022. A la Teste-de-Buch et à Landiras, les deux plus grands incendies de l’histoire du pays ont dévasté une grande partie des terres. A tel point que le président de la République a décidé de s’y rendre le 20 juillet, accompagné de son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour venir soutenir les pompiers qui combattent ces incendies. Emmanuel Macron explique sur place, comme de nombreux scientifiques, que ces incendies et leur intensité sont liés au réchauffement climatique : « De nombreux pays, dont la France, qui n’ont pas connu de grands incendies, connaissent une accélération des conséquences directes du changement climatique. Tout cela nécessitera de notre part des décisions structurelles. » Quelques jours plus tôt, lors d’une interview télévisée après le défilé militaire du 14 juillet, le président du pays avait annoncé : « Ensemble, nous devons entrer dans la logique de la sobriété ».

Cette logique n’a pas été pleinement intégrée dans le sommet national. Pour se rendre à la Teste-de-Buch, ils ont affrété deux Falcon 7X, des avions à réaction d’une dizaine de places appartenant à l’armée de l’air. Mais ce n’est pas tout. Après avoir salué les pompiers de la Teste-de-Bucha, Emmanuel Macron et Gérald Darmanin se dirigent à quelques kilomètres de là, à Langon près de Bordeaux, pour voir le poste de commandement gérant l’incendie de Landiras. Pendant ce temps, deux avions font la même chose, probablement vides, les attendant à Bordeaux.

Le 20 juillet, deux Faucons ont effectué ce mini-voyage à vide pour récupérer le président de la République et Gérald Darmanin.

Capture d’écran de l’échange ADBS

deux vols de 18 minutes ; aberration quand on sait que le décollage est une phase de vol particulièrement énergivore. Après la visite du chef de l’Etat et du ministre de l’intérieur au poste de commandement, le Falcon repart vers Tarbes. Le lendemain, le président est censé y regarder une étape du Tour de France. L’autre rentre à Paris le soir. En un après-midi de voyage, les deux avions ont rejeté au moins près de 6,5 tonnes de CO2 en soutien aux personnes luttant contre la cause directe du réchauffement climatique. C’est plus de trois fois ce que les Français devraient émettre en un an pour atteindre l’objectif de neutralité carbone [1]…

Une majorité des vols sont des déplacements intérieurs

Cet exemple n’est qu’un parmi tant d’autres. Dès le début de l’année 2022, Basta ! surveille au jour le jour l’activité des avions ET 60, un escadron de l’armée de l’air que les membres du gouvernement peuvent emprunter pour se déplacer. Celui-ci est composé de sept avions, six Falcon – des avions à réaction d’une dizaine de places – et de l’Airbus présidentiel et de trois hélicoptères. Le bilan de ces huit mois de contrôle est sans appel : les commandements de la sobriété énergétique ne s’appliquent pas à la conduite du président de la République et de certains membres du gouvernement. Depuis janvier, six avions ET60 ont effectué plus de 280 vols dans le cadre d’un voyage présidentiel ou ministériel, avec des émissions de CO2 estimées à au moins près de 800 tonnes. Cela représente à peu près l’empreinte carbone moyenne d’un Français… sur 72 ans de vie (pour plus de détails sur ces chiffres et notre enquête, consultez notre article méthodologie pour plus de détails). La grande majorité de ces vols (66,5 %) sont des vols intérieurs [2].

Outre l’impact écologique de ces usages, les coûts financiers sont également importants. Le prix moyen d’une heure de vol Falcon est d’environ 5 000 euros. Sur le même sujet : Saint-Léger-les-Vignes. Le service Covoit’tan sera mis en place en septembre. En 2018, la facture de transport aérien du réalisateur était de 12,5 millions d’euros [3]. Un chiffre en légère hausse de 2,5 % par rapport au quinquennat de François Hollande.

Voir l’article :
Aktioun Öffentlechen Transport salue les investissements du gouvernement et des CFL dans…

Un aller-retour à Angers… à deux jets

Il semble normal que le président de la République puisse voyager partout dans le monde avec son avion présidentiel ou avec l’un des Falcon spécialement conçus. Ce fut le cas, par exemple, lors de la tournée d’Emmanuel Macron en Afrique fin juillet, à Yaoundé, au Cameroun, puis au Bénin et en Guinée-Bissau. Accompagnés de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, ils se sont rendus en Afrique de l’Ouest à bord de trois ET60 : l’Airbus présidentiel, le Falcon 7X et le Falcon 900.

En revanche, cela semble une pratique plus discutable lorsque le trajet s’effectue à distance proche de la capitale. Par exemple, Emmanuel Macron s’est rendu à Angers le 15 mars accompagné de Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, et de Marlène Schiappo, alors ministre déléguée à la citoyenneté, où ils prévoyaient de visiter un centre d’accueil pour réfugiés ukrainiens. Ceci pourrez vous intéresser : Toulouse : pourquoi Tisséo augmente ses prix alors que Montpellier est libre. Rien, donc, qui ne soit un événement extraordinaire imprévu, comme cela pourrait être lors d’un attentat, par exemple. De plus, en dehors de cette visite, l’agenda du Président ce jour-là est dépourvu de tout impératif officiel.

Une vidéo fournie par Ouest France suite au déplacement montre les deux ministres attendant le Faucon du chef de l’Etat sur le tarmac de l’aéroport d’Angers-Macé. Ce que la vidéo ne montre pas, c’est qu’une dizaine de minutes plus tôt un autre avion était arrivé, qui devait transporter des ministres. Pour cette visite de quelques heures, deux Falcon ont effectué un aller-retour entre la capitale et Angers. Là encore, le coût écologique de cette manœuvre est astronomique : plus de 3,5 tonnes de CO2 ont été rejetées dans l’atmosphère. Or, la cité angevine n’est qu’à 1h25 de Paris en TGV, un transport qui coûte près de 150 fois moins cher pour ce trajet et par personne. Si l’on considère que le président de la République est la seule personne à bord de cet avion (sans lui l’avion n’aurait pas effectué ce trajet, contrairement au TGV), Emmanuel Macron a émis 1700 fois plus de CO2 que de voyager en train.

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Au sommet de l’État, pas de Bla Bla Jet

Cela semble être une constante. Quand Emmanuel Macron voyage accompagné d’un ou plusieurs ministres, ce n’est pas un avion, mais deux voire trois. Le 19 janvier 2022, le Président s’est rendu à Strasbourg (1h46 en TGV) pour prononcer un discours devant le Parlement européen, alors toujours en Alsace, pour présenter ses vœux aux troupes du camp militaire d’Oberhoffen en présence, entre autres, de la ministre des Armées, Florence Parly . Ce jour-là, pas moins de trois Falcon font l’aller-retour entre la capitale et l’Alsace dans la journée. Voir l’article : Trambus – FB Gard Lozère Lundi à partir de 6h sur la nouvelle ligne T2 de Paloma à Carémeau à Nîmes. 7,5 tonnes de CO2 sont émises en une journée. A titre de comparaison, c’est ce qu’une voiture essence neuve achetée en 2020 émet en moyenne sur près de 69 000 km [5].

Quelques semaines plus tard, le 10 février 2022, le président de la République annonçait l’avenir de la politique énergétique française lors d’un déplacement à Belfort. En redémarrant le programme nucléaire français, elle se fixe un objectif clair : produire une énergie décarbonée pour répondre au défi du changement climatique. A l’Assemblée on retrouve Agnès Pannier-Runacher, alors ministre de l’Industrie (aujourd’hui ministre de la Transition énergétique) et Barbara Pompili, alors ministre de la Transition écologique. Sur Twitter, le premier écrit : « Une belle journée pour notre industrie, notre indépendance énergétique et notre transition environnementale ». Deux Republic Falcons ont été envoyés pour ces postes. En fin d’après-midi, le président du pays repart vers Brest, où se déroule le sommet « Un Océan ». Le deuxième avion revient à Paris peu avant 20 heures. Ce double aller-retour émet 6 tonnes de carbone en une après-midi.

Autre exemple plus récent. Le 12 juillet, le Président se rend à Crolles près de Grenoble (3 h 01 en TGV). Il était accompagné de quatre ministres, Olivier Véran, Bruno Le Maire, Sylvie Retailleau et Olivier Becht. Il a visité les locaux du fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics et a présenté le plan France 2030, qui prévoit de gros investissements dans le secteur de l’électronique. Deux avions Falcon 7X effectuent des allers-retours entre la capitale et l’Isère dans la journée. Coût environnemental estimé de ce déménagement : 6,4 tonnes de C02.

Est-il courant que deux ou trois avions soient affrétés lorsque le président de la République voyage accompagné d’un ou plusieurs ministres ? « Nous avons essayé de nous en tenir à un seul avion pour les courts trajets. Sauf en cas d’urgence ou de plans très différents, on y est arrivé 9 fois sur 10 », raconte Frédéric Monteil, ancien conseiller adjoint de François Hollande pendant son quinquennat. Il poursuit, « mais comme les Falcon sont petits (14 places), cela veut dire qu’une partie de la délégation voyage différemment, en train ou en voiture. Ce n’est pas forcément facile, mais c’est possible. Il faut trancher. » Ni l’Elysée ni Matignon n’ont répondu à nos nombreuses questions.

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Des micro-vols de moins de… 20 minutes

Nos recherches révèlent également que parmi les nombreux vols intérieurs dédiés au transport national, certains servent à parcourir des distances dérisoires, quelques dizaines de kilomètres seulement. Le 9 juillet, la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne s’est rendue à Aix-en-Provence pour un discours d’une vingtaine de minutes lors d’une réunion économique en début d’après-midi. Falcon se rend à Aix-en-Provence. A peine terminé, elle fait 70 kilomètres pour assister à une représentation d’Iphigénie dans le cadre du Festival d’Avignon. Elle ne s’y est donc pas rendue en avion, qui était toujours à Aix au début de la représentation. Mais pendant que le Premier ministre assiste au spectacle, il s’envole pour… Avignon. Puis, en 10 minutes, il effectue un parcours d’environ 70 kilomètres. Après avoir pris le temps de saluer les artistes en coulisses, Elisabeth Borne repart, sûrement avec l’avion qui l’attend sur le tarmac de l’aéroport d’Avignon-Provence. Il repart à 22h40 et une heure plus tard, peu avant minuit, il atterrit à Paris.

Pour aller chercher Elisabeth Borne au Festival d’Avignon, le Faucon a effectué un micro vol entre Aix-en-Provence et Avignon.

Capture d’écran de l’échange ADBS

Autres protagonistes, même situation. Le 17 janvier, Emmanuel Macron et Agnès Pannier-Runacher se sont rendus dans l’est du pays pour visiter l’entreprise Alsachimie à Chalampé près de Mulhouse (2h 45 en TGV). Deux avions de la République arrivent à l’aéroport de Bâle-Mulhouse en début d’après-midi, repartant quelques heures plus tard pour… Strasbourg, où ils attendent le chef de l’Etat lors d’une cérémonie d’hommage au président du Parlement européen, M. A David Sassoli. Il faut compter 1h15 entre les deux villes en voiture à vitesse normale, une cinquantaine de minutes en train. Les Falcons ont cependant besoin d’une vingtaine de minutes pour parcourir la centaine de kilomètres qui séparent les deux villes. Si l’on ajoute à cela les transits de la destination vers les aéroports, le gain de temps au final semble négligeable.

Jean Castex, « une passion » pour les jets à l’encontre de sa propre circulaire

Le 10 avril, Jean Castex était attaché à faire un aller-retour avec Falcon à son domicile de Prades, histoire d’aller voter. Quelques semaines plus tôt, mi-février, Médiapart racontait sa « passion démesurée pour les avions de la République ». De février 2021 à février 2022, le site d’investigation a recensé pas moins de « 16 allers-retours particulièrement marquants car effectués entre des trajets vers des villes accessibles en 2h15 en train ou en voiture. » Cet article ne semble pas avoir modifié les comportements des anciens. premier ministre. Deux semaines après l’annonce, le Falcon effectue un aller-retour à Lyon (1h50 en TGV) le jour du départ de Jean Castex pour le site Sanofi de Neuville-sur-Saône. Quatre jours plus tard, l’avion de la République s’envole pour Dole (2 h 05 en TGV), quand l’ancien Premier ministre visite l’usine de jouets du Jura, à Arinthod. Le lendemain, le même avion atterrit à Paray-le-Monial en Saône-et-Loire (45 minutes en voiture depuis la gare du Creusot, accessible en 1h20 en TGV depuis Paris). Le département dans lequel Jean Castex se déplace le même jour.

Or, comme le soulignait Mediapart en février, c’est Jean Castex lui-même qui a signé en novembre 2020 une circulaire à l’attention des administrations de l’Etat « concernant la nouvelle gestion de la mobilité par l’Etat ». Celui-ci stipule que « les voyages en avion ne sont autorisés que si le temps de trajet en train dépasse trois heures ».

Dès la signature, il ressort que lui, le premier, l’a largement dépassée. Entre janvier et août 2022, on a dénombré pas moins de 38 vols aller-retour (pour 80 vols individuels, voir notre méthodologie) entre Paris et des villes à moins de 3 heures de train, très probablement effectués par des ministres ou le président du pays. Lors de ces allers-retours, on remarque la domination des deux villes européennes, Bruxelles et Strasbourg, situées respectivement à 1 h 22 et 1 h 46 en train.

Élisabeth Borne, deux trajets qui interrogent

Son successeur, Elisabeth Borne, semble moins adepte de ce mode de transport extrêmement polluant. Au premier semestre 2022, on n’a vu aucun voyage en jet qu’elle ferait en tant que ministre du Travail. Même constat dans les semaines qui ont suivi sa prise de fonction à Matignon.

Après tout, les bonnes résolutions semblent échouer avec le temps. Depuis le début de l’été, Basta ! identifié deux liaisons intérieures à quelques jours d’intervalle que l’habitant de Matignon a dû effectuer sur des avions républicains. Le 9 juillet, le parcours décrit ci-dessus est Paris/Aix-en-Provence/Avignon/Paris. Le 22 juillet, le premier ministre se rend à Vaulx-en-Velin, en banlieue lyonnaise, pour évoquer la question des « quartiers prioritaires » et des « inégalités de sort ». Malgré la ligne LGV reliant Paris à Lyon en moins de deux heures, le Falcon 7X effectue un aller-retour express (arrivée vers 17h, départ peu après 21h) dans la Ville Lumière pour coïncider avec les horaires de visite du Premier ministre.

Trois jours plus tard, le 25 juillet, Élisabeth Borne prépare une circulaire dans laquelle elle appelle les administrations de l’État « à engager immédiatement des mesures importantes pour réduire la consommation d’énergie et accélérer l’abandon des énergies fossiles ». Ces mesures sont nécessaires, non seulement pour améliorer notre sobriété énergétique, mais aussi pour montrer l’exemple et accepter les efforts demandés à toute la société ». Sur la question de la mobilité, il ajoute : « Je vous invite à promouvoir les pratiques de mobilité durable comme le covoiturage ou l’accès facile à vélo et le passage à des flottes de véhicules à très faibles émissions ».

D’importantes contraintes de sécurité ?

Existe-t-il vraiment des alternatives à l’utilisation d’avions républicains pour des personnalités politiques de cette importance ? « Toute organisation de voyage est terriblement compliquée. Le problème de sécurité est important. Pour le président de la République, se déplacer en transports en commun serait extrêmement compliqué et coûteux », soupire l’ancien député de l’Elysées sous François Hollande. Son ancien conseiller adjoint acquiesce : « Il ne faut pas oublier que le président de la république n’est pas un citoyen comme tout le monde. Après tout, c’est le chef d’une puissance nucléaire qui siège au Conseil de sécurité de l’ONU. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir le président coincé dans un train en plein air à l’autre bout du pays. »

Lors de l’enquête sur l’utilisation des Falcons menée par Jean Castex, Matignon a utilisé le même raisonnement auprès de Médiaparte : « Les déplacements du Premier ministre sont soumis à de nombreux impératifs : d’abord sécuritaires, liés même à la fonction de Premier ministre. Monsieur le Ministre, la disponibilité du Premier Ministre, qui doit avoir la possibilité, de revenir à Matignon à tout moment en cas d’urgence dans les délais impartis, la gestion du temps puisque son emploi du temps est très limité, l’optimisation de son temps reste une préoccupation, et la sobriété en termes de coût et d’impact environnemental.Par rapport à ces nombreuses limitations, ETEC offre [ancienne appellation ET60, ndlr] beaucoup plus de flexibilité.

Des alternatives plus sobres sont possibles

Si l’abandon total de l’utilisation de cette flotte d’avions semble impensable au regard des limitations évoquées ci-dessus, une utilisation plus modérée et écologiquement optimisée semble tout à fait envisageable. Le 11 août, Elisabeth Borne se rend à Hostens en Gironde, accompagnée du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Après plusieurs incendies dans la région, le déménagement est un signe d’urgence. Mais ce jour-là, aucun avion de la République ne se déplace vers la Gironde, ce qui laisse penser que le Premier ministre a choisi un autre mode de transport.

Même rôle, personne différente. Après la polémique suite au voyage retour avec Falcon aux élections de Prades, Jean Castex est rentré chez lui en avion pour voter au second tour de l’élection présidentielle, comme le rapporte Midi Libre. Un moyen de transport encore dans les airs, mais qui utilise entre 10 et 20 fois moins de gaz à effet de serre qu’un avion avec très peu de passagers.

Sur des trajets beaucoup plus longs, les ministres semblent pouvoir se passer de jets. Le 24 mai, Gérald Darmanin s’est rendu à Doha, au Qatar, pour participer au Salon international de la sécurité et de la protection civile. Aucun ET60 n’a voyagé au Moyen-Orient dans les jours entourant cette date, ce qui laisse penser que le ministre de l’Intérieur, qui n’hésite généralement pas à accepter des Falcon de la République, a opté cette fois pour un autre mode de transport, probablement un avion de ligne.

L’ancien président de la République, François Hollande, a également pris le train lors de sa prise de fonction. « Pendant la période du « président normal », avant l’intervention au Mali et la vague d’attentats, nous avons beaucoup voyagé en train, notamment vers Bruxelles. C’était certainement moins flexible, mais cela fonctionnait plutôt bien. Nous n’avons jamais eu de problème », raconte Frédéric Monteil.

La France vue du ciel pendant la campagne présidentielle

Emmanuel Macron ne semble pas avoir beaucoup d’enthousiasme pour les alternatives. Tous ses déplacements pendant la campagne présidentielle ont probablement été effectués dans le Falcon de la République : à Pau, Dijon, La Rochelle (pour le déplacement à Fouras-les-Bains), Quimper (pour le déplacement à Spezet), Mulhouse et Strasbourg, Marseille et enfin Cahors. Chaque fois qu’un candidat à la présidentielle voyage, le Faucon de la République fait un aller-retour depuis la capitale au moment opportun. Dans son agenda officiel, tous les déplacements précités ont lieu des jours sans impératifs liés à sa fonction.

Dans un bon mois, Emmanuel Macron a rejeté près de 25 tonnes de CO2 dans l’air rien qu’avec ces nominations, où il s’est présenté en tant que candidat. En revanche, le discours sur le terrain est tout autre : « Partout où on peut, quand il s’agit de trajets de moins de 2h30 et que le train est disponible, il faut inciter les gens à passer de l’avion au train. . » Ça pollue moins et c’est du bon sens », a-t-il déclaré à Fouras-les-Bains le 31 mars. Le 16 avril, lors d’une tournée d’intérim à Marseille, il enfonce le clou : « La politique que je mènerai dans les cinq prochaines années sera écologique ou ne le sera pas ». Qui sait, peut-être a-t-il pensé à cette phrase bien formée du Faucon qui l’a emmené à Marseille.

Pierre Jequier-Zalc

Quel est le prix d’un conteneur 20 pieds ?

Image de couverture : Christophe Andrieu

Quel est le coût moyen d’un conteneur maritime de 20 pieds ? Le prix moyen observé pour un conteneur 20 pieds est de 2 999 € HT pour un classe A étanche reconditionné. Cependant, cela peut être moins cher si vous optez pour un conteneur 20 pieds de classe inférieure pour le dernier trajet.

Quel est le prix d’un conteneur 40 pieds ?

Quel est le prix d’achat du conteneur ? Diverses entreprises s’occupent de la vente de conteneurs. Cependant, il n’est pas toujours facile de trouver et de choisir… Début 2022, le prix, le tarif, pour l’achat d’un container maritime en bon état tourne autour de 2500 ⬠HT pour 6m et 3300 ⬠HT pour 12m.

Quel est le prix d’un container d’occasion ?

43X2.59 et dimensions intérieures 12.03X2. 35X2.34. Les conteneurs 40′ sont disponibles à la vente ou à la location au prix suivant : 6€ jours calendaires en location, 1450€ en vente d’occasion et 3300€ en vente neuve.

Quel est le prix d’un container neuf ?

Combien coûte une vaisselle d’occasion ? Le prix d’un conteneur d’occasion varie en moyenne entre 1 000 et 5 000 euros, selon le modèle, les dimensions et l’état choisis. Cependant, il convient de noter que les modèles disponibles sur le marché sont majoritairement constitués de conteneurs maritimes.

Quels sont les inconvénients du transport ferroviaire ?

Un professionnel trouvera plus facilement un conteneur neuf ou une première série aux alentours de 3799€ HT pour un conteneur 20 pieds standard, tandis qu’un particulier optera pour un conteneur d’occasion de bonne qualité à 2499€ en moyenne pour un 20 pieds standard. conteneurâ ou même un dernier conteneur de voyageâ.. .

Le principal inconvénient du transport ferroviaire est le manque d’infrastructures. Cependant, le nombre limité de lieux de livraison augmente également cet inconvénient. Ce problème est encore plus grand si l’on considère qu’il n’y a pas de chemin de fer dans de nombreuses villes de notre pays.

  • Quels sont les avantages et les inconvénients du transport ferroviaire ? Le transport ferroviaire présente de nombreux avantages.
  • Un moyen de transport rapide et sûr…
  • Faibles coûts. …
  • Expédition en vrac…
  • Moyen de transport écologique. …
  • Dépendance au trafic routier dans certains cas. …

Quel est l’inconvénient du transport ferroviaire ?

Ne convient pas aux longs trajets et aux interruptions fréquentes.

Quels sont les inconvénients du transport ?

Le chargement et le déchargement intermédiaires impliquent des coûts plus élevés, plus d’usure et beaucoup de perte de temps. Le principal inconvénient du transport ferroviaire est le manque d’infrastructures. Cependant, le nombre limité de lieux de livraison augmente également cet inconvénient.

Quels problèmes posent le transport aérien ?

Points faibles du transport routier Les coûts de transport sont relativement élevés pour les longues distances. Le transport routier est destiné au transport de denrées périssables nécessitant une livraison rapide. Risques sur la route (accidents, incertitude sur le chemin,…)

Selon diverses études, le trafic aérien est responsable de 2 à 3 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle planétaire et est souvent mis en cause en matière de changement climatique.

Quels sont les inconvénients du transport aérien ?

Quel est l’impact des avions sur le changement climatique ? Il est produit principalement par la combustion du kérosène dans les moteurs d’avion, libérant du dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre qui s’accumule dans l’atmosphère et dont les émissions représentent 2,5 % des émissions anthropiques de CO2.

Quel est l’impact du transport aérien sur l’environnement ?

Bien que le rapide soit extrêmement flexible, il présente également des inconvénients, tels qu’une capacité limitée (il n’est pas possible de transporter à la fois de grandes quantités de marchandises et des objets plus volumineux) et des limitations dues à la distance, ce que ce type de transport n’est pas. ..