Bonus de 100 euros, aides aux communes… Le plan du gouvernement pour booster le covoiturage

Mardi, le gouvernement dévoilera plusieurs mesures pour le développement de l’autopartage sur de courtes distances. D’ici 2027, elle vise à atteindre l’objectif de trois millions de trajets quotidiens partagés. C’est trois fois plus qu’actuellement.

Bon pour le climat, bon pour le portefeuille. Pour décarboner la mobilité et réduire la pollution de l’air, le gouvernement envisage de retirer enfin le covoiturage de la vie quotidienne. Ce sont des trajets de moins de 80 kilomètres qui correspondent à des trajets domicile-travail. L’objectif : convaincre les utilisateurs réguliers de la voiture individuelle de partager leur voiture de course. La voiture est responsable de 17% des émissions de gaz à effet de serre en France. Avec une utilisation conjointe, on peut réduire les émissions de CO2 jusqu’à 30 %, et les économies peuvent atteindre jusqu’à 2 000 euros par an et par véhicule, affirme le gouvernement.

Après la mise en place en 2019 d’un plan national quotidien d’autopartage, mais mis à rude épreuve par la crise du Covid, les premières ébauches du plan « renforcé » pour la période 2023-2027 ont été présentées à la presse lundi soir. Il sera officiellement présenté ce mardi par les ministres Christophe Béchu, Agnès Pannier-Runacher et Clément Beaune. Ils se sont fixé pour objectif d’atteindre les trois millions de trajets quotidiens, soit cinq fois plus qu’aujourd’hui. Le plan de 150 millions d’euros est divisé en douze mesures, dont trois sont les principales.