Les usagers des transports en commun des quartiers Nazareth et Sacré-Coeur auront besoin d’un peu plus de marche pour se rendre à un arrêt de bus. Afin de limiter la limite de vitesse sur le boulevard et les retards occasionnés par les travaux sur le pont de la rivière Rimouski, Citébus a décidé de supprimer 9 des 20 arrêts menant au centre-ville.
Marie-Hélène Voyer n’a pas de permis de conduire, elle utilise régulièrement les transports en commun.
Désormais, il devra parcourir à pied un kilomètre des trois qui le séparent du lieu de travail avant de se présenter dans le bus.
Je trouve absurde de couper ce service alors qu’on a des problèmes de densification dans le secteur et qu’il faudrait favoriser les transports en commun pour des raisons écologiques évidentes.
Les points rouges sont les arrêts supprimés. Les modifications entreront en vigueur le 27 juin.
Photo : Source : site Citébus
La directrice de la Société des transports de Rimouski, Maude Bernier, a répondu qu’elle avait pris la moindre mauvaise décision. La route 31 accusait quatre minutes de retard toutes les heures en raison de travaux sur le pont de la rivière Rimouski, mais aussi depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle limite de vitesse, passant de 70 km/h à 50 km/h sur le boulevard et certaines rues résidentielles. .
Nous sommes arrivés avec huit minutes de retard lorsque nous sommes arrivés dès la première heure du matin, puis nous sommes allés à 12, 16 et ainsi de suite, donc l’utilisateur qui voulait prendre 11 ou 21 a dû attendre entre 30 et 45 minutes.
Ces changements sont permanents, ce que nous pouvons lire sur le site Web de l’organisation.
Cependant, Maude Bernier souhaite rétablir ces arrêts lorsque cela sera possible, c’est-à-dire lorsque la nouvelle destination sera mise en place, probablement au Cégep, et lorsque les travaux de réfection du pont seront terminés. Nous sommes encore dans trois ou quatre ans.
Marie-Hélène Voyer estime également que l’emplacement de son nouvel arrêt, le seul entreposé sur la rue Lausanne, est dans un endroit dangereux.
Marie-Hélène Voyer devra marcher un mille de chez elle au lieu de prendre l’autobus à quelques minutes dans le quartier Nazareth de Rimouskin.
Il n’y a pas de trottoirs ni d’aires d’attente et contrairement à d’autres rues résidentielles, la vitesse n’est pas descendue à 50 km/h.
Aussi, en hiver, de nombreux camions de déneigement empruntent cette artère pour se rendre au dépôt à neige de la ville.
« Je ne me sens pas en sécurité dans mon autobus avec mes enfants. J’essaie de leur enseigner de saines habitudes de transport actif. »
Citébus devra également présenter un bilan de ses circuits d’ici fin 2022.
