COVID 19. Il n’y a pas de remboursement de l’obligation du port du masque, affirme le ministre de la Santé

Le ministre de la Santé François Braun a déclaré dimanche qu’il ne souhaitait pas instaurer pour l’instant le port obligatoire du masque dans les transports en commun, malgré les mises en garde des scientifiques sur la co-occurrence des épidémies de Covid-19, de grippe et de bronchiolite.

« J’en appelle à la responsabilité. En général, je ne suis pas favorable à la coercition (…). Je fais confiance aux Français », a-t-il déclaré sur BFMTV.

La France est dans une situation « compliquée » depuis plusieurs jours, dit-il, en raison de la propagation du virus de la bronchiolite, qui sature actuellement les services de pédiatrie, de la montée du virus de la grippe, déjà très présent dans l’ouest de la France, et de la propagation accélérée du coronavirus.

Vendredi, la Santé publique française a mis en garde contre une augmentation du nombre de campagnes SOS Médecins et de visites d’urgence liées aux cas de Covid-19.

Cette accélération a conduit certains scientifiques, comme Brigitte Autran, présidente de la Commission de veille et de prévision des risques sanitaires, dans le Journal du Dimanche, ou encore l’Académie nationale de médecine, à appeler à la réintroduction du port du masque dans les villes fermées.

Cependant, les services hospitaliers adultes ne sont pas encore saturés pour exiger un retour au port du masque, selon le ministre de la Santé, qui dit suivre de près l’évolution des trois épidémies.

Le pic de l’épidémie de bronchiolite devrait être bientôt atteint, a-t-il dit. Le virus de la grippe semble bien réagir au vaccin proposé cette année, a-t-il ajouté.

François Braun déconseille donc actuellement « très fortement le port du masque » et appelle les Français à renforcer les gestes barrières et les vaccinations.

Jusqu’à présent, seuls 7,2% des personnes âgées de 60 à 79 ans et 9,4% des personnes âgées de 80 ans et plus ont reçu un stimulant adapté à la version Omicron (respectivement 10,0% et 11,3% des bénéficiaires), selon les données de santé publique française publiées sur Vendredi.

« C’est beaucoup trop peu », a déclaré le ministre.

Chaque jour, la rédaction apporte sa série quotidienne d’informations angevines pour vous apporter le top de l’actualité du jour. Si vous avez une information urgente et pratique, n’hésitez pas à nous la transmettre à redaction@my-angers.