Le service de bus, qui devrait retrouver quasiment son niveau de 2019, n’est actuellement que partiellement assuré par la RATP.
Ce jeudi, en raison d’une grève déclenchée par tous les syndicats de la RATP, les transports en commun connaissent d’importantes perturbations à Paris. En surface, seul un bus sur trois, en moyenne, était attendu. Les grévistes réclament de meilleures conditions de travail et des salaires plus élevés.
Depuis la rentrée, les difficultés rencontrées sur le réseau de bus ne sont plus un secret pour personne. Mi-octobre, Libération, comme d’autres médias, racontait le manque d’effectifs et les difficultés liées à l’ouverture à la concurrence rencontrées par la RATP, qui assure les liaisons vers Paris et la petite couronne. En septembre, « 26% de son offre de transport » n’avaient pas été assurés dans ces deux zones, écrivait Libé, soit « un bus sur quatre aux abonnés absents ». « Dans le reste de la région, c’est 10% de la prestation qui n’a pas été réalisée », pouvait-on lire.
Contactée par CheckNews, Ile-de-France Mobilité (IDFM), l’autorité de régulation des transports qui surveille la qualité du service rendu, indique que cette proportion n’a pas évolué. « Le taux de réalisation de l’offre commandée [par IDFM, ndlr] était encore de 75 % en octobre » sur le réseau de bus RATP, nous précise-t-on. Ces mauvais résultats, selon l’IDFM, s’expliquent par des causes internes (comme le manque de chauffeurs, divers problèmes de fonctionnement), mais aussi par des causes externes, comme les mouvements sociaux.
Contrairement au métro, où l’offre commandée par l’autorité de régulation des transports, Ile-de-France Mobilités n’était pas encore revenue au niveau d’avant le Covid, à la rentrée, le nombre de kilomètres marchands commandés à la RATP est quasiment identique à celui de 2019. Au total, 47 millions de kilomètres ont été commandés à Paris fin 2022, contre 51 en 2019 et 133 en petite couronne (soit autant qu’en 2019). Ainsi, le nombre de bus devrait théoriquement être identique à celui d’avant la crise sanitaire.
Celle du salarié du privé ou de l’indépendant représente 50 % du dernier salaire, contre 75 % pour celle appartenant à la fonction publique. Les chauffeurs salariés dépendant du régime général peuvent prendre leur retraite à 60 ans conformément à la loi.
Quand la grève de la RATP ?
Mouvement social RATP du 10 novembre 2022. Sur le même sujet : VIDEO – A quoi ressemblera Clermont Métropole avec le projet InspiRe ?.
Pourquoi la RATP est-elle en grève ? Les syndicats, très puissants au sein de la RATP, justifient ces grèves massives par des salaires trop bas et des conditions de travail qui se dégradent.
Comment se mettre en grève RATP ?
Déclaration d’entrée en grève Le salarié doit déclarer son entrée dans le mouvement de grève au moins 48 heures avant son entrée effective dans le mouvement. Lorsqu’il fait sa déclaration d’entrée en grève, il doit préciser la date et l’heure auxquelles il entrera dans le mouvement de grève.
Pourquoi grève 18 octobre 2022 ?
Manifestations pour les augmentations de salaire et contre la réquisition des grévistes dans les raffineries. Ceci pourrez vous intéresser : Manque de carburant : pas de transport gratuit en région PACA. Manifestations organisées par la CGT, FO, Solidaire, FSU et des organisations de jeunesse, deux jours après la marche contre la vie chère organisée par les partis de gauche.
Qui fabrique les bus de la RATP ?
Autobus bleu. En 2015, le groupe français Bolloré a implanté une usine d’assemblage de bus électriques à Ergué-Gabéric (Finistère). Les premiers bus produits sont les Bluebus pour la RATP. Voir l’article : Haute Savoie. Rumilly : un bilan d’activité 2021 positif pour le réseau de transport en commun J’ybus. L’usine assemble des bus électriques de 6 et 12 mètres.
Qui fabrique les bus électriques ?
Qui fabrique les bus RATP ?
La part de la RATP dans l’exploitation de ce réseau est reprise par Veolia Transport, qui exploite désormais l’ensemble des 600 lignes du réseau de bus TRA, à l’exception de la ligne 652 (Castor).
Qui gère les transports parisiens ?
La RATP a notamment pour objet l’exploitation des services de transport en commun en Île-de-France et sa mission fixée par la loi n° 2009-1503 du 8 décembre 2009 relative à l’organisation et à la régulation des transports ferroviaires (loi ORTF) pour être le gestionnaire de l’infrastructure des réseaux de transport public…
Pourquoi ouverture concurrence SNCF ?
Un coût pour le contribuable. Opposés à l’ouverture à la concurrence, plusieurs syndicats SNCF pointent son coût pour le contribuable. L’objectif était de baisser les coûts, note Didier Mathis, de l’Unsa.
Pourquoi ouvrir la concurrence à la SNCF ? En tant que mode de transport éco-responsable avec un impact écologique bien moindre que d’autres modes de transport comme la voiture ou l’avion, l’ouverture à la concurrence doit contribuer à l’attractivité du transport ferroviaire et ainsi favoriser sa part modale en France pour le transport de voyageurs. .
Pourquoi la SNCF avait le monopole ?
La construction de la première ligne à grande vitesse entre Paris et Lyon fera ainsi l’objet d’une concession spécifique à la SNCF. Sur ce réseau, la SNCF s’assure alors un monopole de fait, mais pas de droit, son cahier des charges l’obligeant à accepter des trains d’autres réseaux.
Pourquoi la SNCF A-t-elle un avantage sur tous ses concurrents potentiels ?
Il concerne les services non subventionnés, les lignes à grande vitesse par exemple. Dans ce cas, pas besoin d’appel d’offres. Depuis décembre 2020, les concurrents de la SNCF ont également le droit d’utiliser ces lignes.
