Essonne : enfer pour les usagers d’aller et venir à l’université Paris-Saclay

Chaque jour, des files interminables de personnes attendent de monter dans le bus. [©DR]

Publié

20/09/2022 à 17:31 –

Actualisé

21/09/2022 à 14h25

Depuis la rentrée, les usagers qui empruntent les transports en commun franciliens pour aller (et revenir) à l’université Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette, dans l’Essonne (91), vivent l’enfer. Coincés dans cet environnement instable, ils sont frustrés par le manque de solutions qui s’offrent à eux.

Les images parlent d’elles-mêmes : files interminables de personnes, attendant de monter dans le bus… qui n’est jamais venu. C’est le quotidien devenu insupportable pour plusieurs milliers d’usagers des transports en commun, qui doivent aller et venir chaque jour à l’Université Paris-Saclay (91).

Gare routière du Guichet, septembre 2022. Situation choquante. La @RATP n’est désormais plus en mesure d’honorer le contrat de @ParisSaclay jusqu’à fin 2021, alors que l’établissement @UnivParisSaclay est en plein développement. https://t.co/TduIFBxi4n pic.twitter.com/EEIuAsizgO

«Une situation catastrophique»

– Tara Tetontrin (@tara_tetontrin) 15 septembre 2022 Lire aussi : Transports en Ile-de-France : Valérie Pécresse réclame 4 milliards à l’Etat.

Parmi eux, Clément décrit une « catastrophe monstrueuse » pour « des centaines de voyageurs » tentant de rejoindre le pôle universitaire de Saclay, avec lycées et collèges, depuis la gare RER du Guichet, à Orsay (91). Au total, environ 2,5 km qu’il est parfois préférable de faire à pied, soit 30 minutes de marche, au lieu d’attendre un bus qui ne viendra pas.

Selon cet étudiant en médecine universitaire, « les quelques lignes qui permettent ce déplacement utilisent du matériel ancien et très petit », et ce, alors que « les fréquences sont irrégulières » et « l’information voyageurs est inexistante voire erronée ah ».

Une situation jugée « catastrophique » par Grégoire de Lasterie, président de l’agglomération Paris-Saclay, qui explique que ses services reçoivent chaque jour « des centaines de messages d’usagers en colère ». Mais celui qui n’est pas l’envoyé spécial du mouvement permanent de la Région Ile-de-France s’en prend à la RATP.

Même discours de la part des élus de l’agglomération, qui assurent que dans un communiqué « pour mettre en oeuvre tout ce qui est possible, nous nous engageons dans […] l’indemnisation ».

Car c’est bien la Régie des transports de Paris, via sa filiale RATP Cap, qui a repris le 1er août la gestion des transports publics de ce territoire. Le transfert d’un des autres chauffeurs, qui a entraîné la perte de nombreux chauffeurs de bus. Si ce dernier avait la possibilité d’être transféré chez le nouvel opérateur, explique la RATP, tout n’est pas ainsi.

Résultat : « des perturbations attendues dans les semaines à venir » sur les lignes de bus « en raison de problèmes de recrutement de chauffeurs », prévient la RATP. Depuis cette semaine, des dizaines de chauffeurs intérimaires ont été affectés au réseau, selon le groupe, qui assure que 95% de l’offre quotidienne est maintenue.

En raison de problèmes de recrutement de chauffeurs, des perturbations sont à prévoir dans les prochaines semaines sur vos lignes de bus.

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