FAITS DU SOIR Les gendarmes apparaissent dans d’autres missions

Hier une opération a été organisée pour protéger les transports scolaires et les transports en commun de la commune de Marguerittes. Les gendarmes étaient sortis pour une action de routine pour eux mais cela a surpris les usagers.

Le lieutenant-colonel Inès Rommel, qui est le commandant de la compagnie de Nîmes, est venu à Marguerittes pour aider le groupe là-bas. En compagnie d’agents de contrôle du réseau Tango, les gendarmes gardaient les transports et effectuaient des contrôles sur les usagers.

« C’est une activité qui vise à faire faire aux gens leurs déplacements quotidiens dans les grandes villes en transports en commun. Nous le faisons régulièrement pour montrer notre présence sur le terrain avec les bus scolaires mais aussi dans les écoles. Nous coordonnons ces actions avec la police municipale si nécessaire et les gestionnaires de transport. »

Ce vendredi après-midi est le rendez-vous des week-ends et des vacances à proximité du collège de Lou Castellas à Marguerittes. Les jeunes s’ébrouent sans se faire de mal, les cris volent dans l’air et certains, plus que d’autres, n’ont pas besoin d’observer les bonnes manières. « Ici, il y a des gendarmes ! C’est à toi ! », demande un collégien qui s’inquiète de la présence de « Pandore » près de sa classe.

L’un s’approche du lieutenant-colonel et lui demande : « Êtes-vous le commandant ? « Il s’avère que la jeunesse apprécie la gendarmerie et aimerait déjà faire carrière. En plus, la peur de l’uniforme met toutes ses provinces en 6e. » Pourquoi sont-ils là ? Il s’est passé quelque chose de grave ? Qui est mort? « Personne, eh bien, les gendarmes sont là aussi pour changer l’image qu’on peut avoir d’eux, de leurs activités et de leur travail.

« Cela semble important mais on peut aussi porter des vêtements civils dans les bus pour identifier les fauteurs de troubles. On a une opération très diversifiée et les réservistes viennent aussi nous renforcer dans ces activités. Parfois on visite aussi le groupe canin », rappelle le Lt. Le colonel Rommel.

Pour ce dispositif, douze gendarmes travaillent ? Bien qu’il ne se passe pas grand-chose et que les jeunes soient relativement discrets, ils ont un œil partout. « Nous sommes maîtres du fait de tous ces efforts pour être là. Nous entretenons des relations régulières avec les responsables des transports pour orienter nos actions en fonction de leurs points de vue, nous nous adaptons et coopérons avec différentes situations pour améliorer le travail. »

Le collège est terminé, mis dans un autre lieu de contrôle. A la gare routière de La Poche, entre Marguerites et Nîmes, à proximité de l’embranchement Nîmes-Est. Sur le réseau Tango, les choses peuvent vite mal tourner. Même si nous ne sommes pas allés à Nîmes, les habitants n’ont pas toujours l’habitude de vérifier ces choses à l’improviste.

La petite fille se demande pourquoi elle devrait être examinée à nouveau. Il monte dans les tours, les gendarmes viennent aider le commandant et le font descendre du bus. Il les filme avec son smartphone, jette son sac, s’assied et pleure. « Son comportement est inhabituel et nous avons réalisé qu’il pouvait avoir d’autres problèmes graves, alors nous le conseillons et essayons de l’aider. Oui, les gendarmes sont là pour maintenir l’ordre mais aussi pour comprendre ce qui peut se cacher dans les tripes et les crânes des personnes qu’ils contrôlent.

Une quinzaine de bus sont passés sous l’œil expert des commandants du réseau Tango et des gendarmes de la brigade Marguerittes. Il n’y a pas de sanctions de la part des gendarmes, notamment de la part des autorités Tango… Les usagers qui ont joué gagnent parfois, ce vendredi, ils ont perdu.