Financer et revitaliser le transport collectif – L’Association du transport urbain du Québec salue la nomination d’un nouveau ministre des Transports et de la Mobilité durable

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, /CNW/ – L’Association des transports urbains du Québec (ATUQ) salue la nomination de Mme Geneviève Guilbault au poste de vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable et l’invite à poursuivre son travail en étroite collaboration avec l’Association pour trouver des solutions durables aux grands défis financiers auxquels ses membres sont confrontés, surtout depuis la pandémie.

« Nous voulons travailler avec le gouvernement pour obtenir un financement suffisant, durable et prévisible pour éviter de réduire les services à la population, ce qui irait à l’encontre d’une des mesures de la Politique de mobilité durable qui mise sur l’augmentation de l’offre de services pour réduire les GES. . », explique Marc Denault, président de l’ATUQ et de la Société de transport de Sherbrooke « L’inflation, la hausse du prix du carburant et la perte de revenus des clients s’additionnent et aggravent la situation financière précaire de nos membres. Les prochaines années s’annoncent très difficiles pour les finances des entreprises de transport ».

Plus tôt cette année, les membres de l’ATUQ ont accueilli favorablement une invitation du ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, à travailler avec le gouvernement et les municipalités à la table de travail sur le cadre financier 2023-2028. « Alors que des mesures de chantier sur le financement des transports en commun sont attendues prochainement et que le gouvernement élabore un cadre financier quinquennal, l’ATUQ souligne l’importance de trouver des solutions à très court terme pour terminer 2022 et équilibrer le budget 2023 de plusieurs transports en commun », a ajouté le Président de l’ATUQ.

La congestion routière semble s’intensifier et la conduite en solo augmente, contrairement aux objectifs de la politique de mobilité durable du gouvernement du Québec. « Nous devons rapidement mettre en place les moyens de relancer les transports en commun, notamment par l’amélioration de l’offre de service. Des clients de partout au Québec embarqueront dans les autobus, les trains et le métro si le service est attrayant et répond à leurs nouveaux besoins de mobilité. Il ne faut pas, sous prétexte d’une baisse temporaire du nombre de passagers, réduire les fonds et provoquer une réduction des services. Les gens ne reviendront pas sur nos réseaux et ne feront pas de transfert modal vers les transports en commun », poursuit Marc Denault.

Pourquoi investir dans les transports en commun ?

Chaque jour, les membres de l’ATUQ transportent des dizaines de milliers de personnes en transport régulier et en transport adapté dans les neuf plus grandes villes du Québec et la grande région métropolitaine de Montréal. Cela représente plus de 60 % de la population québécoise et 99 % des déplacements en transport en commun au Québec.

« Plusieurs secteurs peuvent contribuer au développement durable du Québec comme transport collectif, que ce soit sur le plan économique, social ou environnemental. C’est un véritable allié du gouvernement et il mérite d’avoir les moyens d’un déploiement complet, qui font actuellement défaut. Au fond, le transport en commun est un investissement et non une dépense, car il permet un retour important sur l’économie, le niveau social et l’environnement du Québec », conclut le président de l’ATUQ.

À propos de l’ATUQ L’Association des transports urbains du Québec (ATUQ) représente neuf entreprises de transport en commun (STC) du Québec et exo desservant les plus grandes villes de la province, soit Montréal, Québec, Lévis, Laval, Longueuil, Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Sherbrooke . Ensemble, ils représentent plus de 60 % de la population québécoise et 99 % des déplacements en transport en commun au Québec.

SOURCE Association des transports de la ville de Québec