France : manifestations et interruptions dans les transports en commun

Quarante-huit heures après une marche contre la vie chère organisée à Paris, les salariés de toute la France ont été appelés à manifester, mardi 18 octobre, pour des augmentations de salaire et contre les revendications des grévistes des raffineries Au total, 107.000 personnes ont manifesté à travers la France, selon le ministère de l’Intérieur, « près de 300.000 » selon la CGT, qui s’est organisée avec d’autres syndicats et organisations de jeunesse.

De la fonction publique à l’énergie en passant par les transports publics, de nombreux secteurs ont répondu à l’appel du syndicat. Des perturbations des transports publics, notamment des trains régionaux, ainsi que des réseaux franciliens exploités par la SNCF ont été constatées.

A Paris, le cortège est parti vers 14h30 de la place d’Italie, dans le 13e arrondissement, à la place Vauban, près des Invalides. Le tout dans une ambiance familiale, où chants et slogans ont été scandés pour dénoncer les bas salaires et les conditions de travail, de plus en plus dégradées selon les manifestants, rapporte notre journaliste Lucie Bouteloup.

Dans le cortège parisien, les grévistes réclament une redistribution des richesses.

Nous sommes déçus que les propriétaires d’entreprise ne veuillent pas partager un peu plus de la richesse enregistrée. Maintenant, nous avons une SNCF qui, au premier semestre, a obtenu plus d’un milliard de bénéfices ; une compagnie qui décide que ces chemins de fer perdent à nouveau du pouvoir d’achat. Alors, la mobilisation est une seule revendication : réouverture des négociations et révision des salaires pour 2022.

Un manifestant s’exprime dans le micro de RFI

Le problème des émeutes à la RATP est toujours le même : on a l’impression que les syndicats sont de mèche avec le gouvernement.

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Selon la CGT, le cortège a rassemblé plus de 70 000 manifestants, 13 000 selon la police.