Gratuité des transports en commun : un choix controversé

Près de quarante collectivités ont opté pour un accès complet aux communications publiques gratuites. Quant aux grandes villes (plus de 1,5 million d’habitants), elles tenteront des transports ciblés et indirects qui entraîneront tout ou partie des frais d’inscription dans les transports en commun pour certaines franges de la population. . Les arguments avancés par les villes qui ont opté pour l’espace gratuit pour leur réseau de transport sont multiples : améliorer la desserte du réseau de bus parfois moins fréquent ; assurer le libre accès à tous les transports sans discrimination ; limiter l’utilisation de la voiture et ainsi rendre la voiture plus propre ; améliorer la mobilité dans le général et l’attractivité des centres spéciaux. Or, cette mesure fait débat au sein des Autorités organisatrices de mobilité (AOM), gestionnaires déconcentrés des transports : pour certains, la gratuité des transports fera peser un risque de perte de capacité d’investissement et de développement des transports, ou un risque de transfert de ces coûts aux contribuables. Face aux arguments des uns et des autres, Vie-publique.fr propose un tour d’horizon des différentes formes de gratuité qui existent sur le territoire du pays mais aussi de leur impact sur les niveaux de participation, la qualité des transports et l’acceptation du public. 376 villes desservies par la gratuité des transports L’Observatoire des villes gratuites définit la gratuité des transports pour de nombreux usagers comme suit : « un réseau au sein de nombreux usagers, c’est-à-dire au moins des habitants et le plus souvent des visiteurs, bénéficie sans payer des services réguliers de transport en commun. dans les locaux d’une commune, d’une intercommunalité ou du territoire couvert couverts par les autorités de régulation des transports ». 35 réseaux sur le territoire national répondent à cette définition de la gratuité. Au total, ce sont 376 communes desservies par les transports gratuits. Parmi elles, on dénombre quatre agglomérations de plus de 100 000 habitants : Dunkerque, Niort, Aubagne , Calais Neuf groupements de communes moyennes (entre 50 000 et 100 000 habitants) : Libourne, Compiègne, Vitré, Castres, Châteauroux, Gaillac, Levallois, Gap et Villeneuve-sur-Lot Quelle est l’organisation des transports ? transports en commun sans titre de transport, la partie est donnée aux grandes entreprises nationales de transport (Transdev, Kéolis, RATP Dev).20% est géré par les communes érigées en Autorités Organisatrices.Depuis la loi d’intégration des mobilités (loi sur le nouvelle organisation nationale de la République de 2015 prolongée par la loi d’orientation mobilité de 2019), qui est dans l’AOM le souverain et, par conséquent, fi Comment financer le transport dans leurs juridictions. Cette compétence peut être confiée aux AOM présentes sur le territoire du pays mais aussi à d’autres types de collectivités territoriales (régionales, départementales, centrales, etc.) ou transférée à des groupements organisateurs. Entre la liberté totale et le manque de part La ville dans la ville de Dunkerque, qui a opté pour la totalité des places disponibles dans son réseau depuis septembre 2018 (18 lignes de bus couvrant 644 kilomètres) d’un exemple de place libre dans une grande ville ( environ 198 000 personnes). L’exploitation du réseau de transport est confiée à une coentreprise filiale d’un groupe de transport (Véolia Trandev). Après avoir testé la gratuité des transports en commun les samedis et dimanches, elle sera étendue aux moins de 18 ans et plus. u de 65 en semaine, la ville de Montpellier (450 000 habitants) choisit pour le montant total des déplacements des Montpelliérains à partir de 2023. d’ouvrir la gratuité des transports à tous ses habitants. Le prix pour l’organisation est estimé à 24 millions d’euros (8,2 millions d’euros avant la mise en place du montant de l’espace gratuit). Pour expliquer cette décision, le vice-président de la ville souligne le niveau élevé de non-utilisation (40 % des bénéficiaires n’utilisent pas le remboursement) et la nécessité d’améliorer la mobilité des meilleurs habitants alors fatigués. Un exemple en Europe : la ville de Tallinn (Estonie) Parmi les exemples de villes étrangères qui ont testé le nombre d’entrée gratuite (des centaines de villes dans le monde), Tallinn (410 000 habitants), la capitale de l’Estonie, la plus grande congrégation. Son transport comprend 5 lignes de tramway, 8 lignes de tramway électrique et 57 bus. Depuis la mise en place des espaces ouverts en 2013, une augmentation de la fréquentation du réseau est constatée, notamment dans les quartiers populaires éloignés de la ville. 50% des habitants de la ville utilisent les transports en commun. Au lieu de payer totalement sans la marque, certains AOM optent pour une partie gratuite en maintenant un système de marque mais en supportant tout ou partie du prix de l’abonnement pour l’utilisateur. Cet accompagnement permet de cibler des groupes de la population (jeunes, personnes âgées, chômeurs, personnes à faibles revenus, bénéficiaires d’allocations pour personnes handicapées, etc.), de réserver l’entrée à des moments particuliers (forte pollution, nuit, week-end), ou une partie du réseau. Le choix de nombreuses grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Montpellier, qui utilisent la sortie « solidaire » pas libre. Valencienne Métropole et la Communauté d’Agglomération du Port du Hainaut (82 communes et 355 655 habitants) ont décidé d’étendre l’accès à la gratuité à tous les jeunes jusqu’à 25 ans (soutien à « l’abonnement » Pass&Go) ». Nantes et Rouen teste depuis un an une liaison gratuite accessible à tous, les samedis ou samedis-dimanches.Opinion partagéeL’Union des voyageurs contre la gratuité Lors de l’évaluation menée dans le cadre du Sénat sur la gratuité des transports publics, la Fédération nationale des Les associations d’usagers des transports (FNAUT) et l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP) ont exprimé leur réticence à la gratuité totale et l’UTP évoque le risque de décourager les investissements dans les transports sans moyens. tickets et l’incapacité des grandes villes à utiliser ce système en raison de leur forte dépendance à ces ressources. Ils recommandent de poursuivre l’amélioration de la qualité et de la quantité des transports et l’intégration gratuite avec des prestations sociales basées sur les faibles revenus. Ils soutiennent également que le transport gratuit ouvert à tous, y compris les non-résidents, fera supporter le coût du transport aux contribuables locaux. Qu’en pensent les gens qui y vivent ? Une enquête d’opinion menée auprès de la population de Dunkerque montre une satisfaction générale, notamment des jeunes Dunkerquois âgés de 15 à 25 ans, selon le nombre d’opportunités gratuites depuis 2018. effet de l’élimination des inégalités ; plus actif; amélioration des services de transport vie ressuscitée; la levée de certains freins liés à l’utilisation du bus de paiement et à la « peur » du chèque ; trier les options d’autobus et de transport en commun pour les jeunes; la réappropriation des transports en commun par les jeunes. Mais l’argument de la gratuité des transports semble avoir peu d’emprise sur les automobilistes – généralement un groupe plus âgé – qui sont plus attachés à leurs habitudes de déplacement, mais plus dans une ville qui « utilise la voiture c’est facile » par rapport à la grande ville. Cependant, la recherche montre que les jeunes ne sont plus disposés à passer le permis de conduire, marquant une rupture avec leurs parents. L’entretien réalisé dans le cadre de l’enquête du Sénat montre que bien que les utilisateurs soient les plus intéressés par l’idée d’une suppression totale (83 %), ils souhaitent voir une amélioration plus de l’offre est là. Qu’est-ce que la recherche ? D’un point de vue économique, le maintien du montant de la gratuité des transports pour chaque AOM dépend de la part des revenus de la billetterie dans le financement des transports, constatée par l’Observatoire des villes gratuites. En moyenne, le ticket représente 30% du coût final du transport, mais il y a une grande différence allant de 10% pour les transports en commun à près de 40% pour relier plus de 400 000 habitants. Les investissements nécessaires à l’entretien des équipements et des infrastructures sont financés par la dette municipale et les contributions des entreprises publiques ou privées à travers le paiement des transports (fourniture des entreprises de plus de dix salariés). Quelles sont les implications pour le développement des réseaux de transport ? Dans un communiqué sur la gratuité des transports publié en 2022, la Fondation Jean Jaurès su étudier l’effet du passage à la gratuité sur la quantité et la qualité des équipements dans les villes mises en place. Il observe différentes situations : une réduction de l’offre comme Niort, mais avec un ajustement des moyens de transports disponibles (suppression de certains exemplaires liés à une offre bi-arrondissement) ; une pénurie d’approvisionnement est provoquée par la volonté des municipalités de réduire l’impôt sur les sociétés afin d’obtenir une attractivité économique. C’est le cas de la ville de Vitré qui a limité la gratuité à un espace étudiant, hors transport scolaire. Pour les salariés, l’offre de transport reste payante ; de ne pas réduire ou maintenir l’offre dans certaines villes comme Dunkerque, Gap ou Aubagne où le réseau s’est développé en qualité et en quantité, mais l’apport financier des entreprises s’accroît. Quelle est la valeur de l’environnement ? Selon le rapport 2019 du Sénat sur la gratuité des transports en commun, le passage de la voiture particulière aux transports en commun dans les trois villes étudiées qui utilisaient les transports en commun (Aubagne, Tallinn et Chengdu en Chine) est limité. Dans ces trois études, la gratuité des déplacements « ne semble pas suffisante pour opérer un vrai changement », la gratuité des déplacements ne remet pas en cause le niveau de trafic et ne limite pas le trafic. En plus de relier les automobilistes à leur moyen de transport, la gratuité des déplacements ne résout pas le problème de l’éloignement d’un réseau de transport pour les personnes les plus éloignées. A Châteauroux par exemple, le changement de chauffeurs vers les transports en commun depuis l’instauration de la liberté d’achat est inférieur à 1 %. Les déviations de circulation préoccupent de nombreux piétons ou cyclistes qui utilisent les transports en commun depuis le passage à la gratuité. je la décision Pour beaucoup, les villes qui ont fait le choix de l’espace libre comptent moins de 150 000 habitants. Ils disposent d’un réseau de bus souvent peu utilisé, et doublent parfois l’offre de transport entre le village et la région (système de bus) avec une petite partie des recettes du ticket dans le coût d’exploitation du transport. . Dans les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille), plus dépendantes financièrement des revenus de la billetterie (de 25 % à environ 40 % du financement des transports), la mise en place de la gratuité des transports doit s’accompagner d’une extension du réseau pour décourager les l’afflux de nouveaux voyageurs et rendre l’offre de transport intéressante. Pour le transport dans les villes de moins de 50 000 habitants, le choix de la gratuité est souvent motivé par des revenus de billetterie très faibles qui n’incluent parfois pas les coûts associés à l’infrastructure de billetterie.

Près de quarante collectivités ont opté pour un accès complet aux communications publiques gratuites. Quant aux grandes villes (plus de 1,5 million d’habitants), elles tenteront des transports ciblés et indirects qui entraîneront tout ou partie des frais d’inscription dans les transports en commun pour certaines franges de la population. .

Les arguments avancés par les villes qui ont opté pour la gratuité pour leur réseau de transport sont multiples :

améliorer la desserte du réseau de bus parfois peu fréquenté ;

assurer le libre accès à tous les transports sans discrimination ;

Quels sont les avantages et les inconvénients du transport ?

limiter l’utilisation de la voiture et ainsi rendre la voiture plus propre ;

Quels sont les avantages de ce mode de transport ?

améliorer la mobilité dans le général et l’attractivité des centres spéciaux.

Quels sont les avantages et inconvénient ?

Or, cette mesure fait débat au sein des Autorités organisatrices de mobilité (AOM), gestionnaires déconcentrés des transports : pour certains, la gratuité des transports fera peser un risque de perte de capacité d’investissement et de développement des transports, ou un risque de transfert de ces coûts aux contribuables.
Face aux arguments des uns et des autres, Vie-publique.fr propose un tour d’horizon des différentes formes de gratuité qui existent sur le territoire du pays mais aussi de leur impact sur les niveaux de participation, la qualité des transports et l’acceptation du public. Près de quarante collectivités ont opté pour un accès complet aux communications publiques gratuites. Quant aux grandes villes (plus de 1,5 million d’habitants), elles tenteront des transports ciblés et indirects qui entraîneront tout ou partie des frais d’inscription dans les transports en commun pour certaines franges de la population. .
Les arguments avancés par les villes qui ont opté pour la gratuité pour leur réseau de transport sont multiples : Or, cette mesure fait débat au sein des autorités organisatrices de mobilité (AOM), gestionnaires déconcentrés des transports : pour certains, la gratuité des transports peut présenter un risque de perte de capacité d’investissement et de développement des transports ou un risque de transfert de ces coûts aux contribuables. .

Quels sont les inconvénients du transport ?

Face aux arguments des uns et des autres, Vie-publique. Lire aussi : Métro entre Nice et Monaco : ce projet très attendu est-il possible ?.fr propose un tour d’horizon des différentes formes de gratuité qui existent sur le territoire du pays mais aussi de leur impact sur les niveaux de participation, la qualité des transports et l’acceptation du public.

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Cérémonie des vœux oblige, le réseau des Transports Urbains Briochins (TUB) a…

Qui peut profiter du tarif social ?

« L’avantage de pouvoir refuser pendant de courtes périodes » est l’entrée gratuite. A voir aussi : Chaleur, forte affluence touristique… Les transports en commun marseillais débordés. Par conséquent, « l’entrée et le débarquement des voitures sont plus rapides », et « nous pouvons éliminer l’obligation de monter dans le bus par l’avant ». De plus, avoue Fnaut, les mécaniciens voient leur travail « simplifié ».

Quels sont les avantages et les inconvénients du transport ? Le transport permet aux gens d’explorer leur environnement, d’échanger des biens, d’explorer d’autres cultures et de faciliter la vie quotidienne. Certains modes de transport affectent la santé, la qualité de vie et l’environnement.

Quel est le montant du tarif social ?

Oui, ils facilitent le transport des marchandises. Pensons à l’importation et à l’exportation entre les pays du monde entier. Lire aussi : Nouveaux métros, Téor plus long… La métropole de Rouen envisage l’avenir de ses transports. Aujourd’hui, grâce à ces méthodes, on déguste des produits de tous les pays. En fin de compte, on peut dire que l’homme a crié de cette manière pour son bonheur et pour améliorer sa vie.

Comment savoir si on a droit au tarif social ?

Bonne condition

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Tramways, bus… Le réseau de transports en commun STAS de Saint-Étienne sera…

Qui a le droit au tarif réduit ?

Invalidité

Aucune distraction au bureau.

Comment réussir dans le transport en commun ?
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Quel sont les problèmes de transport ? Les principaux risques liés au…