La qualité des services dans le métro parisien s’est nettement dégradée ces deux dernières années, notamment depuis la rentrée en septembre.
Dans les niveaux surchargés du métro parisien, c’est la rage des usagers au quotidien. Les trains regorgent de passagers, notamment sur les lignes 8, 12 ou 13. Et la réduction de la taille du métro a été largement médiatisée ces dernières semaines par les voyageurs qui sont plus en colère qu’ils n’en ont subi et, depuis le dimanche 1er janvier, la majoration de 12 % du prix de l’abonnement mensuel au forfait Navigo, qui permet de se déplacer dans tous les transports en commun d’Ile-de-France.
De fait, la desserte du métro parisien est fortement dégradée depuis la rentrée en septembre : 17,2 % de l’offre n’a par exemple pas eu lieu en octobre, selon les calculs de franceinfo a été créée à partir des données de l’heure publiée par l’Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité publique chargée de gérer l’organisation des transports de la région et dirigée par Valérie Pécresse. Ce chiffre prend en compte l’impact total de la réduction de l’offre d’IDFM par rapport à l’offre complète avant Covid (fin 2019) mais pas la RATP.
La frustration des usagers est-elle raisonnable selon les statistiques liées à la taille du métro parisien ? Dans quelle mesure cela reflète-t-il une diminution de l’offre ? Et quelles sont les causes de ces difficultés ? Franceinfo explique, à l’aide de deux graphiques, pourquoi le métro parisien n’est plus sur la bonne voie.
