jm | La Noue et la gare analysées par des apprentis architectes à Saint-Dizier

ÉDUCATION. Des étudiants de l’école d’architecture de Nancy ont sondé les habitants du quartier de La Noue et de la gare, mardi 15 novembre. L’objectif était de savoir s’ils étaient satisfaits des moyens de mobilité fluides. Une étude réalisée dans le cadre du projet d’étude.

Deux quartiers de la ville ont été aménagés en aires de jeux par des étudiants de l’école d’architecture de Nancy. Ces jeunes du Master 1 « Villes, territoires et sociétés architecturales » ont interrogé les Bragard sur la mobilité douce dans le quartier de la gare et l’aménagement de l’avenue de la République, quartier La Noue. « Une opération qui s’inscrit dans le projet d’école et l’atelier d’interaction », précise Agnès Hausermann, enseignante qui enseigne le cours « approche participative » à l’école de Nancy.

Dix-sept étudiants participent à l’action. Ils sont déjà venus une première fois à Saint-Dizier, en septembre, pour recenser et dresser un premier état des lieux. Le 15 novembre, ils installent des stands à la serre et devant le Petit Paris. Partant de ces bases, les futurs architectes sont allés à la rencontre des Bragard, munis d’un questionnaire sur la mobilité ou la reconfiguration de l’avenue de la République. Les questions portent sur l’utilisation des transports en commun, la sécurité des piétons, l’utilisation de la voiture, etc.

Des thèmes que nous comprenons en termes d’urbanisme mais pas d’architecture. « Lorsque vous construisez un bâtiment, vous devez comprendre comment il se situe sur le terrain, comment il va interagir avec les autres bâtiments. C’est un morceau de la ville, il faut donc connaître la ville, les équipements et une vision multi-échelle », explique Kenza Ammour, étudiante.

De plus, ce dernier a été frappé par l’omniprésence de la voiture au port de Lamartine, lors de la visite de repérage. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’endroit où la voiture est amenée ici. Le parking est beaucoup trop grand, ça ajoute au réflexe autoroutier. De plus, on parle du zéro artificiel du sol et puis, une grande surface de sol est imperméable. Mais mon point de vue est extérieur à la ville, on peut savoir si cet avis est partagé par les habitants ou pas », explique Kenza.

Justement, Pierre interroge quelqu’un qui passe sur le quai. Il n’utilise pas souvent la voiture, il aime les bancs le long du canal, parfois il utilise le train « mais c’est compliqué de se déplacer. Et les trains sont souvent supprimés ». Il comprend les voies douces de la mobilité, comme l’ont questionné de nombreux cyclistes ou piétons. Le public conquis a besoin de la cause.