La CFDT dénonce l’implication d’entreprises françaises dans le renforcement des colonies israéliennes illégales

Dans une récente lettre adressée au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, la CFDT dénonce la participation de plusieurs entreprises françaises ou opérant en France au développement de colonies dans les territoires palestiniens, en contradiction avec le droit international.

« Plusieurs entreprises françaises [sont] impliquées dans le réseau de tramway qu’Israël est en train de construire à Jérusalem, reliant illégalement Jérusalem-Ouest aux colonies israéliennes sur des terres palestiniennes à Jérusalem-Est », a-t-elle écrit dans une lettre à la ministre Catherine Colonna, la CFDT avec le Association. France Palestine Solidarité (AFPS), la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) ; la CGT et Solidaires en sont également signataires.

« Il s’agit pour Israël à la fois d’effacer la « ligne verte » et d’encourager le développement de ces colonies illégales. Les entreprises concernées participent donc à cette entreprise de colonisation en contradiction avec le droit international, la politique affirmée de la France et leurs propres engagements en matière de respect des droits de l’homme. Parmi les entreprises concernées figurent la multinationale de transport Alstom, liée à l’exploitation d’une ligne de métro léger à Jérusalem, l’ingénieur des transports Egis Rail, chargé de la conception du réseau de transport public, et l’acteur ferroviaire CAF, qui a sécurisé la construction. et l’exploitation de nouvelles lignes de tramway.

« La France doit être cohérente »