Vous les avez peut-être remarqués avec leur couleur bleue légèrement plus foncée. La Commune du Puy-en-Velay vient d’acquérir six nouveaux bus à motorisation hybride, dans le cadre d’un vaste programme de renouvellement qui devrait durer jusqu’en 2023 pour remplacer 50 % du parc de véhicules vieillissants.
Moins polluants et plus silencieux
« C’est une décision très importante de l’Agglo avec un investissement conséquent car le prix d’un bus varie entre 250 000 et 300 000 euros. Nous avons choisi une option intermédiaire, à savoir la motorisation hybride. A basse vitesse, le véhicule fonctionne à l’électricité et se recharge en roulant. Lire aussi : Ile-de-France : les transports en commun plus que jamais dans une impasse financière. On a essayé le tout électrique, mais la topographie du réseau est particulière et les charges des batteries sont parfois trop insuffisantes », explique Jean-Paul Bringer, vice-président délégué aux transports. Cette motorisation dite «mild-hybrid» (ou hybride léger) réduirait la consommation de gazole de 8,5 % ainsi que les émissions de particules polluantes.
« Ces bus sont aussi plus confortables pour les passagers et pour les chauffeurs. Ils sont tous équipés de caméras pour plus de sécurité. »
Michel Chapuis (Maire du Puy-en-Velay)
La Régie des transports de l’Agglo estime qu’un autobus parcourt en moyenne près de 50 000 kilomètres par année sur une durée de vie comprise entre 12 et 14 ans. Au total, la flotte se compose désormais de 36 véhicules pour 72 chauffeurs.
Les anciens bus revendus en Afrique
Un changement de couleur était également souhaité par les élus des Aigles. Le bleu vieillissant des bus Tudip est désormais remplacé par une teinte plus foncée pour donner un « petit lift », expliquent les élus. Un petit détail qui montre une volonté de changer l’image des transports en commun sur la voie d’une transition écologique. Notez que les vieux bus ne finissent pas à la décharge. Dans la plupart des cas, ils sont revendus pour une seconde vie à l’étranger, en Europe ou même jusqu’en Afrique. De nombreuses pièces sont également récupérées par les mécaniciens.
