Crise énergétique : le cinéma tente de concilier charme de l’éphémère et durabilité

Un palmier vert sur un tapis rouge. Sorti mercredi en salles, La Cour des miracles est le premier film primé pour sa démarche écoresponsable lors de la finale du festival de Cannes. Lors du tournage dans l’Est parisien, les équipes se déplaçaient au maximum en transports en commun, les réalisateurs utilisaient une trottinette électrique, la cantine de quartier était privilégiée, les bouteilles d’eau et la vaisselle étaient lavées, les emballages plastiques étaient retirés, des bandeaux et des vêtements étaient donnés à des associations, et les déchets ont été recyclés.

Ce nouveau prix a été créé par l’association Ecoprod, fondée par des acteurs de l’audiovisuel et du cinéma pour accompagner leur mutation environnementale. En 2020, le secteur a émis 1,7 million de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 700 000 allers-retours Paris-New York. « Le tournage, les méthodes techniques, le transport du groupe, le matériel et le matériel représentent les choses les plus puissantes, explique Pervenche Beurier, la déléguée générale d’Ecoprod, qui fédère 140 adhérents. Le film typiquement français produit des tonnes d’environ 15 de les groupes dont la plupart ne sont plus utilisés. »