Le vrai du faux. Une pénurie de carburant ou une grève des transports peuvent-elles vraiment justifier un abs

Invité de franceinfo lundi 17 octobre, le ministre de l’Industrie Roland Lescure n’a pas vraiment répondu à la question, invitant les entreprises à organiser du covoiturage.

Publié le 18/10/2022 12:34

Mis à jour le 18/10/2022 12:35

Alors que la grève se poursuit chez TotalEnergie et se poursuivra ce mardi 18 octobre dans d’autres secteurs comme les transports publics, vous vous êtes peut-être posé la question : un manque de carburant ou une grève des transports peuvent-ils justifier de ne pas aller travailler ?

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Invité de franceinfo lundi 17 octobre, le ministre de l’Industrie Roland Lescure n’y a pas vraiment répondu. « Ma réponse, c’est qu’aujourd’hui il y a des gens qui veulent travailler en France et qu’il faut les laisser travailler », a-t-il argumenté avant de nous appeler à nous organiser en entreprises pour faire, par exemple, du montage de voitures.

Dans le Code du travail, il n’est fait aucune mention de pénurie de carburant ou de grève des transports. En revanche, l’article parle de « force majeure » ; des événements remplissant trois conditions : ils sont inconnus, « inévitables », c’est-à-dire qu’il n’y a pas de solution pour éviter le problème, et qu’ils sont hors du contrôle des travailleurs. Si l’événement est considéré comme un cas de force majeure, vous avez une bonne raison de ne pas vous rendre au travail ou d’être en retard. Exemple : catastrophe naturelle.