Les recommandations du GIEC en 10 idées concrètes

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) propose une série d’idées et de principes pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces dix idées concrètes, inspirées de ce rapport, sont des politiques, des règlements ou des lois qu’un gouvernement québécois pourrait adopter pour s’attaquer sérieusement à la crise climatique.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) propose une série d’idées et de principes pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces dix idées concrètes, inspirées de ce rapport, sont des politiques, des règlements ou des lois qu’un gouvernement québécois pourrait adopter pour faire face sérieusement à la crise climatique.

Interdire l’installation de systèmes de chauffage au gaz naturel

Les bâtiments pourront approcher la neutralité carbone en 2050 « grâce à des politiques publiques qui conjuguent des mesures ambitieuses de sobriété, d’efficacité énergétique et de soutien aux énergies renouvelables, ainsi que la levée des freins à la décarbonation ». — GIEC A voir aussi : Plan efficacité énergétique : un objectif de réduction des consommations de 10 % d’ici 2024.

Depuis cette année, il est interdit au Québec d’installer un système de chauffage au mazout dans les bâtiments résidentiels neufs. À partir de 2024, il sera également interdit d’installer ce type de système de chauffage dans les bâtiments résidentiels existants.

Pourquoi ne pas aller plus loin et appliquer ce règlement à toutes les énergies fossiles et donc au gaz naturel ? C’est la proposition de Jean-Pierre Finet, analyste du Groupe des organisations environnementales de l’énergie.

La gestion des pointes d’électricité lors de grands froids hivernaux n’est pas un argument valable pour continuer à autoriser l’installation de nouvelles chaudières à gaz, estime M. Finet. Elle propose désormais d’installer des accumulateurs thermiques, qui représentent une solution économique et écologique pour réduire la demande d’énergie électrique lors des pointes de consommation.

Au Québec, une maison chauffée au gaz naturel émet en moyenne près de 10 tonnes de CO2 dans l’atmosphère par année.

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Augmenter les tarifs d’électricité

« La réduction des GES dans le secteur de l’énergie nécessite des transitions majeures, y compris […] un virage vers l’efficacité et la conservation énergétiques. Ceci pourrez vous intéresser : Élargir le marché mondial des systèmes de transport en commun rapide de passagers avec les dernières tendances et la portée future jusqu’en 2028. — GIEC

Le Québec, la « batterie verte » potentielle de l’Amérique du Nord, gagnerait à fournir de l’hydroélectricité à ses voisins au gaz ou au charbon. Cependant, avec son surplus d’électricité qui fond comme neige au soleil, comment y arriver ?

« Lorsque le coût de quelque chose est maintenu artificiellement bas, les gens ont tendance à le gaspiller », a déclaré Francisco Toro, fondateur de Vive la allée. Ce Montréalais, passionné par la transition écologique, évoque ainsi l’idée de mettre fin à la « subvention implicite des tarifs d’électricité ».

Une augmentation significative des prix de l’électricité rendrait certaines mesures d’efficacité énergétique rentables. Par exemple, les pompes à chaleur électriques sont trois à quatre fois plus efficaces que les radiateurs électriques. Cependant, ces appareils sont chers à l’achat. Une hausse des tarifs inciterait les consommateurs à s’en équiper, libérant ainsi de précieux kilowattheures.

Au final, les clients ne paieraient pas plus s’ils parvenaient à réduire leur consommation d’autant que la hausse des tarifs. De plus, grâce aux nouveaux profits d’Hydro-Québec, le gouvernement a pu soutenir les ménages défavorisés.

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Établir la taxe foncière selon la valeur des terrains

« Les villes à croissance rapide peuvent éviter les émissions futures en consolidant les emplois et les logements pour créer un développement urbain compact. Sur le même sujet : Le CRITUC soutient le transport en commun à faibles émissions à Brampton et Burlington. —GIEC

Créer des villes compactes. Le débat sur la densification fait rage au Québec. Cependant, au-delà des bonnes intentions, quels changements structurels faudrait-il mettre en place pour concrétiser cette transformation urbaine ? Une voie possible serait de réformer la taxe foncière.

Actuellement, la Loi sur la fiscalité municipale du Québec établit que les taxes municipales sont déterminées en fonction de la valeur des propriétés. Cependant, cela incite les municipalités à favoriser un développement à l’infini du territoire, ce qui freine le développement des transports collectifs et actifs dans ces quartiers.

Francisco Toro, de l’organisme Vive la allée, évoque l’idée de calculer la taxe foncière en fonction de la valeur du terrain (et donc en excluant la valeur des immeubles). Ainsi, les lots collectifs bénéficieraient de taxes d’habitation réduites par rapport à une maison unifamiliale occupant le même espace.

« Une taxe sur la valeur foncière décourage fortement le sous-développement des terrains urbains les plus précieux », a écrit Toro dans un e-mail. Il prévoit que les stationnements des quartiers du centre-ville seraient rapidement assujettis à une taxe prohibitive qui les conduirait à être convertis en habitations.

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Faire payer le transport en commun par les employeurs

* Une idée testée dans l’état de Washington

« Les stratégies permettant aux villes de réduire considérablement leurs émissions de GES comprennent […] le soutien aux modes de transport publics et non motorisés (par exemple, la marche et le vélo). — GIEC

À Seattle, les transports en commun étaient en plein essor juste avant la pandémie. La recette du succès : faire porter le fardeau des transports en commun aux employeurs. Fanny Tremblay-Racicot, spécialiste des transports urbains à l’École nationale d’administration publique, estime que le Québec devrait s’inspirer de ce modèle.

Dans l’État de Washington, depuis 1991, les entreprises de 100 personnes ou plus sont tenues d’embaucher des agents pour améliorer les habitudes de déplacement de leurs employés. Ils doivent également se fixer des objectifs et rendre compte de leurs progrès à leur municipalité tous les deux ans.

Pour améliorer leurs performances, la plupart des grands employeurs de Seattle offrent depuis des années un laissez-passer de transport en commun à leurs employés. En effet, depuis 2021, ils n’ont plus le choix : l’administration municipale oblige les employeurs de 20 personnes ou plus à payer les transports en commun ou une navette pour leur main-d’œuvre.

Les sommes versées par les employeurs assurent désormais une part importante du financement des entreprises de transport locales. Cette masse critique facilite les investissements dans le réseau et la mise en place de la tarification pour les plus démunis et les étudiants.

Rendre le gouvernement légalement responsable de l’atteinte des cibles

* Une idée testée au Royaume-Uni

« La gouvernance climatique permet l’atténuation [du changement climatique] en fournissant une orientation politique, en fixant des objectifs, en intégrant l’action climatique dans tous les domaines politiques, en générant une certitude réglementaire, en créant des organisations dédiées et en créant le contexte pour mobiliser des fonds. — GIEC

Ne pas réduire les GES ne devrait plus être une fatalité tolérée. Au Royaume-Uni, une loi tient le gouvernement responsable de la réalisation de ses objectifs climatiques depuis 2008. Si Londres n’atteint pas ses objectifs tous les cinq ans, les tribunaux sont libres de le blâmer.

Caroline Brouillette, directrice de la politique nationale pour Climate Action Network Canada, croit qu’une telle législation climatique contraignante pourrait faire une différence tangible au Québec.

La loi britannique repose sur un comité scientifique indépendant. « Le Comité des changements climatiques est une institution crédible, dotée d’un gros budget et de nombreux employés. Lorsqu’il parle, nous respectons son impartialité », observe Mme Brouillette.

« Le but de la loi britannique est vraiment de dépolitiser les questions climatiques. Elle s’applique peu importe qui est au pouvoir. Le pays est en passe de dépasser l’objectif de son troisième budget carbone quinquennal, qui se termine cette année. Ses émissions ont chuté de 47 % depuis 1990.

Certes, depuis 2020, le Québec s’est doté d’une loi sur la gouvernance de la lutte aux changements climatiques. Cependant, il n’impose pas d’objectifs contraignants au gouvernement. Il met sur pied un comité consultatif sur les changements climatiques, mais celui-ci n’a qu’un « poids symbolique » dans la prise de décision, critique Mme Brouillette.

Interdire la publicité

« L’architecture de choix peut aider les utilisateurs à sélectionner des options à faible intensité de GES, telles que […] une consommation durable basée sur des produits durables et réparables. — GIEC

Pour la première fois dans son dernier rapport, le GIEC parle de « sobriété ». Il s’agit d’utiliser moins de matériaux, moins d’énergie, moins de territoire et de garantir le bien-être de tous les humains. « L’architecture des choix », ou la façon dont vous présentez les choix aux consommateurs, est l’une des stratégies que les experts conseillent pour y parvenir.

« Supprimer la publicité est l’une des premières choses que nous devons faire », a déclaré François Delorme, économiste de l’environnement à l’Université de Sherbrooke. Depuis 1980, au Québec, il est interdit de faire de la publicité auprès des enfants de moins de 13 ans. « Parfois, les adultes peuvent être comme de grands enfants », observe-t-il.

Beaucoup veulent déjà interdire la publicité pour les véhicules utilitaires sport (SUV). Cependant, M. Delorme pense qu’une interdiction plus large pourrait être envisagée pour freiner la consommation excessive en général. « La publicité est un moteur extrêmement puissant pour créer des besoins inutiles qui s’inscrivent dans une logique de croissance économique », estime-t-il.

Les équipements électroniques, les meubles, les équipements ménagers et les vêtements représentent près de 10 % des émissions de GES des ménages québécois. Les véhicules, les pièces et les services connexes, à l’exclusion de l’essence, représentent un autre 10 %.

Imposer des mesures d’écofiscalité fortes sur les véhicules à essence

« Un large éventail d’instruments réglementaires s’est avéré efficace pour réduire les émissions de certains secteurs, y compris les véhicules. — GIEC

Comment apprivoiser les émissions du transport routier, l’éléphant dans la pièce ? Sans aucun doute, une partie de la solution est l’écotaxe. Nous entendons par là des mesures économiques qui découragent les comportements nuisibles en faveur de comportements qui profitent à l’environnement.

Le Québec intègre déjà certains de ces principes. L’essence est taxée. Les véhicules électriques sont subventionnés. Les frais d’immatriculation augmentent pour les cylindrées de 4 litres et plus. Malgré cela, les ventes de SUV sont plus élevées que jamais.

Une taxe à l’achat de « plusieurs milliers de dollars » sur les véhicules polluants pourrait avoir un réel effet dissuasif, estime Annie Levasseur, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mesure de l’impact des activités humaines sur les changements climatiques à l’ETS.

En France, un système de pénalités est appliqué aux véhicules en fonction de leurs émissions. Pour une voiture qui consomme 8 litres aux 100 km par exemple, la taxe à l’achat s’élève à 10 000 euros. À Singapour, la taxe sur les véhicules est prohibitive depuis des années. Une Toyota Corolla y coûte 125 000 $.

Avec l’écotaxe, il s’agit de prendre, mais aussi de redonner. Mme Levasseur serait favorable au soutien des transports collectifs, notamment en région. « Le prix paraît très cher quand on regarde un projet de transport en commun, mais quand on le rapporte en dollars par CO2, ça ne l’est pas. Et ça fait quelque chose de plus structurant », argumente-t-il.

Instaurer un moratoire sur les nouvelles autoroutes

« Toutes les trajectoires modélisées qui limitent le réchauffement climatique à 2°C impliquent des réductions de GES rapides, profondes et, dans la plupart des cas, immédiates dans tous les secteurs. — GIEC

Les villes du Québec croissent à une vitesse étonnante. Dans la province, l’étalement urbain est neuf fois plus important qu’il y a 50 ans. Cette croissance incontrôlée allonge les trajets quotidiens des voyageurs et fait obstacle aux transports collectifs et actifs.

En mai dernier, le Comité consultatif sur les changements climatiques, un organisme indépendant régi par la loi québécoise, recommandait au gouvernement de suspendre le développement des autoroutes en milieu urbain et périurbain jusqu’à ce qu’un mécanisme public d’évaluation des implications de tels projets en matière de transport

L’aménagement du territoire peut avoir « un très gros impact » sur le climat, souligne Annie Levasseur, professeure à l’ETS et membre du comité. Toutefois, note-t-il, quelques semaines après l’expertise, le gouvernement a franchi de nouvelles étapes dans le prolongement de l’autoroute 25, dans Lanaudière.

Allonger les garanties légales des biens

« La réduction des émissions du secteur industriel impliquera […] la gestion de la demande, l’efficacité énergétique et matérielle, les flux circulaires de matériaux et les avancées technologiques. — GIEC

La production d’acier, de ciment, de plastiques et d’autres matériaux ne cesse d’augmenter dans le monde. Pour limiter les émissions de ces industries, il faut consommer moins et mieux.

Une façon pour un gouvernement d’y parvenir serait d’étendre la garantie légale des appareils à 40 ans, explique Pierre Racicot, directeur général. des Villes et Régions Innovatrices, un réseau québécois qui tente d’orchestrer le virage vers l’économie circulaire. « C’est une mesure qui briserait l’obsolescence programmée », dit-il.

Le gouvernement pourrait également exiger des entreprises qu’elles proposent des pièces détachées pendant plusieurs années. Ces règles rendraient les réparateurs plus nombreux et mieux équipés. C’est un premier pas vers la mise en place d’une économie circulaire qui, dans chaque région, ne laisserait ni déchet ni gaz à effet de serre, explique M. Racicot.

Évidemment, la mesure pourrait aller plus loin et toucher plus de produits que les appareils électroménagers. En France, par exemple, une consultation citoyenne a proposé en 2020 d’étendre la durée de garantie des produits électroniques à cinq ans.

Enlever des allocations gratuites sur le marché du carbone

« La tarification du carbone a encouragé l’introduction de mesures de réduction des émissions à faible coût, mais a été faible […] dans la promotion des mesures plus coûteuses nécessaires pour obtenir des réductions d’émissions supplémentaires. — GIEC

Depuis 2013, le Québec s’est doté d’un outil censé être très efficace pour réduire ses émissions de GES : une bourse du carbone. Cependant, leurs émissions ont augmenté depuis. L’instrument est-il défectueux ?

Aaron Cosbey, économiste canadien membre du groupe de réflexion de l’Institut international du développement durable, propose de réduire le nombre de quotas gratuits offerts sur le marché du carbone au Québec.

Chaque année, les gros émetteurs bénéficient d’un certain nombre de tonnes de CO2 « gratuites ». S’ils veulent émettre plus de GES, ils doivent acheter des unités supplémentaires. En théorie, les allocations gratuites réduisent la pression sur les entreprises pour qu’elles ne délocalisent pas leurs activités et échappent ainsi au marché du carbone.

« C’est la théorie », a déclaré M. Cosbey. En pratique, si vous offrez des quotas gratuits, les entreprises ne sont plus incitées à adopter des technologies de rupture qui pourraient les mettre sur la voie de la neutralité carbone d’ici 2050. » Offrir trop de quotas gratuits favorise également des prix bas des carburants carbone

Le gouvernement du Québec est en train de réformer sa politique d’allocation gratuite pour s’aligner sur ses cibles carbone 2030. M. Cosbey croit qu’il devrait réduire considérablement leur nombre et pousser le gouvernement fédéral à faire de même; sinon, la relocalisation des pollueurs aura lieu à l’intérieur du pays.

Est-il possible d’arrêter le réchauffement climatique ?

Seule solution selon les scientifiques : changer complètement le mode de transport, d’alimentation et de production. Fondamentalement, l’un des plus grands changements dans l’histoire de l’humanité.

Quelles solutions pour limiter le réchauffement climatique d’ici 2100 ? Comment agir contre le réchauffement climatique ?

  • Déplacez-vous d’une autre manière: …
  • Réduisez votre consommation d’énergie. …
  • Adoptez un comportement vertueux en : …
  • Privilégier les produits locaux et manger moins de viande : …
  • Emprunter, louer ou recycler au lieu d’acheter : …
  • Réduire les dépenses :…
  • Économisez autrement :

Quel sera le climat en France en 2050 ?

D’ici 2050, la moitié des forêts françaises seront soumises à un risque élevé d’incendie pendant la période estivale. Quant aux nuits tropicales (température minimale supérieure ou égale à 20°), on peut s’attendre à en trouver plus d’une centaine par an dans le quart sud-est (contre seulement 2 nuits tropicales en 1960).

Où habiter avec le réchauffement climatique ?

Du côté de la côte méditerranéenne, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiront le même sort.

Quelles mesures pour le climat ?

La loi « Climat et Résilience », promulguée le 24 août 2021, traduit une partie des 146 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat pour réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre de la France. Les écologistes et les ONG environnementales la jugent très insuffisante.

Que sont les lois climatiques ? La loi du 22 août 2021 relative à la lutte contre le changement climatique et au renforcement de la résilience à ses effets, dite « loi climat et résilience », vise à accélérer la transition écologique de la société et de l’économie françaises.

Comment la France lutte contre le changement climatique ?

La France s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et, avec la loi énergie-climat adoptée en 2019, à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 en divisant ses émissions par un facteur supérieur à six par rapport à 1990.

Quelles sont les solutions pour lutter contre le changement climatique ?

En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le revers de l’atténuation du changement climatique consiste à éliminer le carbone existant de l’atmosphère. Ce processus implique la plantation d’arbres ou l’utilisation de technologies pour capturer et stocker le carbone.

Qui se cache derrière le GIEC ?

GIEC : que se cachent derrière ces 4 lettres ? GIEC signifie Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat traduit de l’anglais GIEC : Groupe d’experts international sur l’évolution du climat. Le GIEC a été créé en 1988 à la demande du G7, pour éliminer tout risque de politisation de l’expérience climatique.

Qui sont les experts du GIEC ? Le GIEC est composé d’experts scientifiques (climatologues, économistes, etc.) désignés par les gouvernements des 195 pays membres. Ils sont chargés de trouver un consensus entre tous les pays, ce qui n’est pas toujours facile !

Qui rédige les rapports du GIEC ?

5/ Les rapports du GIEC sont rédigés par des experts du climat. A chaque cycle, les Etats membres élisent un tableau composé d’un président, vice-président(s)…

Quel rôle possède le GIEC auprès de l’ONU ?

De par son caractère scientifique et intergouvernemental, le GIEC est particulièrement bien placé pour fournir aux décideurs une information scientifique rigoureuse et objective. Tous les pays membres de l’OMM et de l’ONU peuvent participer aux travaux du Groupe d’experts, qui compte désormais 195 membres.