L’insécurité diminue dans les bus et trams de Grenoble : « en réalité, c’est l’anarchie »

Le ministère de l’Intérieur a fait le point sur la sécurité dans les transports publics. Grenoble a de très bons chiffres, ce qui agace particulièrement les pilotes.

Par Ugo Maillard

Publié le 21 sept. 22 à 16:50

« Des chiffres risibles »

Grenoble est la ville où les chiffres de la violence chutent le plus dans les transports en commun. Sur le même sujet : 10 ans de tramways à Brest : la bataille ferroviaire du maire François Cuillandre. C’est avec ce constat que le ministère de l’Intérieur a présenté les données 2020 et 2021 sur les violences dans les transports en commun.

Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, le nombre d’actes de violence a diminué de 32% en 2021 par rapport à 2020. Un chiffre qui confirme la baisse de 41% observée en 2020, même si ces chiffres sont à relativiser en raison des périodes de l’enfermement.

Les premiers concernés, les chauffeurs du réseau de transports en commun grenoblois, ont « très mal accueilli ces chiffres ».

« Quand on a appris que Grenoble était la plus grosse baisse de toutes les grandes villes françaises, ça montre que les chiffres évoqués sont risibles », prévient Stéphane Gemmani, spécialiste des questions de sécurité au sein des syndicats des transports publics de Grenoble.

Comment expliquer de tels chiffres ? 

Le syndicaliste va plus loin et évoque « l’inconscience » de la direction qui permet de diffuser ce genre de chiffre. « Ce constat chiffré pousse la direction à ne pas mettre en place de dispositif pour accroître la sécurité, voire pire, à supprimer les moyens déjà existants ».

A l’annonce de ces chiffres, l’incompréhension plane chez de nombreux acteurs du réseau de transport public. Ceci pourrez vous intéresser : Pouvoir d’achat : Bus Accidents Voiture. Ces derniers mois, les plaintes des chauffeurs de bus ou de tram se sont multipliées concernant leur sécurité.

Problème de perception ou véritable erreur dans les chiffres ? Stéphane Gemmani a sa réponse. « La responsabilité des conducteurs est de porter plainte. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de suivi et pas d’accompagnement », s’insurge le syndicaliste.

Je sors en ce moment d’un bus du réseau grenoblois. Je viens de parler avec un collègue qui a porté plainte contre des gens qui fument de la drogue au fond de son autobus.

Questions pour. "L'expérience sera renouvelée"
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« De la poudre aux yeux »

Le message que lui a fait passer la direction ? « Laissez couler ». A voir aussi : Pourquoi les préavis de grève pullulent dans les transports en commun à la rentrée.

Les chauffeurs de bus attendent un réel soutien de la direction. « Pourquoi passer plusieurs heures dans un commissariat quand on sait que la plainte sera classée si la direction ne nous suit pas », s’est exaspéré le chauffeur.

Malgré tout, Stéphane Gemmani tient à insister sur un point : « il ne faut pas généraliser puisque certaines personnes dans l’encadrement nous soutiennent ».

Symbole de ce que décrivent les syndicats, ce mercredi 21 septembre, un conducteur de la ligne C du tramway de Grenoble a été agressé par un passager. Les conducteurs de cette ligne ont exercé leur droit de retrait, ce qui a provoqué l’arrêt du trafic sur l’ensemble de la ligne C.

Les syndicats réitèrent leur demande : « Nous demandons plus de traçabilité sur ce qui se passe sur le réseau, notamment les violences, puisque quand on demande des moyens pour notre sécurité, on s’oppose à ces chiffres de l’insécurité en baisse ».

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Un rôle social

Le 20 septembre, une opération de police est organisée sur les lignes du TAG. « Pop window », pour les syndicats.

Stéphane Gemmani, porte-parole du syndicat ST, attend des mesures plus fortes et souhaite « une expérimentation pour avoir des conducteurs capables de verbaliser et/ou une force de police dédiée pouvant intervenir dans les points chauds du réseau ».

Un vœu qui n’est pas nouveau et qui poursuit un but : « la peur doit changer de camp ». « En réalité, c’est l’anarchie sur le réseau de transports en commun grenoblois », prévient le syndicaliste.

Qu’en est-il de la qualité de l’accueil des passagers ? Stéphane Gemmani, spécialiste des questions de sécurité, évoque l’impact que « l’insécurité peut avoir sur l’attractivité du réseau ».

Fait-il bon vivre à Chambéry ?

« Les chauffeurs sont essentiels pour une ville comme Grenoble qui veut favoriser la mobilité douce. Notre rôle est aussi social puisque si nous transportons les habitants en toute tranquillité, l’ambiance de la ville va changer », conclut Stéphane Gemmani.

La société de transport en commun grenobloise, contactée par actu Grenoble, n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.

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Où il fait bon vivre en Savoie ?

Dégustation de glaces sur les places de la ville. …

Pourquoi aller à Chambéry ?

Le jardin de Verney. …

Quel salaire pour vivre à Lyon ?

Parc de la Calamine.

Une économie forte. La Haute-Savoie fait partie des départements français à l’économie dynamique. Le tourisme est l’activité la plus rémunératrice, car la région Savoie Mont Blanc fait partie des 10 sites les plus visités de France. Cette région compte ainsi plus de 65 millions de nuitées chaque année.

Quel budget pour vivre à Lyon ?

Une visite du château des Ducs de Savoie à Chambéry permet de voir notamment : l’imposante entrée du château, appelée Passage de la Porterie. la Sainte-Chapelle qui abritait le Saint Suaire au XVIe siècle. les remparts du château qui offrent une vue sur la ville.

Quel salaire pour vivre à Marseille ?

Le salaire moyen des Lyonnais est de 2 727 euros nets mensuels, 4 031 euros nets pour les cadres, 2 351 euros pour les professions intermédiaires, 1 779 euros pour les employés, 1 755 euros pour les ouvriers. Quel salaire pour être considéré comme riche ? L’Observatoire des inégalités a publié ce mois-ci son rapport sur les riches en France qui établit le seuil de richesse à 3 673 euros nets par mois après impôts pour une personne seule. Prévoyez un budget mensuel de 600 à 900€ (loyer, nourriture, loisirs…). A votre arrivée, comptez 1500⬠pour les frais liés à votre installation (garantie logement, électricité, eau, loyer…).
données 2019 Marseille Moyenne française

Ou cas où ?

Salaire moyen masculin

2 473 ⬠nets / mois

Ou cas ou si ?

2 597 ⬠net / mois

Ou cas ou ou au cas où ?

"Juste au cas où" sert à exprimer une contingence. Cette phrase soulève une hypothèse. Il peut être utilisé seul ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prenez votre sac, au cas où.

Est-ce que Grenoble c’est bien ?

Quelle conjugaison après au cas où ? Au cas où et au cas où, bien qu’ayant le même sens, ils commandent le conditionnel : il faut donc veiller à ne pas les faire suivre ni d’un verbe au subjonctif ni d’un verbe à l’indicatif, ût -c’est un futur indicatif.

Le plus souvent, l’expression au cas où est suivie d’un morceau de phrase avec un sujet et un verbe, mais elle peut aussi être utilisée seule au sens de « si nécessaire, si le cas se présente, dans cette éventualité ».

Pourquoi venir à Grenoble ?

Selon les sages, « juste au cas où » ne peut être construit qu’avec un conditionnel. Pour être exact, il faut donc écrire : « En cas d’absence », « Je le ferai en cas de problème ».

Pourquoi Grenoble est connue ?

Cette atmosphère cosmopolite au sein d’une ville à taille humaine est à la fois surprenante et très agréable. Selon le magazine L’Etudiant, Grenoble est l’une des premières villes de France où il fait bon étudier, devant d’autres villes réputées pour la qualité de leur vie étudiante, comme Toulouse et Rennes.