Mobilité : « Les jeunes ruraux demandent une offre publique »

Publié le 5 septembre 2022 à 7 h 14 Mis à jour le 5 septembre 2022, 10 h 20

En quoi la voiture apparaît-elle incontournable dans la mobilité des jeunes ruraux ?

Premièrement, les zones rurales se caractérisent par une densité de population plus faible, autour de 30 habitants au km2 pour une grande majorité des communes rurales de France, et par la grande distance entre les différents lieux. La mobilité rurale est donc caractérisée par cette distance. Les jeunes des zones rurales dépendent aujourd’hui fortement de la voiture pour leurs déplacements, car il n’y a pas de politique d’offre de transports en commun dans ces zones.

En effet, ils reçoivent un mandat d’inhibition pour être mobiles, travailler en ville, se former, accéder aux soins de santé ou à certains loisirs, sans réseau de transport en commun adapté. Reste la voiture, qui d’ailleurs peut être inaccessible à beaucoup d’entre eux, cette jeunesse rurale appartenant souvent à des catégories sociales de travailleurs, avec peu de moyens.

Or, en 2035, l’interdiction de commercialiser des véhicules thermiques neufs, pour passer aux modèles électriques, ne fera qu’exacerber ce problème de coût. Évidemment, nous ne pourrons pas contraindre ces jeunes ruraux à abandonner la voiture thermique pour adopter une mobilité décarbonée sans une politique publique d’offre de transport en commun. En tout cas, je ne vois pas comment, avec les infrastructures actuelles telles qu’elles sont, les jeunes ruraux n’expriment plus le besoin d’utiliser la voiture.

Pourquoi les transports publics sont-ils si peu développés dans les zones rurales ?

Il y a eu de nombreuses fermetures de gares parce que le chemin de fer n’était pas économiquement viable. Mais nous devons penser différemment. Ce que nous ne dépenserons pas aujourd’hui, nous devrons le dépenser demain dans d’autres postes, par exemple sous forme de compensations carbone, d’outils d’adaptation à l’urgence climatique ou de couverture des aléas climatiques, notamment dans la récolte.

Les jeunes des zones rurales dépendent fortement de la voiture pour leurs déplacements, car il n’y a pas de politique d’offre de transports en commun dans ces zones.

Les opérateurs privés de covoiturage ont également peu investi dans les campagnes en raison de la faible densité de ces espaces. Là encore, les pouvoirs publics doivent intervenir. Les lignes de bus régulières ne sont souvent actives que du lundi au vendredi ou limitées au transport scolaire. Il ne suffit pas de demander aux jeunes ruraux de limiter leur usage de la voiture.

Quels sont les leviers de l’action publique en matière de mobilité rurale décarbonée ?

Les pouvoirs publics doivent montrer l’exemple car la France, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas Paris et le désert français. Il y a des petites villes partout et un tiers des habitants vivent dans des zones rurales. La mobilité est donc un enjeu clé dans le développement des territoires et les jeunes ruraux sont sollicités pour une offre publique. Les pouvoirs publics peuvent s’appuyer sur le réseau ferroviaire français, qui relie la France depuis des décennies, et qui constitue un patrimoine à fort potentiel.

L’Etat, les régions ou les grands opérateurs doivent s’en saisir pour développer les lignes TER. Des initiatives citoyennes sont à souligner, comme Railcoop, une coopérative ferroviaire située à Figeac dans le Lot, qui cherche à financer une ligne Bordeaux-Lyon. Une autre voie est le développement des places intermodales dans les villes petites ou moyennes, et pas seulement dans les grandes métropoles.

Les jeunes ruraux peuvent ainsi parcourir les premiers kilomètres en voiture avant d’arriver dans des espaces intermodaux, où des parkings pour trains, bus ou autopartage sont proposés. Les intercommunalités jouent leur rôle en proposant par exemple des pistes cyclables. Enfin, des contrôles de mobilité décarbonés peuvent être envisagés.

*Liste : Laboratoire Solidarité Interdisciplinaire, Sociétés, Territoires, UMR Université Toulouse-Jean Jaurès, CNRS

Les élus ruraux sous le charme du véhicule autonome partagé

66% des élus des territoires ruraux pensent que la mobilité autonome serait une bonne chose pour leur territoire, c’est ce qui ressort d’une étude réalisée pour le compte de la Macif auprès de 1 090 élus locaux en partenariat avec l’Association des maires ruraux de France ( AMRF). ), publié au printemps dernier. La mobilité autonome « constitue un motif d’espoir pour résoudre les problèmes de mobilité dans les territoires, et dépasser en partie les limites des transports en commun », souligne Yann Arnaud, directeur des réponses aux besoins de la société et de l’innovation à la Macif, et président du conseil d’administration. . la communauté d’intérêt sur le véhicule autonome « ​​partagé » lancé par la mutuelle pour favoriser la mobilité inclusive, notamment en milieu rural et périurbain, au sein de l’écosystème Movin’On en 2019. Une communauté qui s’est agrandie, avec l’arrivée de Beti et Navya pour un nouveau test de navettes automatisées en milieu rural, réalisé dans le Val-de-Drôme. Restera alors un obstacle de taille à surmonter pour le véhicule autonome en milieu rural, celui de son déploiement à grande échelle. Que les maires ruraux semblent en être conscients, puisque 77% d’entre eux considèrent que « ça va être difficile ». E.T.-A.

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Quels sont les 5 pays les plus touristiques au monde ?

Les pays les plus visités au monde A voir aussi : Espagne : coup de pouce de l’État aux transports publics pour contrer les hausses de prix.

  • France. Grâce à ses nombreux sites culturels, musées, monuments et sites historiques, la France est la première destination touristique au monde avec plus de 82 millions de visiteurs par an. …
  • États-Unis. …
  • Espagne. …
  • Chine. …
  • Italie.

Quels sont les pays les plus touristiques en 2021 ? Dans le classement suivant des destinations les plus populaires en 2021, on retrouve New York, Miami (États-Unis), Paris (France), Doha (Qatar), Londres (Angleterre) et Madrid (Espagne).

Quel est le pays le plus visité au monde 2022 ?

Le site TripAdvisor a dévoilé son classement des destinations les plus populaires au monde et des lieux tendances pour 2022. Voir l’article : Prime transport et forfait mobilité durable : Les plafonds d’exonération sont relevés à 700 euros. Dubaï est devenue de plus en plus populaire ces dernières années, et occupe désormais la première place de ce classement basé sur les avis des voyageurs.

Quel est le pays le plus visité au monde 2021 ?

Quels ont été les pays les plus visités en 2021 ? Sans surprise, la France devrait rester la destination numéro 1 dans le monde. Ceci pourrez vous intéresser : Les déplacements et les transports nécessitent l’utilisation de la technologie. La logique veut qu’elle ait battu son score en 2020 de 35 millions de visiteurs, mais ce n’est pas du tout certain en raison du développement des variantes du Covid au cours de l’année 2021.

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Quand est versée la prime mobilité durable ?

Paiement début 2022.

Quand est payé le forfait mobilité durable ? Dans le secteur privé : selon les modalités définies par l’entreprise. Dans le secteur public : l’indemnité FMD est subordonnée à la présentation d’une déclaration établie par l’agent auprès de son employeur au plus tard le 31 décembre de l’année au titre de laquelle le capital est versé.

Qui paie le forfait mobilité durable ?

Qui paie le montant du Forfait Mobilité Durable ? Le montant, de 0 à 600 €, est à la charge de l’employeur mais est exonéré d’impôts pour les salariés et de cotisations sociales pour les employeurs. Il permet donc d’augmenter le niveau de vie des salariés sans toucher au salaire.

Quel est le montant du forfait mobilité durable ?

Cet accompagnement prend la forme d’une allocation forfaitaire appelée « forfait mobilité durable », exonérée de cotisations et de cotisations sociales, dans la limite de 400 € par an et par salarié. A compter du 1er janvier 2021, ce plafond est porté à 500 € par an et pour chaque salarié.

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Comment compter ses heures de travail en déplacement ?

Principe : le temps de trajet n’est pas compté dans le temps de travail. En principe, et selon l’article L. 3121-4 du code du travail, le temps de trajet pour se rendre au travail n’est pas considéré comme du temps de travail réel.

Comment sont rémunérées les heures de déplacement ? Aucune compensation salariale n’est imposée à l’employeur (sauf, dans certains cas, remboursement partiel des frais de transport domicile-travail). Le temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail ne peut donc obliger l’employeur à rémunérer le salarié en heures supplémentaires.

Qu’est-ce qui est considéré comme du travail effectif ?

L’article L3121-1 du Code du travail définit le temps de travail effectif comme « le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses instructions sans pouvoir exercer librement le travail personnel ».

Comment traiter les temps de trajet et les temps de déplacements professionnels à l’extérieur de l’entreprise ?

Selon l’article L. 3121-4 du Code du travail, la part des déplacements professionnels dans le temps de travail ne doit entraîner aucune diminution de rémunération. Cela signifie que ce temps de déplacement sera rémunéré par le maintien du salaire habituel du salarié concerné.

Pourquoi utiliser la mobilité douce ?

Mobilité douce et mobilité durable Ses bénéfices sont nombreux : réduction de la pollution, augmentation de l’activité physique, meilleure santé physique, qualité de vie et amélioration des conditions de transport, etc.