Mobilités : « En faisant l’effort exclusivement sur les budgets publics, nous allons…

la question du financement de la mobilité zéro émission est au cœur de la future politique des transports, explique le chercheur Jean Coldefy dans une tribune au Monde, qui rappelle qu’aujourd’hui 50% de la population française travaille en ville sans y habiter.

Publié hier à 06:00, mis à jour hier à 06:00 Temps de lecture 3 min.

Le redémarrage des trains, des RER métropolitains et des tarifs des transports en commun sont au cœur des enjeux actuels de mobilité et posent in fine la question du financement de la décarbonation. Désormais, tout le monde s’accorde sur l’urgence de proposer une alternative à la voiture aux ruraux – 50 % de la population française – qui travaillent en ville mais n’y habitent pas, la capacité actuelle des trains express régionaux (TER) étant de trois ou quatre fois moins que la demande.

La rame TER peut accueillir environ 450 personnes. La voie d’autoroute assurant 1 800 personnes par heure, c’est quatre trains par heure, soit un train tous les trimestres pour remplacer une voie d’autoroute, un train toutes les sept minutes pour en remplacer deux et ainsi soulager massivement la chaussée, qui grève aujourd’hui les agglomérations de la périphérie.