C’est un phénomène qui se produit régulièrement depuis plusieurs semaines. Les parkings relais des TAM (Transports de l’Agglomération de Montpellier), qui sont au cœur du dispositif de mobilité douce de la ville, sont régulièrement squattés par les voyageurs depuis plusieurs semaines. Gratuits pour les abonnés, peu onéreux pour les autres usagers, ils permettent aux habitants de l’agglomération de la préfecture de l’Hérault de laisser leur voiture à l’entrée de la ville pour les inciter à utiliser les transports en commun.
Fin décembre, plusieurs dizaines de caravanes sont arrivées au parking de Saint-Jean-le-Sec, près du terminus de la ligne 2 à Saint-Jean-de-Védas. Ils ont quitté les lieux dimanche, à la suite d’une procédure d’expulsion. Mais les 290 places de parking sont hors service. Le TAM évoque « des dommages incalculables aux infrastructures existantes : installations électriques, structures métalliques, repères terrestres, gabarits anti-franchissement, insalubrité générale… ». Le préjudice financier n’est pas encore déterminé, mais il sera important.
