Offrez à la prochaine génération des installations de service françaises

Trois ans après la création du dispositif service français et alors que le nombre de logements a atteint l’objectif initial de 2 500, Bernard DELCROS, rapporteur spécial des crédits de politique territoriale, souhaite dresser un premier bilan du dispositif pour répondre aux besoins cruciaux de . l’accessibilité et la proximité des services publics. Il a notamment mené des consultations auprès de plus de 500 élus locaux.

Les services français donnent globalement satisfaction aux usagers et aux élus, qui s’accordent sur la réelle amélioration de ces maisons par rapport au système préexistant des maisons de service public (MSAP). Mais de nombreuses améliorations doivent encore être apportées, notamment au niveau financier. Les maisons de services françaises doivent désormais être des vecteurs de cohésion sociale, de véritables lieux d’accueil et d’échanges pour fédérer le maximum de services pour ses habitants. Il faut éviter la perte de dynamisme du service français et se projeter dès maintenant dans la prochaine génération de la terre, plus ambitieuse et mieux à même de répondre aux besoins des usagers.

Bernard DELCROS formule pour cela 27 recommandations.

Le premier est important pour améliorer et intégrer le cadre existant, à travers le développement de nouveaux services en collaboration avec les neuf opérateurs existants. Il est également important que de nouveaux opérateurs se joignent sur la base de partenaires nationaux, par exemple le réseau France Renov, qui a un besoin urgent de soutien. Plus largement, tous les guichets des ministres ont finalement eu l’intention de rejoindre le réseau des services français.

Le déploiement du réseau de services français dans la région n’est pas encore terminé. Le réseau est actuellement insuffisant dans les campagnes, où des pôles de services français doivent être implantés dans chaque petite centrale, si nécessaire il sera couplé à la mise en place de services de transport à la demande dans les zones dépourvues de transport en commun.

Le pays doit accompagner cette nouvelle ambition d’un soutien financier adapté à la réalité des coûts de fonctionnement des foyers en France. Sur le seul plan financier, les services français représentent désormais moins une politique de l’État que des politiques locales portées essentiellement par les porteurs de projets, et en premier lieu la collectivité. Alors que les programmes qui s’inscrivent dans l’Agenda rural sont considérés comme prioritaires et réussis par le Gouvernement, l’État doit se donner les moyens de relever ce défi.

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Bernard DELCROS (Union Centriste – Cantal) est vice-président de la commission des finances et rapporteur spécial des programmes 112 et 162 de la mission « Cohésion des territoires ».

La commission des finances est présidée par Claude RAYNAL (SER – Haute-Garonne). Le rapporteur général est Jean-François HUSSON (Les Républicains-Meurthe-et-Moselle.

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