« On ne sait pas si notre ligne de bus scolaire sera maintenue » : l’inquiétude des parents à l’approche de la rentrée

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hier à 19:50, Mis à jour hier à 19:52

La Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV) estime que 7 500 chauffeurs sont portés disparus pour la rentrée.

Depuis qu’elle a reçu un mail de la région Pays de la Loire fin juillet, Mélodie Maillard, mère de trois enfants, est inquiète. En cause, « une situation complexe » dans la gestion des transports scolaires en raison de la pénurie de chauffeurs. « Certains circuits pourraient être adaptés », précise la région, qui assure que les familles seront informées « dès le 24 août ».

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Pour cet habitant de la petite commune de Jupilles dans la Sarthe, ces bus sont pourtant indispensables : « Mon fils aîné a 12 ans, il est scolarisé à 20 kilomètres et doit prendre deux bus pour s’y rendre. « Pour ma seconde, je suis déjà obligé de payer un taxi pour être déposé tous les jours dans son école spécialisée », témoigne-t-il. La pénurie de chauffeurs a rendu les trajets plus complexes par le passé : « J’ai vu mon garçon se retrouver coincé dans une ville au milieu du trajet, parce qu’un des deux bus était en retard ou ne passait pas », précise Melody, « avant, il y avait un chauffeur régulier pour le trajet en bus, maintenant il change constamment.”

« Vers la fin de l’année, certains véhicules ne sont même pas passés sans prévenir »

« Habituellement, nous recrutons environ 10 000 chauffeurs d’autobus scolaires par année. Pour l’instant, les compagnies n’en ont trouvé que la moitié », renseigne, pour sa part, Isabelle Ingrid Maréchal, déléguée générale de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV). Selon elle, les Pays de la Loire ont besoin d’au moins « 700 chauffeurs supplémentaires » et il faudrait en recruter « 7.500 sur tout le territoire ».

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Les entreprises à la recherche de solutions

En effet, dans d’autres régions, comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, où l’on manque d’un peu plus de 1 000 chauffeurs, les nouvelles embauches sont rapidement mises à contribution. Une situation qui peut réserver d’autres surprises aux familles : « Un matin, mon fils de 13 ans a dû dire au chauffeur qu’il s’était trompé de route », se souvient Caroline*, dont les enfants sont scolarisés à Thonon-les-Bains. « Parfois, faute de bus, celui qui passait était plein et les élèves étaient debout. Ceci pourrez vous intéresser : Metz. On sait pourquoi ça dit toujours « masque obligatoire » dans les bus. Vers la fin de l’année, certains véhicules ne sont même pas passés et, sans préavis », ajoute cette mère célibataire et dans l’obligation de s’adapter pour remédier à ces imprévus. « La région et l’agglomération thononnaise se renvoient la balle au regard des difficultés rencontrées. Pour septembre nous n’avons aucune information et nous ne sommes pas sûrs que certaines lignes seront maintenues », s’agace Nathalie*, mère d’un adolescent également scolarisé à Thonon.

« Pour inciter les futurs conducteurs à venir, nous finançons leur licence de transport en commun jusqu’à 7 000 euros », commence Gilles Lefebvre, directeur de la société Transdev, en charge de la gestion des transports scolaires du centre de la France. Face à la pénurie de chauffeurs, le chef d’entreprise ne manque pas d’idées : « Maintenant on fait au cas par cas et on essaie de trouver la solution qui convient le mieux au salarié. Par exemple, nous encourageons fortement les travailleurs âgés de 50 à 55 ans à nous rejoindre pour compléter leurs périodes de retraite et terminer leur carrière chez nous.

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Qui a dit que l’école est obligatoire ?

Pourtant, reconnaît Gille Lefebvre, le principal problème vient des contrats à temps partiel. Il milite pour revoir le fonctionnement des marchés publics : « L’idéal serait d’avoir des marchés publics étendus qui donneraient à l’entreprise la gestion non seulement des transports scolaires mais aussi d’autres lignes. Cela nous permettrait d’offrir plus de temps de travail à nos chauffeurs », informe-t-il. A voir aussi : « Je ne veux pas gâcher mes vacances » : des Franciliens favorables au retour du masque obligatoire dans les transports. De son côté, Mélodie Maillard, comme le reste des mères interrogées, a néanmoins repris l’abonnement pour son fils : « Je n’ai pas le choix et, de toute façon, on est obligé de reprendre l’abonnement en juillet pour ne pas payer plus.  » mais on s’inscrit sans savoir si le bus passera toujours à nos côtés », conclut, amère, la jeune femme.

Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l’instruction est obligatoire. Cette obligation s’applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France.

Qui a rendu l’école obligatoire jusqu’à 16 ans ?

Pourquoi dit-on que c’est Charlemagne qui a inventé l’école ? Charlemagne, inventeur de l’école : une idée reçue Le mot « école » vient du grec ancien skholế qui signifiait « arrêter de travailler », loisir. Dès lors, dire que Charlemagne a inventé l’école serait une erreur. Sur le même sujet : Comment se déroule la formation taxi ?. Mais le roi carolingien donne un nouvel élan à l’éducation.

Qui a rendu l’école obligatoire dans le monde ?

Enfin, le 6 janvier 1959, Jean Berthoin, ministre de l’Éducation nationale, prolonge par décret la scolarité obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans, afin de poursuivre une politique de modernisation et de démocratisation du système éducatif.

Qui a autorisé l école ?

Les deux lois ont été promulguées par le président de la République, Jules Grévy, et entérinées par Jules Ferry, alors ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts.

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Quel salaire ne pas dépasser pour toucher l’APL ?

Sous la Révolution française, la Convention envisage de rendre l’école obligatoire et gratuite.

Rappelons qu’en moyenne, le plafond est d’environ 14 000 euros pour une personne seule et de 26 000 euros pour un couple avec deux enfants. Pour plus d’informations sur votre demande d’APL, vous pouvez vous référer à notre article sur l’adhésion à l’APL.

Quel est le plafond à ne pas dépasser pour la CAF ?

Comment est calculé l’APL en 2022 ? Méthode de calcul de l’APL au 1er janvier 2022 A compter du 1er janvier, l’APL est calculée sur la base des revenus des 12 derniers mois. Ce sont eux qui entrent dans le mode de calcul. L’objectif de cette réforme est de calculer vos droits APL en temps réel.

Quel est le plafond de salaire pour toucher les APL ?

C’est le revenu de l’année N-2 que la CAF prend en compte pour son calcul. Le revenu à ne pas dépasser pour toucher 100 % des allocations familiales est de 5 684 € par mois. L’allocation de base est divisée par 2 à partir de ce montant jusqu’à 7 577 € par mois et divisée par 4 au-delà de ce montant.
décroissant de Une personne 1 013,44 €
649,45 € Partenaire 1 222,27 €
794,93 € Couple ou personne seule avec une seule personne 1 381,42 €
894,5 € par personne supplémentaire 200,43 €

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Quel est le calendrier scolaire 2022 ?

130,2 € Zone A
zone C Vacances d’hiver Du samedi 12 février 2022 au lundi 28 février 2022
Du samedi 19 février 2022 au lundi 7 mars 2022 Vacances de printemps Du samedi 16 avril 2022 au lundi 2 mai 2022
Du samedi 23 avril 2022 au lundi 9 mai 2022 Les vacances d’été

Jeudi 7 juillet 2022

Quand c’est les vacances de février ?

Quelles sont les 3 zones scolaires ? Zone A : académies de Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes et Toulouse. Zone B : Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen et Académies de Strasbourg. Zone C : académies de Bordeaux, Créteil, Paris et Versailles.

Quand sera fixé le calendrier scolaire 2022-2023 ?

Pour ceux d’hiver et de printemps, les élèves de la zone C partent en vacances en dernier. Elles se dérouleront du samedi 18 février au lundi 6 mars 2023 et du samedi 22 avril au mardi 9 mai 2023.