« On vit comme s’il n’y avait pas de Covid » : les Bordelais entre…

Par Juliette Thévenot Publié le 01/03/2023 sur 19h50.

Alors que le Covid-19 fait partie de notre quotidien depuis trois ans et que la France fait face à une neuvième vague, à Bordeaux les gestes barrières sont de moins en moins présents. Rapport

Il y a un an, à Bordeaux, comme dans de nombreuses villes françaises, personne ne sortait sans masque, des tentes de dépistage covid-19 pullulaient sur les trottoirs, accompagnées de longues files d’attente, et chacun se précipitait dans les centres de vaccination pour obtenir sa dose. Aujourd’hui, cette période semble presque lointaine, alors que la France est actuellement confrontée…

Il y a un an, à Bordeaux, comme dans de nombreuses villes françaises, personne ne sortait sans masque, des tentes de dépistage covid-19 pullulaient sur les trottoirs, accompagnées de longues files d’attente, et chacun se précipitait dans les centres de vaccination pour obtenir sa dose. Aujourd’hui, cette période semble presque lointaine, car la France est actuellement confrontée à une neuvième vague de Covid-19.

Prenez simplement les transports en commun. Depuis l’expiration de l’engagement au masque le 16 mai, les utilisateurs qui le portent sont minoritaires. Ce mardi 3 janvier à 11 heures, dans le tram A bondé, arrêt Stalingrad, six personnes sont assises avec un masque sur le nez. C’est le cas de Chloé. « J’avais lâché les gestes barrières, j’ai eu la fête du Covid juste avant la fin de l’année, et j’ai été admise à l’hôpital », raconte Bordelaise. « Je ne veux plus l’attraper, alors je porte le masque pendant le transport, me lave beaucoup les mains et réutilise le gel. »

Il en va de même dans les rues de la ville : Seuls quelques passants n’ont pas déposé leur masque après plus de trois ans de pandémie. « Quand il y a beaucoup de monde dans la rue, je le mets », raconte Noaman, un habitant du quartier Bastide, son masque sur le menton. Si l’homme de 52 ans fait toujours attention aux gestes barrières, il ne cache pas sa fatigue. « Je commence à en avoir marre du virus. »