Pénurie de carburant : les ventes de vélos et scooters en légère hausse à Nîmes

Le scooter a toujours le vent en poupe, car l’approvisionnement en carburant devient plus difficile, mais… Est-ce une vraie solution économique et financière ?

Pas exactement une explosion. Mais certains vendeurs de cycles, scooters et autres engins de transport personnels motorisés (EDPM) ont fait état d’une légère hausse des volumes de vente dans l’agglomération nîmoise.

« Environ 10% », pour Cyril De Goulet, gérant d’Élec’trott en centre-ville. « Certains qui réfléchissaient depuis longtemps décident maintenant de franchir le pas », a-t-il ajouté.

Poussés par l’augmentation du prix de l’essence et la difficulté de s’en procurer, ceux qui pouvaient se permettre de se rendre au travail en scooter finiraient par se lancer. Souvent les budgets sont compris entre 200 et 350 € pour les produits initiaux, le spécialiste examine plus loin.

Il en va de même pour une célèbre marque spécialisée dans l’avènement de l’électronique, où le responsable du département mobilité conduit un volume d’une trentaine de scooters par semaine. Encore un peu plus haut, surtout le samedi soir.

Chez Decathlon, on a surtout constaté une augmentation des ventes de vélos à assistance électrique qui, contrairement aux trottinettes, bénéficient de subventions communautaires (voir encadré).