Plan sobriété énergétique sport : 40 mesures annoncées

Dans un communiqué sur le programme de remise en forme sportive publié le 13 octobre 2022, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a présenté un programme de remise en forme qui s’appliquera au secteur sportif. Le sport représente moins de 1% de la consommation énergétique totale de la France, mais la visibilité médiatique et de marque du secteur lui confère un « vrai rôle », selon le ministère des Sports. Sur les 290 candidatures étudiées, 40 normes ont été retenues. Ils sont liés à l’administration de l’Etat et des collectivités territoriales ainsi qu’aux acteurs privés (associations, stades, clubs professionnels, notamment). Sobriété en matière de chauffage et d’éclairage Les efforts sont principalement portés sur le chauffage et l’éclairage qui représentent respectivement 43% et 18% de la consommation énergétique du secteur : respect de la température de chauffage de 19°C et amélioration de l’utilisation de la climatisation en réglant la température à en dessous de 26 ° C; réduction de la température de chauffage d’environ 2°C dans les gymnases et les salles de sport indépendantes ; réduire la température du sol des installations de football professionnel ; réduction de l’éclairage d’avant-match et d’après-match pour les matchs professionnels de rugby et de football d’environ 50 % le jour et 30 % la nuit ; installation de lumières LED dans diverses zones sportives. Plusieurs mesures sont liées aux piscines, qui sont des équipements énergivores et peuvent représenter un dixième de toute l’énergie utilisée dans les municipalités. Le plan vise notamment à réduire la température de l’eau des piscines jusqu’à 1°C. Il existe un programme confort aquatique de l’Agence Nationale des Sports qui se poursuivra afin de financer la rénovation et l’efficacité énergétique des piscines (60% des piscines en France ont plus de 30 ans). Sobriété par rapport au mouvement Plusieurs mesures ont été prises par les athlètes par rapport au mouvement. Ils sont particulièrement concernés par le transport des spectateurs qui crée plus de 80 % de l’empreinte carbone d’un événement sportif : expérimentation de la gratuité des transports en commun pour les détenteurs de billets le jour des événements sportifs ; soutien à la promotion du vélo, de la marche et du covoiturage (déploiement de pistes cyclables et d’espaces de stationnement à proximité des terrains de sport) ; la promotion d’avantages et de taxes « bas carbone » offerts aux spectateurs qui utilisent des moyens de transport durables pour se rendre aux jeux ; la création d’un groupe de travail pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements et aux clubs professionnels. Ce système d’équilibre énergétique dans le jeu fait partie intégrante de la contribution à l’évolution de l’espèce et aura d’autres parties. Le ministre des Sports a annoncé son intention d’organiser les matchs d’entraînement au réchauffement climatique en mai 2023.

Dans un communiqué sur le programme de remise en forme sportive publié le 13 octobre 2022, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a présenté un programme de remise en forme qui s’appliquera au secteur sportif.

Le sport représente moins de 1% de la consommation énergétique totale de la France, mais la visibilité médiatique et de marque du secteur lui confère un « vrai rôle », selon le ministère des Sports.