Publiscopie : Quand C-its rend les transports urbains plus efficaces

En mutualisant leurs ressources et leurs compétences, Capsys et NeoGLS font entrer la digitalisation et l’interopérabilité des transports urbains dans une nouvelle dimension.

Capsys, entreprise familiale profondément engagée dans le made in France, conçoit et fabrique depuis plus de 30 ans des systèmes de détection de véhicules équipant les contrôleurs de feux tricolores. « Notre objectif fondamental est d’intégrer au mieux les transports en commun dans la circulation, en leur assurant la priorité aux carrefours », résume Stéphane Boiteau, directeur commercial et développement.

DES PLACES ÉCLAIRÉES À L’ÈRE DU BIG DATA

La détection des bus et des tramways a d’abord utilisé des capteurs magnétiques et des radars (micro-ondes et Doppler), puis des technologies plus avancées de radio et de géolocalisation. « Au fil du temps, nous sommes devenus des experts de la détection dite sélective, où le principe est que le véhicule – bus ou tram – échange des données avec l’infrastructure », explique Stéphane Boiteau.

Ces données sont utilisées en temps réel pour identifier et prioriser le véhicule, et peuvent être analysées et utilisées à des fins d’optimisation des processus. Ce basculement des systèmes de priorité aux feux tricolores à l’ère « du Big Data » donne tout son sens à l’alliance nouée avec NeoGLS. Egalement française et également leader dans son domaine, cette PME est issue du monde de la route et de l’autoroute. Sa spécialité historique : la communication avec l’opérateur (pour les informations routières, la gestion des patrouilles, etc.).

En tant que pionnier, NeoGLS a commencé à s’intéresser aux systèmes de transport intelligents coopératifs en 2014, ainsi qu’aux normes et normes sur lesquelles ils reposent. C’est pourquoi les PME sont aujourd’hui un acteur européen de référence dans les technologies V2X et dans les différentes briques de la chaîne C-ITS (Cooperative Intelligent Transport Systems).

une démarche vertueuse à plus d’un titre

« Les fonctionnalités que nous proposerons ensemble prépareront l’infrastructure à la montée en puissance progressive de la conduite assistée, puis celle des véhicules autonomes », note Stéphane Boiteau.

De plus, en permettant l’interconnexion et l’interopérabilité des systèmes, ils s’inscrivent dans la logique du MaaS, ou Mobility as a Service, qui offre à l’utilisateur une vision globale de tout ce qui lui permet de se déplacer d’un point A à un point B, en mode multimodal. Sans oublier les bénéfices énergétiques et environnementaux liés au « report modal », mais aussi le fait que nous orientons les véhicules vers une conduite sereine, anticipative et sûre, contribuant ainsi à la sobriété énergétique des déplacements. ”