Le lancement de l’AmandiTour en décembre 2019 devait marquer une accélération du développement des transports en commun dans l’Amandinois. Trois ans plus tard, la navette gratuite peine à imiter le succès de ses sœurs de Valenciennes (le Cordon) et de Denain (Villars express).
Pire, depuis, rien ne semble s’être développé du côté des transports en commun. « On est loin du compte », résument le maire, Alain Bocquet, et son adjoint Jean-Marc Mondino, dans un dossier pour le Simouv (Syndicat intercommunal de la mobilité et Institut urbain de Valenciennes) qui nous a été communiqué.
Une politique trop centrée sur Valenciennes ?
Sur une vingtaine de pages, le maire dément, chiffres à l’appui, le manque d’équité des services de transport en commun mis en place par Simouv. « Saint-Amand-les-Eaux et l’Amandinois sont les mauvais maillons de l’organisation », affirme Alain Bocquet, qui s’interroge sur le fonctionnement exact du syndicat.
Notamment son organisation « vedette » qui partirait de Valenciennes pour couvrir ensuite les territoires les plus lointains. Une démarche qu’il qualifie de « dogme historique », parfaitement symbolisée selon lui par le développement du tramway. A voir aussi : Comment se rendre au Stade de France ? Ce qu’il faut savoir avant de venir. « Il y a un vrai problème ici, une vraie injustice qui dure depuis trop longtemps ! »
À peine 1 amandinois sur 4 privilégie le bus
Pourtant, l’offre proposée par Simouv et Transvilles sur la station thermale semble conséquente. Outre le service de navettes gratuites, la commune dispose de neuf lignes de bus, de quatre lignes scolaires, d’un service de transport à la demande et de 100 arrêts de proximité.
Mais pour Alain Bocquet, ces capacités matérielles se heurtent à la réalité du terrain. « Ce modèle coûteux est un échec », clame-t-il, étayant les chiffres. Lire aussi : Le doublement de la RD 751 entre Nantes et Pornic va se poursuivre, mais partiellement. Une étude de l’Insee réalisée en 2019 montre que moins d’un quart des Amandinois qui ont un emploi (23%) indiquent se déplacer autrement qu’en voiture ou en camion.
« Ce modèle coûteux est un échec »
Là où le bât blesse, toujours selon Alain Bocquet, c’est d’abord dans un manque de connexions au sein d’un territoire pour lequel la cité thermale est un centre névralgique. Sur le même sujet : Montceau-les-Mines : sur le marché.
Une offre insuffisante et peu à voir avec la réalité qui pousse les salariés de l’entreprise à privilégier la voiture pour se rendre au travail. « Une enquête menée auprès des personnels de la mairie et du CCAS montre qu’une dizaine seulement utilisent le bus pour se rendre au travail, soit 3,3 %. »
Sans tramway et coupés par la forêt, les Amandinois souffrent pour le maire d’un manque de contact avec le reste des Valenciennois. « Il est grand temps de réorienter les priorités vers certains territoires délaissés. « Une nouvelle organisation qui nécessite le déplacement de nombreux acteurs, à commencer par les 15 communes qui entourent Saint-Amand-les-Eaux, mais aussi la SNCF et les principales entreprises.
Avec la deuxième gare SNCF de Valenciennes en termes de fréquentation (plus de 700 000 voyageurs par an), une aire de covoiturage à Rosult, et des liaisons douces en cours de développement, le territoire dispose de ressources capables d’accélérer la transformation que tous les politiques appellent de leur désirs. scientifiques.
Pour cela, Alain Bocquet appelle à un « vrai saut qualitatif » et fixe un cap. « Si nous nous fixions comme objectif pour notre ville d’atteindre le ratio de 5 % de vérification/jour au lieu des 2,97 % actuels, nous passerions de 491 passagers à 826 ; et pour l’ensemble des Amandinois soit 1,81%, on passerait de 695 passagers par jour à 1 920.
Les 6 lignes proposées
Alain Bocquet note qu’il a transmis la proposition élaborée par les élus et services de la station thermale aux maires d’Amandinois et de Simouv pour répondre aux besoins du territoire en matière de transports. Celui-ci comprend six lignes de bus, qui partiraient de Rumegies, Maulde, Flines-lez-Mortagne, Château-l’Abbaye, Raismes et Arenberg pour rejoindre la gare de Saint-Amand.
Le projet prévoit également une ligne intra-muros pour Saint-Amand, menant de la gare aux thermes en passant par le centre-ville et le Mont des Bruyères. Mais aussi des lignes assurées par des minibus et « la possibilité que le minibus s’arrête sur la ligne par un usager qui lève la main sur le trottoir ».
Le Simouv étudie la question
Interrogé il y a quelques mois sur la situation des transports en Amandinois, le président du Simouv, Guy Marchant, a répondu à Alain Bocquet. Elle reconnaît « la nécessité de réfléchir à l’offre de mobilité pour les territoires ruraux et périurbains ».
Au vu des schémas et tracés imaginés par les services de la ville de Saint-Amand, le président précise que « les services de Simouv sont en train d’analyser les différentes propositions ».
Des réflexions devraient être mises en œuvre dans les prochaines semaines avec une échéance importante : la définition à l’horizon 2023 d’un nouveau PDU (Plan de Déplacements Urbains) qui définira les grandes lignes du projet Simouv pour les dix prochaines années.
Onnaing (59264), Nord.
Comment Appelle-t-on les habitants de Boursies ?
Concernant les habitants (femmes et filles) de Boursies vous utiliserez le terme Bodiciennes.
Comment s’appellent les habitants du Nord ?
Comment s’appellent les habitants de Croix ?
Croix est une commune française située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France (anciennement région Nord-Pas-de-Calais). Ses habitants sont appelés Croisiens et Croisiennes.
Comment Appelle-t-on les habitants de Grand-fort-philippe ?
Concernant les habitants (femmes et filles) de Grand-Fort-Philippe vous utiliserez le terme Philippoises.
Comment Appelle-t-on les habitants d’Hasnon ?
La commune d’Hasnon appartient au territoire de Valenciennes et au canton de Saint-Amand-les-Eaux-Rive droite. Le code postal de la ville de Hasnon est le 59178 et son code Insee est le 59284. Les habitants de Hasnon s’appellent les Hasnonais et les Hasnonaises.
Comment s’appellent les habitants de Saint-amand-les-eaux ?
Ses habitants s’appellent les Amandinois et les Amandinoises. La commune, proche de la frontière belge, s’étend sur 33,8 km² et compte 15 870 habitants depuis le dernier recensement.
Comment s’appellent les habitants de Bondues ? Ville de Bondes. Bondues est une commune française située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France (anciennement région Nord-Pas-de-Calais). Ses habitants s’appellent les Bonduois et les Bonduoises.
Comment s’appelle les habitants de Saint-amand-montrond ?
ÊÉÌ]) est une commune française, sous-préfecture, située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire. C’est la troisième ville du département derrière Bourges et Vierzon. Elle fait partie des provinces historiques du Berry et du Bourbonnais. Ses habitants s’appellent les Saint-Amandois.
Comment appelle les habitants du Nord ?
Article détaillé : Démographie du Nord. Les habitants du Nord sont le plus souvent appelés habitants du Nord. La construction de ce monsieur est cependant inappropriée : il faudrait plutôt les appeler nordiques, car le suffixe -iste indique généralement l’attachement à une cause.
