Solutions écologiques : par où commencer ?

Montée en flèche des prix de l’énergie, canicules à répétition, sécheresses historiques, incendies monstres, tempêtes meurtrières… Les crises écologique, énergétique et économique s’intensifient. Avec, comme conséquence, des conséquences de plus en plus dramatiques pour les populations, notamment les plus pauvres et les plus fragiles, mais aussi pour l’ensemble de la faune et de la flore. Décès? Non, heureusement, car il existe de nombreuses solutions. Bio, local, éprouvé. Et souvent à moindre frais, puisque bon nombre d’entre eux impliquent la mise en œuvre de la sobriété, ce mot est désormais sur toutes les lèvres, y compris chez les dirigeants nationaux. Tour d’horizon non exhaustif.

Renaturer la ville

Tout le monde l’a vu durant cet été caractérisé par des canicules : il fait beaucoup plus chaud en ville qu’à la campagne. Du fait du rayonnement solaire sur les surfaces en béton et des activités humaines (circulation automobile, climatisation, industrie), la température est supérieure de 2°C à 12°C à celle enregistrée en milieu rural. Surtout la nuit, lorsque les bâtiments et l’asphalte des routes et des parkings libèrent la chaleur emmagasinée pendant la journée. Ce phénomène « d’îlots de chaleur urbains » (UHI) n’est pas une fatalité. Il est possible de parsemer les villes à la place d' »îlots de fraîcheur », pour les adapter aux conséquences catastrophiques du changement climatique. Parmi les solutions : urbanisme et habitat qui permettent à l’air de circuler, transports en commun et mobilité douce (vélo ou marche), matériaux légers qui retiennent moins la chaleur, fontaines et jets d’eau…

Autre action clé : reverdir et « renaturer » la ville. Planter des arbres (qui fournissent de l’ombre mais aussi rafraîchissent l’air ambiant grâce à l’évaporation de l’eau du sol et des feuilles) ; reprendre différentes couches de végétation (herbes, buissons et arbres plus ou moins grands) et imperméabiliser le plus possible la surface (extrémités de trottoir, places, cours d’école ou d’immeubles, parkings, etc.) sol. « Certaines villes sont historiquement très vertes, comme Besançon, d’autres, très minérales, commencent très loin, comme Paris ou des villes du sud, note l’écologiste Philippe Clergeau, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et auteur de plusieurs livres sur l’urbanisme écologique. Voir l’article : Coronavirus à Paris et en Ile-de-France ce jeudi 1er septembre 2022. Mais beaucoup font des choses intéressantes. Rouen a redessiné ses berges, tout comme Bordeaux ou Lyon. Strasbourg a acheté des berges pour restaurer des forêts fluviales, c’est-à-dire des boisements au bord de l’eau, Lille et Roubaix l’ont fait aussi, Nantes réfléchit restaurer la continuité écologique le long des bords de Loire… » Le début d’un changement de paradigme.

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Réformer les transports

Le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre en France (31 % en 2019), tiré par le secteur routier. « Un quintuple d’efforts de réduction est nécessaire pour se conformer à la stratégie nationale bas-émissions », note Réseau Action Climat. Il est donc impératif de changer fondamentalement de modèle, notamment en interdisant la vente de voitures neuves essence, diesel et hybrides d’ici 2035 au plus tard pour espérer atteindre le nouvel objectif de l’UE de réduire les émissions de 55 % d’ici 2030. Lire aussi : Bordeaux Métropole : « Un choix de mobilité pour les agents ». Mais pour être efficace, elle doit impérativement s’accompagner d’un renforcement du soutien aux véhicules électriques et du déploiement de bornes de recharge, zones à faibles émissions (ZFE), qui visent à limiter progressivement la circulation des véhicules les plus émetteurs dans les villes les plus polluées, un doublement des efforts en faveur du rail, des transports en commun, de la marche, du covoiturage et du vélo. Plusieurs villes sont déjà en chantier.

Depuis le 1er janvier, Strasbourg interdit les voitures sans vignette et les moteurs diesel Crit’Air 5 (qui ont plus de vingt ans) sur son territoire. Il s’agit de voitures particulières et de véhicules utilitaires, mais aussi de poids lourds, d’autobus, d’autobus touristiques et de deux et trois roues motorisés. Pour l’instant pas d’interdiction stricte, mais un contrôle « pédagogique » par la police. Au final, cependant, les propriétaires de véhicules Crit’Air 5 risquent une amende comprise entre 68 et 135 euros. Des travaux progressifs : En 2024 ce sera au tour du moteur diesel Crit’Air 4 d’être interdit, puis en 2025 du Crit’Air 3. L’Eurométropole pourra étendre l’interdiction au Crit’Air 2 en 2028. 180 000 véhicules seront alors touchés par l’interdiction de circuler dans l’Eurométropole, soit une grande partie du parc automobile de l’agglomération, estimé aujourd’hui à environ 250 000 voitures. Seules les voitures électriques, essence, essence et hybrides rechargeables commercialisées depuis le 1er janvier 2011 pourront alors rouler.

Autre illustration à Montpellier, où depuis septembre 2020 la métropole occitane est la première à mettre en place des bus et trams gratuits le week-end pour ses habitants. La mesure devrait s’étendre sur toute la semaine fin 2023. La création d’une cinquième ligne de tramway d’ici fin 2025, la mise en service de bus électriques ainsi qu’un réseau de « lignes express » dédiées aux vélos sont également au programme. Ces initiatives doivent permettre de réduire la pollution de l’air, responsable de plus de 48 000 décès en France chaque année. A.C.

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Préserver la ressource en eau

Agriculture, industrie, refroidissement des centrales nucléaires, approvisionnement en eau potable, loisirs… La sécheresse historique de cette année a mis en évidence notre vulnérabilité face au manque d’eau, une ressource qui est loin d’être inépuisable. Il est donc urgent de revoir l’administration. Les territoires peuvent ainsi faire en sorte que l’eau de pluie soit mieux collectée, afin qu’elle pénètre dans les nappes phréatiques, qui fonctionnent comme de grands réservoirs naturels. Ceci pourrez vous intéresser : TRANSPORTS : Reims : Grève dans les transports jeudi 29 septembre, perturbations attendues. La métropole de Lyon, par exemple, travaille à rendre la ville plus perméable grâce à des matériaux poreux pour remplacer le goudron sur les pistes cyclables. Elle travaille également à la chasse aux fuites du réseau d’eau : en France, 20 % de l’eau potable est perdue à cause de canalisations défectueuses.

La restauration de milieux humides (marais, prairies, tourbières, etc.), la plantation de haies dans le paysage (comme cela se fait en Normandie), la sylviculture ou d’autres pratiques permettant de limiter l’assèchement des terres agricoles, permettent de meilleures captures. et retenir l’humidité dans le sol et rétablir le bon fonctionnement du cycle de l’eau. Ensuite, nous devons réduire la consommation de tous les usagers de l’eau et donc revoir nos pratiques et notre mode de vie. Pour plus de sobriété dans le secteur agricole, qui représente 45% de la consommation, l’irrigation de masse est de plus en plus remise en cause. De nouvelles cultures plus adaptées aux climats futurs et moins gourmandes en eau, comme le sorgho, céréale originaire d’Afrique, permettent par exemple de remplacer une partie du maïs qui souffre aujourd’hui sous nos latitudes.

Pour éviter les pénuries d’eau potable, qui ont touché une centaine de communes cet été, les communes ont aussi tendance à se regrouper pour diversifier leurs captages d’eau vers les nappes phréatiques et les rivières. En termes de leviers financiers, le maire de Grenoble prône par exemple une tarification progressive de l’eau pour faire payer plus les gros consommateurs et ainsi inciter à la sobriété. Les industriels, les agriculteurs et les villes peuvent aussi envisager de recycler les eaux usées : les valoriser, les traiter et, au lieu de les rejeter dans la nature, leur donner une nouvelle vie. La Vendée accueillera notamment le programme Jourdain, un projet « avant-gardiste » confié à Veolia pour alimenter 100 000 foyers en eau recyclée dès 2023. M.L.

Coronavirus à Paris et en Ile-de-France ce mercredi 24 août 2022
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Par La rédaction Photos de My B. Publié le 23 août 2022…

Economiser l’énergie

Emmanuel Macron l’a dit, le chauffage doit être réglé à 19°C cet hiver. L’extraordinaire hausse des prix de l’énergie due à la guerre en Ukraine provoque un revirement de la politique énergétique. De la Commission européenne aux grandes entreprises énergétiques, des gouvernements nationaux aux éditeurs, tout le monde parle de sobriété. Ce mandat de réduction de la consommation d’énergie est une excellente nouvelle pour le climat. En effet, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat répète depuis longtemps sans se faire entendre, il faut réduire la demande énergétique pour limiter l’impact des activités humaines sur le climat. Quel que soit le mode de production d’énergie, l’essentiel est de consommer moins.

Jusqu’à présent, la maîtrise de l’énergie était le « mauvais rapport » entre les politiques énergétiques, reconnaît Pierre de Montlivault, président de la Fédération des services énergie-environnement (Fedene). Son association rassemble des professionnels de l’énergie de toutes tailles et promeut l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. À ce titre, la première mesure qu’il préconise est le bon entretien des équipements. « Quand les chaudières vieillissent, elles perdent en efficacité. Il faut aussi entretenir les canalisations et s’assurer que le réseau est bien réglé », précise-t-il.Des mesures de bon sens qui dans certains cas permettent d’économiser jusqu’à 10% sur la facture. De plus, une installation de capteurs intelligents permet un meilleur suivi de la consommation et des gains d’efficacité possibles.

Le dernier rapport du GIEC souligne l’importance « croissante » des acteurs non gouvernementaux tels que les villes, les collectivités locales, les entreprises, etc. A ce niveau, il existe un certain nombre de solutions plus ou moins pertinentes selon les territoires. Ainsi, des centaines de communes du Val-d’Oise, de Lorraine ou encore des pays nordiques ont décidé d’éteindre leur éclairage public la nuit, en tout ou en partie. Ils rejoignent ainsi plusieurs milliers de communes qui avaient déjà sauté le pas. Selon l’Ademe, l’éclairage public représente 41 % de la consommation électrique des collectivités. Éteindre les lampadaires la nuit réduirait les factures d’électricité de la ville de près de 50 %.

La région Centre – Val-de-Loire s’est engagée à réduire de 30 % la consommation de ses lycées. Depuis 2010, 19 d’entre eux ont fait l’objet d’un contrat d’énergie. Le projet prévoit également le raccordement de 6 lycées au réseau de chaleur. « Les solutions collectives offrent des économies d’échelle et de meilleures performances », commente Pierre de Montlivault. Plus ambitieuse, la commune de Muttersholtz, commune rurale d’un peu plus de 2 000 habitants en Alsace, a décidé de devenir un territoire à énergie positive. Cela concerne une rénovation énergétique de bâtiments existants, la construction d’un gymnase à énergie positive ou encore l’installation de panneaux solaires. Mais aussi l’appropriation citoyenne du problème. Côté transport par exemple, entre la réduction de la vitesse des voitures et la construction de pistes cyclables, près de la moitié des enfants viennent à l’école à vélo. SUR.

Relocaliser l’alimentation

Produire localement et durablement, les communes et les collectivités locales s’impliquent également. Pour amorcer la transition écologique jusque dans l’assiette, ils ont l’opportunité depuis six ans de proposer des « projets alimentaires de territoire ». Ces PAT ont fortement augmenté ces dernières années, passant de 197 recensés et 21 labellisés par le Ministère de l’Agriculture en 2020 à 403 recensés et plus de 370 labellisés en 2022. Il faut dire que le gouvernement a tout mis en œuvre pour les développer, grâce à une enveloppe de 80 millions d’euros du plan de relance.

Tout le monde peut proposer un PAT, qui vise à déplacer l’agriculture et l’alimentation sur un territoire en réunissant autour de la table les différents acteurs de cette transition. En effet, précise Marc Nielsen, directeur de l’association Terres en ville, qui anime le réseau national des PAT, « dans 97 % des cas les porteurs de projets sont des collectivités. Et le plus souvent il s’agit de communes intermédiaires ou de communes ». Face à cet enthousiasme, il invite néanmoins à la prudence : « C’est un vrai mouvement de fond, mais il faut faire attention à ne pas se retrouver avec un système qu’on va dupliquer sans tenir compte des particularités de chacun des territoires caractéristiques.

Certains PAT sont plus orientés vers la transition écologique en soutenant le développement des circuits courts, de l’agriculture biologique ou l’installation de fermes urbaines, mais visent également à lutter contre la précarité alimentaire et la malbouffe et à préserver les terres agricoles. PM

Si vous passez par Beaune, il ne faut absolument pas manquer le Château du Clos de Vougeot, symbole de l’histoire de la Bourgogne. Un très beau château au milieu des vignes qui forme un cadre de carte postale. Le bâtiment est chargé d’histoire qui a contribué à élever le nom de la confrérie des Chevaliers du Tastevin.

Quel est le département le plus pauvre de France ?

Département le plus pauvre de France métropolitaine L’étude, qui s’appuie sur les revenus médians en 2018, révèle que la moitié des habitants de la zone ont un niveau de vie annuel inférieur à 17 740 euros. La Seine-Saint-Denis était alors le département le plus pauvre de France métropolitaine, devant le Pas-de-Calais et l’Aude.

Quel est le département le plus riche de France ? Selon l’INSEE, 16 % des ménages aisés (c’est-à-dire ici ceux compris entre 10 % et 1 % des ménages les plus riches) habitent à Paris ou dans les Hauts-de-Seine.

Quelle est la région la plus pauvre en France ?

Alors que l’Île-de-France, avec les Hauts-de-Seine et Paris, comprend les départements au niveau de vie le plus élevé, la Seine-Saint-Denis a le niveau de vie moyen le plus bas (17 740 euros) des départements métropolitains et le taux de pauvreté le plus élevé. (28,4%) (figure 2).

Quelle est la ville la plus pauvre de France ?

Rang Ville Taux de chômage
1 Denaine 34,72%
1 Courneuve 26,95 %
3 Salami 27,86 %
4 Aubervilliers 23,98 %

Quels sont les 10 départements les plus pauvres de France ?

  • Taux de regroupement/pauvreté : 25 %
  • Martinique / Taux de pauvreté : 18,8%
  • Seine-Saint-Denis / Taux de pauvreté : 17,5 %
  • Haute-Corse / Taux de pauvreté : 12,6%
  • Aude/taux de pauvreté : 12,3%
  • Pyrénées-Orientales / Pauvreté : 12%
  • Commune 7ème – Gard / Taux de pauvreté : 11,5%

Pourquoi la Bourgogne ?

La Bourgogne est un pays de choix pour les cépages Pinot Noir et Chardonnay et est connue pour ses vins dans le monde entier. Découvrez les incontournables qui font la richesse de cette région viticole en parcourant la Route des Vins de Bourgogne. Au programme : Chablis, la Basilique de Vézelay, Dijon, Château de Pommard…

Quelle est la devise de la Bourgogne ? Devises. EUROS (EUR).

Pourquoi la Bourgogne Est-elle connue ?

Son histoire économique est basée sur l’agriculture et la sylviculture. Terre d’élevage, la Bourgogne est réputée pour sa viande charolaise, ses volailles, ses fromages, mais aussi pour ses régions viticoles qui donnent naissance à des crus de légende.

Quel est le symbole de la Bourgogne ?

La Croix de Bourgogne (Cruz de Borgoña en espagnol) est un emblème d’origine bourguignonne, constitué d’une croix rouge de Saint André parsemée de nœuds de branches coupées. Sa définition héraldique est « sautoir coupé ».

Où Fait-il bon vivre en Bourgogne ?

Une région authentique où il fait bon vivre Découvrez des villes et villages de caractère, comme Flavigny-sur-Ozerain et son célèbre anis, Vézelay et sa basilique Sainte-Madeleine, ou Noyers-Sur-Serein, village classé parmi les plus beaux de France .

Où s’installer en Bourgogne ? Mâcon est une petite ville chaleureuse de Bourgogne, dont la situation géographique séduit les nouveaux arrivants. Située entre les vignes et la Saône, elle offre un cadre de vie de qualité. Cette commune bourguignonne propose des loyers attractifs. Autant de raisons de choisir de s’installer en Bourgogne.

Ou bien vivre autour de Dijon ?

La Côte-d’Or en bonne place Dans ce même Top 50 national, mais cette fois pour les communes de moins de deux mille habitants, la Côte-d’Or fait très bonne figure avec trois villages au palmarès : Varois-et-Chaignot (28 .), Neuilly-lès-Dijon (33e) et Ouges (49e) !

Où vivre sur Macon et les alentours ?

Mâcon et ses environs

  • Saint-Laurent-sur-Saône (0.00 km)
  • Sancé (3,70 km)
  • Plongée (3,84 km)
  • Charnay-lès-Mâcon (3,84 km)
  • Varennes-lès-Mâcon (4.50 km)