L’an dernier, la Cellule Sud Transport a enregistré 21 agressions contre ses salariés sur l’ensemble du réseau Sudlib. Dans le cadre de la lutte contre ces violences, une campagne de sensibilisation a été lancée auprès des usagers.
Le réseau de transport Sudlib fait face à une forte augmentation des cas d’agressions physiques et verbales. Des attaques qui touchent principalement les salariés : chauffeurs de bus, chefs de gare, commerciaux et contrôleurs. 
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Ce phénomène, qui prend de l’ampleur et peut avoir de lourdes conséquences sur la sécurité des salariés, ainsi que la fermeture temporaire du réseau. 
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Selon les représentants de l’Unité des transports, les profils des assaillants varient. Ils peuvent être jeunes, adultes, mâles ou femelles. 
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« Des agressions peuvent survenir à cause de disputes entre passagers, de frustration causée par l’attente d’un bus, ou tout simplement parce qu’un usager a l’impression que le chauffeur ne fait pas bien son travail », ajoute l’unité des transports. 
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« Tolérance zéro pour l’agression »
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Depuis la prolifération de telles violences, l’Unité de transport du Sud a développé une politique de « tolérance zéro pour l’agression » et ceux qui y participent sont passibles de poursuites judiciaires.
Un dispositif d’accompagnement et de soutien a été mis en place pour les salariés victimes d’agressions et une procédure a été mise en place leur permettant de signaler tout incident et de bénéficier d’une assistance psychologique et juridique.
Dans le cadre de la lutte contre les violences dans les transports, une campagne de sensibilisation a également été lancée pour inciter les usagers à adopter un comportement respectueux et responsable. Afin d’informer le plus grand nombre sur les conséquences des actes de violence, elle sera diffusée par différents moyens de communication et dans les stations du réseau Sudlib.
