TRANSPORT EN COMMUN : Grenoble Le Change !

Parce que les Verts sont devenus une puissance, les transports publics n’ont pas progressé. C’est le principal enseignement des vastes enquêtes mobilité réalisées tous les 10 ans : leur part de capital est restée stable représentant 16 % dans la Métropole (et 21 % à Grenoble). Ce résultat très décevant leur a donné l’autorité indiscutable pour attaquer Sylvain Laval, le Président de Smmag qui a eu le courage de succéder au sous-supérieur de l’humanité, Yann Mongaburu (Verts/Ades) à qui l’on doit. Margot Belair, une sectaire élue dans le noyau dur de Piolle – il a même choisi le burkini et est devenue la candidate des Verts aux législatives – est une aboyeuse de service.

M.BELAIR (Verts/FI) SERVICE BARKER VEUT FAIRE FONCTIONNER UN BUS VIDE

Dans DL (22/05/22) il dénonce une « baisse de l’offre de transport » par le soi-disant Laval. Même s’il s’agit d’une décroissance saisonnière traditionnelle en fin d’année universitaire et il faut considérer que « par rapport à l’époque pré-Covid, les usagers des transports en commun sont désormais à 80%. Pendant la période de confinement, ils sont tombés à 45% » comme le dit Jean -Benoit Vigny décore en DL. Faire fonctionner des bus et des tramways vides ne pensait pas mieux ? En tout cas, on imagine mal Jean-Paul Trovero, président du groupe communiste allié et Piolle – d’où Margot Belair – la présidente sémitique accepter sans rechigner une baisse des offres de transport sans raison.

E.PIOLLE montre ballon rouge face à FERRARI et LAVAL

Mais Eric Piolle, de plus en plus minoritaire dans la Métropole – le dernier vote à recueillir 68 voix de sa position d’incrédulité, soit 57 % des élus – n’a pas pu digérer après avoir perdu la présidence de Métro et Smmag et dépossédé du pouvoir : il tire donc à balles rouges sur toutes les occasions à Christophe Ferrari et Sylvain Laval et envoie ses chiens de garde contre eux. Ils font de moins en moins peur.

Ce que vous obtenez sur notre vélo se perd dans les transports en commun

Quoi qu’il en soit il y a une baisse de 20% de l’utilisation des transports en commun dans l’agglomération grenobloise par rapport à 2019. Il semble – selon Jean-Benoit Vigny – que ce que l’on aura sur notre vélo se perdra dans les transports en commun . Pas content du tout. Car le coassement sur le vélo continue dans cette partie du lobby convivial que tous les décideurs, commentateurs pratiquent ce qui fera en sorte qu’il soit le premier mode de transport. Ils n’arrêtent pas de parler de ses progrès phénoménaux, oublient d’expliquer qu’en partant de presque rien, c’est facile de s’améliorer à 100% !

Le vélo est aussi un business pour les verts

Et puis beaucoup de vie à vélo. On se souvient de Raphaël Marguet (Verts/PG) directeur général de la société Ebikelabs, élu à la majorité Piolle, a mis le paquet pour que sa société rafle le marché du vélo électrique dans l’agglomération dont Yann Mongaburu était vice-président en charge des déplacements. Les procureurs ont rejeté les soupçons de trafic d’influence. Il a depuis été expulsé.

On a déjà vu Jérôme Curarollo, qui a pris la vie du vélo, monter une opération de communication peaufinée avec France 2, puis choisi par Piolle pour être le Conseil du Département et l’aider dans son destin national (!)

7% des déplacements à vélo dans la Métropole

Ainsi Eric Piolle vante un trajet domicile-travail – qui ne représente qu’une partie des trajets – et continue d’évoquer le vélo qui représentera 17% de ces trajets. Et alors ? Ce qui est établi, c’est que le vélo représente 7 % de la part du capital déplacement dans la Métropole et 12 % dans Grenoble intra-muros. Et si l’on comprend bien, surtout au détriment des… transports en commun.

L’INSÉCURITÉ, frein au développement des transports publics

« On est très contents que les gens roulent plus, c’est une politique que nous promouvons, assène Sylvain Laval. Mais ce sont souvent des gens qui utilisaient auparavant les transports en commun » (DL 22/5/22).

Personne n’a résolu le problème qui a poussé de nombreux utilisateurs à ne plus l’utiliser pour cette raison : il n’est pas sûr. Pourtant, pas un jour ne se passait sans que les élus de l’opposition entendent les raisons de ce renoncement.

DÉPLACEMENTS PIÉTONS (41%) DISEUN

La part du capital automobile (41%) n’a pas beaucoup évolué et aucun effort n’a été fait pour les piétons, le mode de déplacement le plus écologique n’étant pas avancé. Pourtant avec une part de 43% à Grenoble, on imagine la progression à un déplacement sur deux ! Mais seul le vélo est important.

E.PIOLLE n’a pas fait de KM TRAM depuis son arrivée

En fait, ce dommage structurel dans l’utilisation des transports en commun est le résultat de l’absence de Piollesque dans le secteur. La commune sera la seule à ne pas créer de km tram supplémentaires. Ils ont préféré créer une ligne de transmission par câble est-ouest entre St Martin le Vinoux et Sassenage qui ne correspondait à aucune priorité : coûteuse et sans conséquence sérieuse. Alors que l’est/ouest s’appelle de l’autre côté de la Bastille. Ou pour emmener les utilisateurs au nord de Voreppe.

LES GROUPES D’OPPOSITION proposent un saut qualitatif et quantitatif

Les groupes d’opposition voient clairement des problèmes de raccordement avec le monorail solaire Voreppe/Crolles. Car la grosse affaire de transport qui a manqué, c’est l’approvisionnement en deuxième couronne de la périphérie : rien d’innovant n’a été fait depuis l’ère des TER et la gare de Gières à Voiron et la commune de Carignon. « Le territoire est en retard. Dans les dernières décennies, il y a eu un déficit d’investissement dans les infrastructures depuis plus de 30 ans » a reconnu Sylvain Laval (DL du 23/5/22)

RIEN AVANT 2035 ET SANS GARANTIE

Désormais tous les élus communiquent sur le prochain RER pour lequel les fonds n’ont pas été acquis, l’infrastructure au sol est très lourde par rapport au monorail, qui arrivera en 2035 si tout fonctionne bien. Une bérézina. A côté de cela, Sylvain Laval douche la démagogie en rappelant que tout cela est techniquement très compliqué. En effet. Alain Carignon a fait sa proposition : une ligne à grande vitesse entre St Exupéry et Grenoble pour dégager la ligne TGV Lyon/Grenoble, développer le TER et créer un monorail couplé au câble. Ne voulant rien entendre, l’électorat est emprisonné.

UNE MÉTROPOLE en pauses pendant le voyage

Piolle aurait tout raté dans ce domaine aussi ; Grenoble se retrouve comme la dernière grande ville sans lignes TGV à partir de Paris, avec de moins en moins de TGV directs, et avec la métropole sur place en matière de transports en commun. Manque de vision, manque d’intérêt et de compétence pour déposer. Avec Yann Mongaburu ils ont inondé la place de leurs discours brumeux sur les questions de déplacements, les habitants d’une arrogance incontrôlable et d’une logorrhée. Pour se retrouver à Métropolis sans nouveau moyen de transport, l’usager serait passé des transports en commun à Ngabuburit !

Assurément dans tous les domaines, Grand Barreur aurait laissé une marque indélébile.