Transport scolaire – L’inquiétude d’une jeune collégienne, la colère de son grand-père

C’est l’histoire d’une collégienne de 11 ans qui ce lundi matin, pour la première fois, a voulu monter à bord du bus scolaire gratuit pour la conduire de Saint-Vallier au collège de Saint-Gilbert, dans le quartier de Salengro en Montceau-les-Mines.

Le départ de Saint-Vallier est prévu à 7h12, près de chez nous. Le bus est arrivé. Une petite fille dont la première expérience est d’essayer d’être en confiance et demande au chauffeur si l’autobus va au Collège Saint-Gilbert. La réponse est non.

Son grand-père, qui ne comprenait pas pourquoi il n’y avait pas de ligne directe de Saint-Vallier – Collège Saint-Gilbert, raconte : « Il n’est pas monté dans l’autobus, il a pris le cellulaire chez lui et m’a appelé.

En fait, et il ne fait aucun doute que c’est là tout le problème, le bus s’est arrêté au collège Saint-Exupéry à Montceau et les lettres auraient conduit le collégien à un bon port. « Je trouve ça inhabituel, dit le grand-père, je pars à 7h12 et j’arrive à 8h à Saint-Gilbert. « Ce n’est pas répertorié sur Internet », ajoute-t-il. Posté sur la page et une : 2 directs chemins possibles.

Sur la page suivante du site du CUCM, rubrique « transport scolaire », c’est indiqué : la correspondance pour le collège de Saint-Gilbert prend l’appel 611 mais le signe « e » n’apparaît pas. Au-delà de la durée du trajet _ le même temps long _ , Jérôme Ferracci, directeur des transports urbains de la commune de Creusot Montceau, explique : « Déjà, c’est un cas particulier et en plus, on en profite pour desservir un particulier. Nous ne proposerons pas de visite directe du collège de Saint-Vallier – Saint-Gilbert ».

Si dans la plupart des cas c’est le cas, « nous avons aussi des liaisons comme Montceau et Le Creusot » se souvient Jérôme Ferracci. Dans le cas de la collégienne de Saint-Vallier, « on ne peut pas changer la prestation pour une personne ».

Grand-père mécontent, son petit-fils avait peur de ne pas être à l’heure à l’école et l’affaire a immédiatement pris une autre dimension.

Nul doute qu’il aurait été utile d’en savoir plus sur le trajet entre Saint-Vallier et le collège supérieur de Saint-Gilbert. C’est un pur concept. L’exercice est une autre paire de mains.

Dans l’immédiat et alors que l’on connaît la pénurie de chauffeurs d’autobus scolaires, « on peut assurer tous les services et c’est gratuit » précise le directeur des transports urbains au CUCM. « Nous avons toujours besoin de chauffeurs. »

Morale de l’histoire, difficile de plaire à tout le monde.