Transports parisiens : malgré « l’urgence », le Sénat refuse d’augmenter la participation des entreprises

Ce n’est pas forcément le point qui était au centre du budget présenté par le gouvernement, et d’ailleurs ce que les sénateurs présents ont reproché à Gabriel Attala, rarement lorsqu’il a si unanimement contesté lors de l’examen de ce projet de loi. de finances en 2023. C’était à l’occasion d’une dizaine d’amendements proposant une augmentation de la les versements « mobilité » des entreprises aux autorités organisatrices de transport qui ont explosé dans l’hémicycle. D’abord avec des propositions territoriales de relèvement du plafond des tarifs que les collectivités peuvent appliquer pour financer leurs réseaux de transport, rapidement rejetées. Mais les débats se sont rapidement focalisés sur la situation des transports en Ile-de-France, ce que certains élus ont pu regretter, notamment des métropoles de Lyon ou de Marseille, comme le sénateur écologiste Guy Benarroche : « Nous les provinciaux sommes unis, nous allons voter pour augmenter les paiements de mobilité pour Paris, mais il n’est pas logique dans ce vote qu’il n’y ait pas de cohérence entre la situation à Paris et le reste de la France. »