Transports publics | Le PQ offre un accès illimité pour 365 $ par année

Le Parti Québécois (PQ) propose la création d’un « PasseClimat » qui permettrait à ses détenteurs d’accéder à presque tous les types de transport en commun de la province pour 365 $ par année.

Le chef du parti, Paul St-Pierre-Plamondon, a présenté ce premier engagement de la campagne électorale du FP au parc Saint-Marc, à Longueuil, en présence de son candidat local, Pierre Nantel, et de la tête de liste de Taschereau, au Québec, Jeanne Robin.

En achetant ce « PasseClimat », les Québécois pourraient avoir accès aux services de toutes les compagnies de transport de la province, autobus ou trains, y compris celles offrant des déplacements interurbains, sauf ceux de la société d’État fédérale VIA Rail.

Dès lors, le parti veut « éliminer la complexité lors de la prise des transports en commun », un élément qui fait souvent pencher la balance en faveur de la voiture solo, estime la candidate Jeanne Robin.

«C’est une mesure forte, à la hauteur du défi de lutter contre les changements climatiques», a insisté le chef du FP Paul St-Pierre Plamondon, qui croit que c’est aussi un bon moyen d’aider financièrement les familles à lutter contre l’inflation galopante.

« Cela va de pair avec d’autres annonces du PQ très prochainement concernant l’augmentation massive de l’offre de transport en commun au Québec. Les deux vont ensemble […] », a-t-il ajouté.

150 millions par année

« Avec PasseClimat, nous atteindrons plusieurs objectifs. Nous réduirons la dépendance à l’automobile, nous permettrons aux Québécois de faire face à l’inflation, nous créerons une forte demande de transport collectif et nous pourrons améliorer l’offre de mobilité dans toutes les régions. c’est aussi un outil de développement régional », a déclaré la candidate Jeanne Robin.

Le FP s’est engagé à indemniser les entreprises de transport pour les pertes de revenus liées à la mise en œuvre de cette nouvelle mesure, une mesure dont le coût estimé serait d’environ 150-180 millions par an. Voir l’article : WB : Les salariés des transports en commun « fatiguent » au Maroc.

Si ce coût peut sembler faible, c’est parce que le Parti Québécois croit que le « PasseClimat » sauvera ultimement le gouvernement en retirant les voitures de son réseau routier et en prolongeant ainsi la durée de vie de ses infrastructures.

« Regardez le boulevard Notre-Dame [à Montréal], il est constamment en réparation car le nombre de véhicules qui passent sur ce boulevard crée des nids-de-poule. Il y a un coût pour cela. Quand les gens utilisent plus les transports en commun, nos infrastructures nous coûtent moins », a déclaré Paul St-Pierre-Plamondon.

Le FP affirme s’être inspiré de mesures similaires mises en place par des pays européens, dont l’Autriche et l’Allemagne.

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