Transports scolaires : face à la pénurie de chauffeurs de car, la rentrée s’annonce très difficile en Centre-Val de Loire.

Même si le conseil régional et les transporteurs font de leur mieux pour recruter et former des conducteurs de bus scolaires, il manque entre 150 et 200 en Centre-Val de Loire. Des solutions urgentes pour la rentrée sont déjà envisagées.

Alors que certains profitent du soleil et de la chaleur estivale, d’autres transpirent à grosses gouttes à l’approche de la rentrée qui s’annonce déjà compliquée en termes de transport des élèves.

La France connaît depuis un certain temps un manque d’autocars, et le Centre-Val de Loire n’est pas épargné. Selon Gilles Lefebvre, président de la branche régionale de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), il y aurait entre 7.000 et 8.000 personnes portées disparues en France, et « entre 150 et 200 automobilistes » dans la région.

Dire que les transporteurs voient la rentrée avec sérénité serait malhonnête.

Pour combler ce vide, tous les acteurs tentent de trouver des solutions pour recruter. La région Centre-Val de Loire, qui a en charge le transport scolaire dans les six départements, a formé 200 chauffeurs depuis septembre 2021.

« Or, on a dans le Loiret et l’Indre-et-Loire des situations qui restent très fragiles, pour lesquelles le nombre de chauffeurs est à peine suffisant, reconnaît François Bonneau, le président de la Région. Il suffirait donc de quelques défections pour que le dernier moment pour que nous soyons dans le rouge. »

Mais le problème est plus large pour Gilles Lefebvre, qui rappelle que le Loiret et l’Indre-et-Loire sont les deux départements les plus peuplés et comptent mécaniquement le plus grand nombre de chauffeurs. Proportionnellement, tous les départements de la région sont confrontés aux mêmes difficultés de recrutement, selon lui.

Sous l’égide du conseil régional, des circuits scolaires sont aménagés par plusieurs sociétés, dont Cars Dunois. L’entreprise orléanaise, qui compte environ 130 chauffeurs, en a recruté 15 depuis le début de l’année et en a formé une demi-douzaine. Mais la situation reste compliquée.

« Nous sommes bloqués par des lenteurs administratives, souffle Khedidja Ait Aissi, responsable RH chez Cars Dunois. Nous avons six personnes qui ont validé leur titre professionnel le 2 août, mais pour le moment ils n’ont pas encore reçu leur document pour pouvoir travailler. nous sommes le 18 août. Nous craignons que leur document n’arrive pas avant la fin du mois, car dans ce cas, nous ne pourrons pas les intégrer à temps.

Et ce n’est pas la seule mauvaise surprise qui l’attend. « On n’est jamais à l’abri que des gens ne viennent pas. Même s’ils ont leur titre professionnel, ils peuvent très bien décider de ne pas s’engager dans nos structures. Je ne peux pas le quantifier, mais ça peut arriver, ça nous est encore arrivé récemment. »

Ce n’est pas la seule entreprise confrontée à ce type de comportement, regrette le président du syndicat des automobilistes : « Nous faisons des formations énormes. Une licence de transport en commun coûte 7 000 € et chaque année, nous avons des dizaines de personnes à qui nous devons payer le permis qu’on a formé et qui au bout de 15 jours ou d’un mois, nous disent ‘En fait je n’aime pas ça’ et partent. C’est terrible pour nous. »

Une solution pour lui serait d’obliger les personnes à qui l’Etat ou Pôle Emploi ont payé l’autorisation à « rendre un service pendant deux ou trois ans ». « Mais si on impose ça, ça va faire fuir les gens. Pas sûr que ce soit une bonne idée », craint-il.

Ces retraits ne sont pas l’apanage des chauffeurs nouvellement formés : il arrive aussi que des salariés en place partent. Ce sont souvent des temps partiels qui ont trouvé un temps plein ailleurs et qui ont logiquement démissionné.

« Or, dans notre secteur d’activité, il a un préavis de 15 jours, détaille le responsable RH des Cars Dunois. Ce n’est clairement pas en 15 jours qu’on trouve quelqu’un pour pourvoir le poste. Il n’y a quasiment plus de titulaires de permis D. [ pour le transport de voyageurs] à la recherche d’un emploi, il faut donc les former au préalable. »

Avec les départs à la retraite à venir, elle pense devoir recruter encore dix personnes avant la fin de l’année : « C’est tellement stressant, c’est compliqué. »

Les retraités sont aussi les premiers appelés à la rescousse devant cette pénurie. « Tous les retraités mobilisables l’ont déjà été », assure Gilles Lefebvre. Désormais, il y a d’autres salariés « qui ont le permis mais dont le métier de base n’est pas de conduire » qui tentent de combler le vide.

« Inspecteurs, responsables planning, qui sont parfois d’anciens chauffeurs, les dirigeants de PME roulent aujourd’hui, en plus de leur travail, pour pouvoir assurer les circuits du matin et du soir », décrit-il.

Malgré tous ces efforts, les transporteurs et la Région Centre-Val de Loire étudient des plans B pour la rentrée. Si les trajets ne peuvent être effectués, il est envisagé de demander à un conducteur de prolonger son circuit pour desservir d’autres points d’arrêt.

« A ce moment-là, ça changerait les horaires dans tout le circuit, et il faut que les parents sachent si le bus passe cinq minutes plus tôt ou plus tard, il faut se renseigner au préalable », développe François Bonneau.

« De même, étendre un circuit signifie parfois avoir un bus avec plus de capacité, note-t-il. Alors, quand c’est nécessaire, nous demandons aux compagnies de transport d’envisager également cette solution. »

« Nous faisons tout pour limiter l’impact pour les familles, assure-t-il. S’il y avait des changements d’horaires ou, ici ou là, des impossibilités, nous prévoyons bien évidemment d’informer en temps réel les familles, les établissements et les communes afin que chacun puisse prendre ses dispositions. »

« C’est une situation nationale difficile », se souvient le président de la Région Centre, qui appelle le secteur des transports à penser au niveau national, notamment pour limiter le travail à temps partiel et proposer du travail à temps plein là où c’est possible.

Si Gilles Lefebvre est d’accord sur ce point, il rappelle que les opérateurs de bus se retrouvent en concurrence avec les réseaux urbains et le transport de marchandises, qui peinent également à trouver des chauffeurs.

La pénurie ne semblant pas prête d’être résorbée dans l’immédiat, une autre voie est à l’étude : demander aux écoles de ne pas commencer les cours en même temps et d’échelonner les arrivées et les départs des élèves.

« Si certains établissements ouvraient à 8h, 8h30 et 9h, il faudrait moins de chauffeurs car un chauffeur pourrait faire plusieurs établissements et cela donnerait plus de travail aux chauffeurs salariés », argumente le président de la FNTV. Centre-Val de Loire pour qui la gestion des heures de pointe est aujourd’hui une vraie difficulté.

Une réunion devrait avoir lieu avec l’Éducation nationale à ce sujet. Mais cela ne résoudra pas tous les problèmes : la FNTV s’attend à ce que tous les voyages scolaires ne soient pas garantis à la rentrée. « Si on a moins de 10 ou 15 circuits qui ne sont pas finis, ce sera déjà une victoire », souffle Gilles Lefebvre, la voix amère.

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Achat et renouvellement Sur le même sujet : L’expédition vers tous les pays européens est désormais possible.

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Vous emprunterez les transports en commun de la RATP les 24 et…

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Ce système est appelé forfait Solidarité Transport. Cette carte de solidarité transport est délivrée aux bénéficiaires de l’aide sociale. En effet, les demandeurs d’emploi et les allocataires du RSA peuvent en bénéficier. Concrètement, ce tarif avantageux vous permet de voyager gratuitement.

Qui a droit à la Carte Solidarité Transport ?

Seuls les bénéficiaires de la Complémentaire santé solidarité sans apport financier (anciennement CMU-C) sont éligibles au Tarif Transport Solidaire. Un justificatif précisant que vous disposez de la CSS sans participation financière est donc exigé pour toute demande au titre de la CSS.

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Comment se faire rembourser un billet Rémi ?

Billet dématérialisé acheté sur le site TER Munissez-vous de la référence de la commande et du nom associé (disponible dans l’email de confirmation). Si vous avez payé par carte bancaire, le remboursement s’effectuera par crédit direct sur la carte bancaire ayant servi à l’achat du billet.

Comment se faire rembourser un billet Remi ? Billet remboursable jusqu’à la veille du départ s’il a été acheté sur le site Rémi ou l’application Assistant SNCF sous conditions. Aucun échange et remboursement possible sur oui. sncf. A bord d’un train Rémi Express, elle donne droit à la Garantie Ponctualité Rémi Express.

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