Transports : tout pour le réseau ferroviaire, assure Clément Beaune

Par SudOuest.fr avec AFPPublié le 15/09/2022 à 18h30.

Investir dans le réseau ferroviaire sera une priorité absolue, a déclaré jeudi le vice-ministre des Transports, pour qui « le ferroviaire est la colonne vertébrale de la mobilité propre »

Le vice-ministre des Transports Clément Beaune a déclaré jeudi que le gouvernement entend faire des investissements dans le réseau ferroviaire « une priorité absolue », ajoutant qu’il lui faudrait être inventif dans les modes de financement.

L’effort fait dans le réseau doit être, selon lui, « une priorité budgétaire : […] parfois cela veut dire qu’il devancera un certain nombre d’autres gros projets, que nous n’abandonnerons pas, [mais] que ils peuvent être prolongés. sortez à l’heure. « Je veux que ce soit une priorité absolue. […] Si aujourd’hui nous n’investissons pas massivement dans notre réseau, nous aurons un gros problème », a déclaré Beaune lors d’un débat au Congrès des Régions de France, en Vichy.

Concrètement, « je pense qu’il faut aller plus loin » que ce qui est prévu dans le contrat de performance que l’Etat vient de signer avec SNCF Réseau, a-t-il dit. Celui-ci prévoit 2,8 milliards d’euros d’investissements annuels, un montant jugé insuffisant.

Transports au quotidien

Beaune s’est montré « extrêmement ouvert et constructif en envisageant différents modèles » de financement et en « inventant » des outils comme les « sociétés de projet » financées par l’impôt local afin d’assurer un financement pérenne des projets et « d’éviter les mouvements d’accordéon » à partir d’un budget. Ceci pourrez vous intéresser : Israël : le tram de Tel Aviv doit-il circuler le Shabbat ?. à un autre « Le ferroviaire est la colonne vertébrale de la mobilité propre », a-t-il souligné, reprenant les mots de la Première ministre Élisabeth Borne.

Outre l’effort sur le réseau, Beaune a dit vouloir mettre le paquet dans les transports du quotidien, et « pas seulement ceux des métropoles », reprenant ainsi le programme d’Élisabeth Borne lors de sa prise de fonction entre 2017 et 2019.

Présent au débat, le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a également demandé – comme il le fait depuis quelques mois – d’augmenter l’effort sur le réseau, faute de quoi son grand projet de 100 000 millions d’euros pour doubler la part de le chemin de fer dans le transport de voyageurs et de marchandises dans quinze ans serait impossible.

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