Un projet de navette électrique autonome vise à redynamiser le transport ferroviaire dans le Tarn

Pour contribuer au renforcement du transport ferroviaire dans le Tarn, IMT Mines d’Albi s’appuie sur « l’écotrain », un navire autonome qui utilise l’électricité photovoltaïque. Testé à partir de 2025, il devrait transporter passagers et marchandises.

« Notre objectif est d’arrêter le cercle et de relancer les chemins de fer des petites villes, ces zones rurales ou zones rurales qui assurent les grandes lignes », a déclaré Norbert Féraud, directeur adjoint de la recherche et de l’innovation à la Grande Ecole d’Ingénieurs, IMT Mines d. ‘Albi. Par conséquent, notre travail peut contribuer à augmenter la capacité du réseau à améliorer et à améliorer le transport ferroviaire. Le projet en question, annoncé en avril dernier et lancé depuis début septembre, est un « écotrain ».

Une voiture électrique autonome

Ce nouveau modèle électrique transportera jusqu’à 30 passagers et atteindra une autonomie maximale de 100 kilomètres, grâce à sa batterie de 219 kilowatts (kWh) qui se charge quotidiennement. Norbert Féraud ajoute que « notre concept de ‘micro-fret’ peut aussi être utilisé, pour livrer des petits colis », précise Norbert Féraud.

Notre concept s’applique également au « micro-fret

Norbert Féraud, IMT Mines d’Albi

Le modèle, conçu par trois instituts de recherche d’IMT Mines d’Albi, a été financé à hauteur de 8 millions d’euros par l’Agence de l’environnement (Ademe) dans le cadre du programme France 2030 et, notamment, via un appel à divulgation. d’intérêt « Digitalisation et décarbonation du transport ferroviaire ». Les premiers essais sont prévus pour 2025 sur la ligne de 12 km, qui relie Albi à Saint-Juéry et Puygouzon, dans le Tarn. Enfin, l’exploitation commerciale de chaque train, sur des lignes d’une cinquantaine de kilomètres, sera confiée à la société Lio, la société de transport public de voyageurs de la région Occitanie.& # xD;

Énergie solaire

Outre le navire lui-même, le projet IMT Mines d’Albi s’appuie sur des conceptions complémentaires. Pour recharger la batterie électrique de « l’écotrain » du futur, la Grande École Tarn mise sur l’installation de quelques centrales solaires couplées à des dispositifs de stockage. « Un minimum de 5 mégawatts (MW) sera nécessaire pour chaque ligne », a précisé Norbert Féraud. Chaque usine assurera la recharge des batteries des trains, d’une part, mais aussi des activités sociales et économiques de proximité, d’autre part », suivant l’autonomie collective pour les surplus d’électricité. Cette partie du projet sera soutenue par le En général, de la conception de l’avion lui-même au développement des centrales électriques, cet excellent projet nécessite un investissement de 50 millions d’euros, mais devrait générer, là encore, près de 100 000 emplois locaux.