Une œuvre de 331 mètres carrés prend vie au Cégep de Sherbrooke

Le week-end dernier, une trentaine d’étudiants en art du Cégep de Sherbrooke ont partagé leur travail pour le remplacer par des pinceaux et des rouleaux à peinture. Objectif : Peindre une murale colorée pour sensibiliser la communauté du transport actif.

Ainsi, des lignes rappelant un réseau de transport en commun ont pris vie dans une petite rue du campus tout près du pavillon 4. On comprend qu’il s’agit d’un réseau de train ou de métro, mais c’est aussi une manière dont le monde se structure pour le peintre invité. Raphaël. Souligner. Le motif que l’on voit, il l’utilise dans ses toiles depuis les années 1990, et il pensait que cela répondait bien à l’idée de transport actif, explique le professeur d’arts visuels et porteur du projet, Patrick Lacasse.

A travers les lignes colorées, on retrouve des cercles qui représentent les étapes de ce réseau de transport fictif. Les élèves devaient également réaliser des dessins qui s’intégraient à l’intérieur des cercles de la fresque. Ils sont très enthousiastes et très heureux de participer à ce projet, dit M. Lacasse.

« Cela apporte beaucoup de vie au campus. Lorsque les véhicules passeront sur cette route, ils sentiront qu’il se passe quelque chose et bien sûr ils ralentiront. »

L’idée est née dans l’esprit du conseiller en développement durable du Cégep de Sherbrooke, Michel Bélanger. En discussion avec M. Lacasse, ils ont convenu d’engager un expert pour les guider dans la réalisation de cette fresque : l’artiste Rafael Sottolichio. Il a participé avec beaucoup de joie. Il nous a fait des propositions et nous avons discuté avec les étudiants. Ici, on a fait le projet !, dit fièrement le professeur.

Une quarantaine de litres de peinture ont été nécessaires pour achever l’ouvrage, qui mesure 331 mètres carrés et pourrait disparaître dans les années à venir. Comparé aux lignes de peinture sur les routes, il devrait durer deux ans. Il y aura aussi des abrasifs qui seront mis cet hiver en plus de la lave de neige qui passera et qui pourrait abîmer la peinture. C’est pourquoi dans deux ou trois ans, on pourra en avoir un nouveau ici, estime Patrick Lacasse.

Pour l’instant, il y a deux stationnements qui se veulent plus « conviviaux » et pourraient accueillir de futures murales. Nous verrons si cela se reproduit l’année prochaine, mais nous serons intéressés ! Il y a un intérêt certain ! il se réjouit.