Val-de-Marne : les élus interpellent le préfet sur les retards des grands chantiers de transport

Affectée dans le Val-de-Marne en pleine crise sanitaire, l’officier Sophie Thibault doit désormais gérer la crise énergétique. Ce lundi, la coïncidence a fait sourire les rangs de l’hémicycle départemental de Créteil. Alors que l’officier parlait de la crise énergétique et de la nécessité d’économiser l’électricité dès maintenant pour éviter les délestages cet hiver, les néons de la salle du conseil se sont éteints quelques secondes. « L’État et les collectivités doivent être les premiers à donner l’exemple et à organiser des économies choisies plutôt que de subir les coupes. Nous sommes loin d’être excellents avec ce bâtiment que nous partageons, qui a fêté ses 50 ans et a été conçu à une époque où l’énergie était bon marché, reconnaît l’officier. Des couloirs entiers sont éclairés jour et nuit pour la simple raison qu’il n’y a pas d’interrupteur. Cela n’est évidemment pas conforme aux nouvelles règles de sobriété énergétique. Nous devons réduire notre consommation de 10 % d’ici deux ans et nous ferons avancer le problème. »

Financer le surcoût de l’énergie

Dans les collectivités locales, la question de la crise énergétique se pose, en ce moment, surtout en termes financiers. « Nous estimons actuellement le surcoût lié à la hausse des prix de l’énergie pour les collectivités à 11 milliards d’euros. En mettant cette charge supplémentaire en perspective de l’enveloppe de 26 milliards d’euros allouée à la dotation générale de fonctionnement, on ne peut que craindre que ce surcoût appelle inévitablement une énième demande d’efforts et de dépenses supplémentaires pour notre département. a déclaré Nicolas Trzyna, président du groupe Les Républicains, Libres et Indépendants. De son côté, Jean-Pierre Barnaud, président de l’UDI et groupement associé, a réclamé un bouclier tarifaire pour les communes comme cela a été fait pour les particuliers. Même souci à gauche. « C’est un sujet d’inquiétude, c’est douloureux et cause des difficultés à un grand nombre de nos concitoyens, aux entreprises et aux collectivités, nous transmettons la mobilisation des maires qui ont interpellé le gouvernement au vu de leur difficulté à financer cela. l’évolution des liquides, tout en maintenant un haut niveau de service rendu à la population », protégeant ainsi la présidente du groupement commun du Val-de-Marne, Fatiha Aggoune. Pour le président du groupe socialiste, Bruno Hélin, le problème est aussi plus profond et ne se résoudra pas qu’avec des écogestes.

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Transition énergétique : beaucoup d’enveloppes attribuées mais un retard qui s’accroit sur les grands projets de transports

Concernant la transition écologique, le responsable a rappelé les 146 millions d’euros du volet écologie du plan de relance français avec 212 projets récompensés, dont une contribution à l’assainissement via le fonds des friches (un quart de l’enveloppe régionale du Val-de-Marne ), retour à la desserte du train primeur Perpignan-Rungis, une enveloppe de 5,6 millions d’euros pour 18 communes qui ont lancé des programmes de réhabilitation de logements sociaux vétustes (contribuant à relancer la construction durable), prolongeant l’interdiction de circulation aux véhicules crit’air 4 dans les villes en zone à faible trafic (ZFE), le plan de développement de l’usage du vélo dans les déplacements quotidiens ou encore le traitement de plusieurs milliers de branchements d’assainissement par an pour améliorer la qualité des eaux de la Marne et de la Seine. Il a également évoqué les projets ANRU 2 pour lesquels 232 millions ont été vérifiés. Pour Frédéric Bourdon, président du groupe écologistes et citoyens, l’Etat a pourtant raté le coche. « Le changement écologique a été la mauvaise relation de votre plan de relance. Elle a permis de justifier des projets d’aménagement du territoire qui endossent un modèle basé sur la compétitivité, l’efficacité et la performance avant tout. Il n’est pas à la hauteur du défi. De plus, l’Etat a été condamné pour manque d’action dans le climat et doit mettre en place des mesures correctives d’ici le 31 décembre, je regrette que les services de l’Etat dans le département ne communiquent pas d’objectifs chiffrés ».

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Volet transports du contrat de plan Etat Région : l’Arlésienne

En matière de mobilité, les élus ont alerté sur le retard pris par l’Etat dans la signature de la direction des transports du contrat de plan Etat-Région, alors qu’il conditionne les grands projets structurants de demain avec de nouveaux transports en commun nécessaires à la période de transition écologique. « Nous avons l’obligation de commencer à déconnecter les axes existants avec des projets que nous connaissons tous comme le prolongement de la RN406 jusqu’au port de Bonneuil, Altival, le développement des pôles de gare, la RN19, le prolongement de la ligne 1 à Val de Fontenay. Ceci pourrez vous intéresser : Bordeaux : « Nous lançons une étude sur le métro pour commencer à réfléchir à la période 2030-2050 ». Mais tant que le plan n’est pas engagé, les plans pluriannuels des collectivités partenaires sont garantis et les plans de financement expirent parfois avec le temps. C’était déjà un point que nous vous avions signalé l’année dernière », insiste le président du département, Olivier Capitanio.

« Le responsable régional attend de recevoir le mandat de négociation assez rapidement pour aller de l’avant avec le président régional. Une fois qu’il aura l’enveloppe gouvernementale, je passerai à l’offensive pour défendre les projets du Val-de-Marne avec force et conviction, a réagi Sophie Thibault concernant le report du volet mobilité du contrat de plan État-Région. Je suis d’accord avec le fait qu’il y a un manque d’entretien et des retards au niveau des transports en commun ou de la route. »

Prolongement de la ligne 1 jusqu’à Val de Fontenay : décision d’ici mars 2023 Un sujet brûlant, le prolongement du métro 1 jusqu’à Val-de-Fontenay, a également été au menu. « La volonté de l’Etat ne manque pas à ce sujet mais il y a deux obstacles à surmonter. D’une part, le coût du projet à 1,4 milliard d’euros démarre à ce jour et il n’est pas exclu que le coût final soit réévalué. Il faut donc assurer le financement. Puis, et le président de la commission d’enquête m’a expliqué qu’il n’avait vécu cela que deux fois en vingt ans de pratique, il y a eu un avis unanimement défavorable de la commission d’enquête. Île-de-France Mobilités nous a transmis un nouvel exemplaire, les services régionaux de la DRIAT (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports) sont en train d’évaluer les chances de succès de ce nouveau projet. Nous voulons éviter les déceptions. Nous travaillons avec la date limite du 2 mars 2023 à l’esprit. Ces précautions ne sont pas une perte de temps mais du temps gagné demain pour aller plus vite sur un éventuel relevé des services publics ». Lire : Prolongement du métro 1 à Fontenay-sous-Bois : Île-de-France Mobilités repart à l’attaque

Concernant le prolongement de la RN 406 jusqu’au port de Bonneuil-sur-Marne, le responsable a relevé que le plan de financement doit être à nouveau complété car « les coûts ont évolué par rapport à ce qui était initialement prévu », tout en assurant que tous les bailleurs de fonds possibles. seront bientôt réunis. Mais sur ce sujet comme sur les autres, la réponse passera aussi par le contrat de Plan Etat-Région actuellement disponible. Concernant Altival, la voie dédiée aux bus, le responsable a rappelé que sa livraison était fixée à 2030 et qu’à l’heure actuelle, Île-de-France Mobilités n’avait pas retenu l’option, un prolongement après Chennevières-sur-Marne (vers Sucy-en- ). Brie).

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Comment savoir si mon projet est soumis à étude d’impact ?

Pour ce faire, vous pouvez vous appuyer sur le Guide de lecture de la nomenclature des études d’impact (R122-2) ainsi que le Guide d’interprétation de l’amendement du 3 août 2016 réalisé par le ministère de la Transition et de l’Unité écologiques qui explique les rubriques des le tableau et les principaux concepts. Lire aussi : Province du Manitoba | Nouvelles | Le gouvernement du Manitoba a annoncé un investissement de près de 170 millions de dollars pour améliorer le système de circulation de Winnipeg.

Comment savoir si mon projet fait l’objet d’une évaluation environnementale? Les projets d’ouvrages, d’ouvrages ou d’aménagements peuvent être systématiquement soumis à évaluation environnementale ou après examen au cas par cas…. Le contenu de l’étude d’impact comprend au minimum :

  • Résumé non technique.
  • Description du projet (emplacement, conception, taille, caractéristiques).

Qui est concerné par l’étude d’impact ?

Qui doit rédiger l’étude d’impact ? Il appartient au demandeur ou au maître d’ouvrage de joindre une étude d’impact à sa demande d’autorisation. Sur le même sujet : Ils vont révolutionner Strasbourg : 18 grands projets arrivés cette année. Toutefois, la rédaction de l’étude peut être confiée à un tiers, pour le compte du demandeur ou du maître d’ouvrage.

Quand faire une étude au cas par cas ?

Lorsque? L’audit au cas par cas peut être demandé dès que le porteur de projet est en mesure de fournir les informations requises dans le formulaire d’enquête (voir ci-dessous), et en tout état de cause avant le dépôt du ou des dossier(s) de demande d’autorisation. projet.

Quand Est-ce que l’étude d’impact est obligatoire ?

La production d’une étude d’impact est obligatoire avant d’autoriser de nombreux projets susceptibles d’affecter l’environnement. Cette étude est l’un des éléments du dossier porté à l’appréciation de l’autorité compétente pour présenter ou refuser l’autorisation administrative.

Pourquoi faire une évaluation environnementale ?

Il informe le porteur de projet et l’administration sur les suites à donner au projet en termes d’enjeux environnementaux et ceux liés à la santé humaine sur le territoire concerné, ainsi qu’informer et garantir la participation du public. . .

Quand faire une évaluation environnementale ? Pour les projets susceptibles d’affecter l’environnement, le code de l’environnement prévoit une évaluation environnementale soit systématiquement, soit après un audit au cas par cas. La liste des projets concernés figure dans le tableau annexé à l’article R. 122-2 du code de l’environnement.

Pourquoi faire une étude d’impact environnementale ?

L’EIE établit les mesures qui peuvent être adoptées pour contrer les effets négatifs sur l’environnement ou pour les réduire à des niveaux acceptables à l’avance. L’EIE représente donc une approche proactive et préventive de la gestion et de la protection de l’environnement.

Pourquoi faire une EIES ?

L’EIES favorise l’intégration des considérations environnementales et sociales, de la conception du projet à la construction, et la prise en compte des préoccupations du public dans la prise de décision.

Quelles sont les étapes d’une évaluation environnementale ?

Il repose sur les étapes suivantes : – un cahier des charges pour définir le contenu, les limites et, le cas échéant, les études complémentaires, – une analyse de l’état initial de l’environnement identifiant les enjeux et objectifs environnementaux, – une évaluation de l’impact des les recommandations du SCOT sur…

Qui est soumis à l’étude d’impact ?

Qui doit rédiger l’étude d’impact ? Il appartient au demandeur ou au maître d’ouvrage de joindre une étude d’impact à sa demande d’autorisation. Toutefois, la rédaction de l’étude peut être confiée à un tiers, pour le compte du demandeur ou du maître d’ouvrage.

Quand faut-il réaliser une étude d’impact environnemental ? L’évaluation environnementale doit être réalisée le plus en amont possible, notamment, s’il y a plusieurs autorisations ou décisions, dès la première autorisation ou décision, et elle porte sur l’ensemble du projet et de ses effets.

Quand Est-ce que l’étude d’impact est obligatoire ?

La production d’une étude d’impact est obligatoire avant d’autoriser de nombreux projets susceptibles d’affecter l’environnement. Cette étude est l’un des éléments du dossier porté à l’appréciation de l’autorité compétente pour présenter ou refuser l’autorisation administrative.