Valérie Pécresse demande à la RATP de revenir à 100% de l’offre pré-Covid dans les transports parisiens

Le président d’Ile-de-France Mobilités accuse les autorités des transports publics de « simplifier les problèmes auxquels il est confronté dans le métro » et regrette que « l’Etat ne lui donne pas d’argent » pour boucler son budget 2023.

En réponse aux nombreuses interpellations dont elle a fait l’objet ces dernières semaines sur les réseaux sociaux, à propos de la destruction des transports en commun en Ile-de-France, de photos de nombreuses personnes sur des plateformes à l’appui, Valérie Pécresse a demandé à la RATP de « revenir à 100% de l’offre pré-Covid » dans les transports parisiens.

Dans un entretien au Parisien, publié dimanche 6 novembre, le patron de l’Ile-de-France Mobilités (IDFM) accuse les transports en commun de « simplifier les problèmes auxquels ils sont confrontés dans le métro ». « Notamment sur les lignes 3, 4, 6, 8, 11, 12 et 13, les plus réduites, avec un taux d’occupation inférieur à 91 % », précise-t-il.

Le président de la région Ile-de-France critique la baisse de l’engagement de faire confiance à la RATP, qui peine depuis la rentrée à assurer son approvisionnement en bus, avec 25 % de prestations non réalisées à Paris et dans l’intérieur. espaces intérieurs et « on a vu qu’il n’y aurait pas de perturbation du métro et « tout allait bien ». « Ce n’était pas bon », s’indigne-t-il, expliquant la baisse de service « à un niveau inacceptable ».

Elle veut revenir à 100% des offres d’avant Covid dans le métro – contre les 98% en moyenne sur l’ensemble du réseau, avec des variations selon les lignes – car les Franciliens retrouvent les transports mais aussi « à cause. du manque de bus qui entraîne des suspensions dans le métro, des emplois à Paris fait qu’on ne peut plus rouler, pour le prix de l’énergie… ».