Le pool des galères des usagers des transports en commun d’Île-de-France. Face aux retards et aux trains bondés, certains ont décidé de renoncer à leur billet Navigo, sésame pour voyager dans toute la région.
Jonathan Tanghe a pris un risque « à contrecœur en milieu d’année dernière » : il a pris le volant de sa voiture pour aller travailler. « C’est un non-sens écologique et économique », a reconnu le Francilien de 34 ans, dont le budget transports a « explosé de 300% » en quelques mois.
Bus, métro, RER… Auparavant, cette assistante de bureau en gestion de patrimoine allait travailler dans les transports en commun, comme une grande partie des habitants d’Île-de-France. Mais au final sa patience et son abonnement Navigo ont eu raison des galères à répétition.
« Ce n’était plus possible, je n’en pouvais plus », a déclaré Jonathan Tanghe à BFMTV.com. « Chaque jour, j’utilisais quatre modes de transport différents et il me fallait 2h30 aller, 2h30 pour revenir à Val-d’Europe / Melun (Seine-et-Marne), quand tout allait bien. »