A Montpellier, les transports gratuits sur les routes glissantes

La mairie de votre socialiste prend des mesures pour rendre son réseau plus attractif et pour renforcer son mouvement souple. Cependant, ces innovations se heurtent à des problèmes structurels qui découragent certains utilisateurs.

A Montpellier (Hérault), à partir de septembre 2020, les trams et les bus sont gratuits les jours fériés de la capitale. D’ici fin 2023, l’entrée gratuite sera ouverte sept jours sur sept. (A. Viste / ANDBZ. ABACA)

par Sarah Finger, reporter montpelliéraine

« Nous serons la première ville de France à proposer des transports en commun gratuits. » Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, est très fier de son objectif. Ce programme se décline en trois activités : jusqu’en septembre 2020, les trams et les bus étaient gratuits le week-end pour les habitants de la capitale. Un an plus tard, les mineurs et les plus de 65 ans peuvent également voyager gratuitement toute la semaine. D’ici fin 2023, la gratuité sera étendue à tous les habitants de la ville, sept jours sur sept. Cette gratuité incite les citadins, notamment les plus âgés, à utiliser les transports en commun.

Cette « mesure environnementale positive » de « terres hautement respirables », selon le maire, s’inscrit dans un programme de mobilité plus large pour lequel la ville a dépensé un milliard d’euros durant sa mandature. Il propose notamment la création d’une cinquième ligne de tramway d’ici fin 2025 et une « mise en place de la circulation décarbonée », un bus électrique qui desservira cinq nouvelles localités d’ici trois ans. Un réseau de «lignes de spectacle» pour les cyclistes couvrira à terme 235 miles d’affilée. « et 500 euros d’aide…