Hérault. La Métropole de Montpellier et la Vallée de l’Hérault disent oui

Mercredi, les deux intercommunales de Gignac ont signé un contrat de réciprocité. Sans être un contrat de mariage, ce document oblige néanmoins les élus à mener des actions communes.

Par Gil Martin

Publié le 24 juin 22 à 16:46

Transports et développement économique

Transports et développement économique

Jean-François Soto, maire de Gignac et président de la Communauté de communes de la vallée de l’Hérault (CCVH) et Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de la Métropole de Montpellier, ont signé le 22 juin le premier « contrat de réciprocité » qui n’a jamais été attribué entre la préfecture de l’Hérault, 7ème ville de France, et une commune voisine hors agglomération.

Ce type de contrat, prévu par la loi, permet à deux intercommunales de développer des projets communs et de mettre en place des mécanismes pour agir sur des enjeux identifiés comme prioritaires. Et entre la vallée de l’Hérault et Montpellier, des intérêts mutuels convergent dans divers domaines, dont les transports et le développement économique.

« L’enjeu est de réduire le nombre de voitures entre Gignac et Montpellier, et pour cela le contrat réciproque nous permettra de créer des solutions »

Un futur bus à haut Niveau de Service

Les transports d’abord, car le flux quotidien de voitures entre la vallée de l’Hérault et la métropole de Montpellier est constant : « Beaucoup de personnes habitant notre territoire, dont Lodève, travaillent à Montpellier : il faut trouver des solutions pour permettre la circulation sur l’autoroute dans les deux sens », explique Jean-François Soto, suivi du maire de Montpellier : « La réalisation du COM va fluidifier la circulation », rappelle Michael Delafosse : « Il fallait trouver une solution pour, entre autres, éviter les personnes se faire prendre au rond-point Paulette et dans un embouteillage. »

Des équipements inaugurés en 2023

Mais les deux élus assurent que la COM ne résoudra pas tout : « L’enjeu consiste aussi à réduire le nombre de voitures de Lodève et Gignac à Montpellier, et pour cela le contrat de réciprocité nous permettra de créer des solutions », a précisé le maire. de Gignac qui rappelle les deux projets majeurs qui verront le jour : le pôle multimodal de Gignac et la construction d’une liaison Bus à Haut Niveau de Service (CHNS) entre Gignac et Montpellier.

Le développement du pôle d’échanges multimodal, dont le financement a été obtenu, n’est pas en reste. Au contraire, ce projet progresse et laisse espérer une inauguration en 2023. La construction d’une liaison CHNS, qui partira de ce pôle, se poursuivra de manière régulière. Cette ligne spéciale sera cadencée et si le rythme reste à déterminer, les usagers privilégieront le bus à la voiture avec une voie dédiée à l’entrée de l’A750 depuis la périphérie de Montpellier.

Qualité de vie, qualité de l’air

« Je pense arriver en Occitanie en bus, qui permettra ensuite des correspondances rapides vers tout le réseau de transports en commun TAM »

Ce nouveau système de transport interurbain desservira également les territoires du Lodévois et du Clermontais, précise Jean-François Soto, précisant que le pôle multimodal favorisera également le développement du covoiturage et de l’autopartage : « La CCVH déploiera également un service de transport en complémentarité rurale sur le réseau actuel. Pour nous, il s’agit d’être prêts pour 2023 : nous devons réussir notre révolution de la mobilité », insiste l’élu : « Il en va de notre qualité de vie, de la préservation de l’environnement et de notre santé, car, en réduisant le trafic automobile, nous contribuerons à améliorer la qualité de l’air.

Mieux accueillir les entreprises

Le contrat de réciprocité entre la CCVH et la Métropole de Montpellier repose sur 4 axes définis comme prioritaires par les élus des deux assemblées :

Michaël Delafosse : « Un moment historique »

1. Promouvoir la mobilité durable,

De Gignac au pont du diable

2. Stimuler un développement économique partagé,

3. Développer un tourisme de qualité,

4. Promouvoir les échanges culturels et patrimoniaux.

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Autre sujet important pour les deux intercommunalités : le développement économique. « A Montpellier, les entreprises sont refusées faute de foncier, et la plupart partent vers d’autres régions », se plaint Michaël Delafosse : « Grâce à ce contrat de réciprocité, nous allons étoffer notre catalogue et proposer également aux entreprises de s’implanter dans la vallée de l’Hérault. … Voici les éléments de cadre et d’habitabilité recherchés par les entreprises. »

  • Le Maire de Gignac a remercié Michaël Delafosse d’être venu à Gignac pour cette signature : « C’est un tournant : nous sommes des pionniers et cette cohésion territoriale est très importante. La Vallée de l’Hérault est bien un territoire autonome, mais elle ne peut se passer de la métropole. Nous devons tisser des liens ensemble, comme l’engagement commun pour la candidature à la capitale européenne de la culture.
  • Le maire de Montpellier a confirmé l’importance du moment : « Ce qui se passe là-bas est historique. Par le passé, les territoires ont beaucoup souffert de querelles, l’agglomération s’est parfois sentie assez forte pour faire cavalier seul au détriment de ses voisins et certains ont pour leur part choisi de se renforcer contre la Métropole… Aujourd’hui nous défendons une gouvernance apaisée à tous niveaux et avec nos voisins. C’est une rupture et c’est pourquoi j’utilise le terme historique. Dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui, des nombreux défis auxquels nous sommes confrontés, c’est l’union qui fait la force, avec la capacité de travailler dans le respect mutuel. Ce contrat montre que nous retroussons nos manches et que le programme de travail sera épais, notamment dans le domaine de la mobilité. »
  • Après la signature officielle, accompagnés de plusieurs maires de la région, les deux présidents se sont rendus du chantier du futur pôle multimodal de Gignac au site touristique du Pont du Diable à Aniane pour présenter les futurs aménagements prévus pour faciliter l’accueil, protéger la l’environnement et promouvoir les modes de transports doux.
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