Baabu Dépendance à la voiture, besoins en transports en commun Le mouvement Ha Haut-Alpins sous le feu des projecteurs

L’agence de développement des Hautes-Alpes a réalisé une étude sur les déplacements et la mobilité dans les Hauts-Alpins, qui privilégie toujours la voiture.

Sans surprise, les Hauts-Alpins préfèrent se déplacer en voiture. L’agence de développement des Hautes-Alpes et le collectif Mobil’Hautes-Alpes ont présenté cette semaine les résultats d’une enquête sur la mobilité des Hautes-Alpes.

L’objectif affiché de cette étude est de mieux connaître « les habitudes, les contraintes et les envies des populations » afin d’améliorer ensuite le quotidien des usagers.

Selon cette recherche, la voiture est le moyen de transport le plus utilisé par les habitants des Hautes-Alpes. 90% les utilisent pour leurs déplacements personnels, et 3/4 les utilisent également pour le travail. A titre de comparaison, seuls 9% des répondants se rendent au travail en transports en commun.

Développer les transports en commun et le vélo

Développer les transports en commun et le vélo

Cependant, l’option de la voiture n’est pas toujours un choix, elle est souvent choisie en raison du manque d’alternatives. Sur le même sujet : Quelle est la différence entre un taxi et un VSL ?. Pour 63% des répondants, les services de transport en commun ne sont pas disponibles dans leur région.

Par ailleurs, 82 % des Hauts-Alpins expliquent vouloir utiliser d’autres moyens de transport. Cependant, certains considèrent que le service de transport public est déficient. Surtout, la fréquence de transition est trop faible. Près de la moitié des répondants évaluent l’offre des entraîneurs comme mauvaise. Ce taux est porté à 77% pour le train.

Face à ces problèmes, la grande majorité des Haut-Alpins souhaite mettre davantage l’accent sur la mobilité douce.

Plus de 90% des répondants souhaitent développer un vélo-train, notamment un train pendulaire qui desservira tout le département.

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« Le temps du changement semble venu »

Actuellement, le principal obstacle mentionné dans cette étude est le manque d’infrastructures adéquates. A voir aussi : Lyon : horaires de métro prolongés pour la fête de la musique. Les répondants déplorent également la faible initiative des employeurs pour favoriser le recours à la mobilité douce.

Cependant, seule une minorité de Haut-Alpins (38%) estime que les fonctions de déplacement se sont détériorées au cours des 10 dernières années. Enfin, 65% sont satisfaits de leur façon de bouger au quotidien.

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