Chaos dans les transports en commun : le pari risqué de s’ouvrir aux…

Journées de 13 heures, conflits à gérer, salaires jugés insuffisants… Les responsables des transports publics d’Île-de-France craignent une dégradation de leurs conditions de travail, déjà difficiles, avec l’ouverture à la concurrence. Cela se fait petit à petit, sous le signe de la réduction des coûts. La qualité de service, déjà très critiquée alors qu’elle est un élément clé de la décarbonation, risque également d’en pâtir. Le changement des délais est de plus en plus envisagé.

L’ouverture à la concurrence des transports publics en Ile-de-France a fait craindre une dégradation des conditions de travail et de la qualité du service. Un collectif de 250 élus, dont la maire de Paris Anne Hidalgo, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel, et la députée La France Insoumise Mathilde Panot n’ont pas mâché leurs mots dans une tribune publiée lundi le 2ème de janvier dans Le Monde.

C’est un nouveau rappel après la pétition Stop Galère, signée par plus de 50 maires, qui appelle à « l’abandon de la privatisation » et dénonce le chaos actuel des transports en Île de France lié au manque de main-d’oeuvre. Une lettre de l’ancien directeur général de la RATP à Valérie Pécresse, présidente d’Île de France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports, a également alerté en septembre sur les risques de l’ouverture à la concurrence.