Avec l’été de sécheresse, les incendies, on a le sentiment que l’opinion publique est plus réceptive aux questions écolos. Mais on a aussi l’impression que le développement des énergies renouvelables, c’est toujours mieux… ailleurs que chez soi. On le voit avec les éoliennes au large de Groix ou les hydroliennes expérimentales dans le golfe. Il y a là encore un cap à franchir ?
Le changement climatique dit depuis plus de 20 ans que nous devons changer. J’en faisais partie. Mais nous ne réécrivons pas l’histoire. Lire aussi : Toulouse. Proximité, visibilité, réactivité : la police redécouvre les vertus des patrouilles à pied. Il y a, par contre, que ch….
Nous devons arriver à la fin de la journée en disant « Oh oui, nous devons faire quelque chose ». Oui, l’opinion publique a été sensibilisée. Mais certains ne veulent pas être dérangés dans le paysage.
Je défends les énergies renouvelables, mais il faut travailler sur le terrain. Sur l’hydrolienne, j’ai aussi des réserves négatives. Les éoliennes sortent de Groix, je les défends à fond. L’éolien offshore a un énorme potentiel. Éoliennes terrestres, vous devez travailler dans un endroit où elles peuvent être installées. Mais il faut les faire. On le voit à Béganne, les habitants se sont appropriés le parc, là, c’est accepté.
